Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du CDRM / Encyclopédie-Marxiste.com
  • : Blog du site: www.encyclopédie-marxiste.com créer par le CDRM Centre Documentation Recherches Marxistes
  • Contact

Profil

  • cdrm
  • blog du cdrm et du site www.encyclopedie-marxiste.com
  • blog du cdrm et du site www.encyclopedie-marxiste.com

Recherche

Archives

23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 06:46

L’Europe est une arme aux mains des patrons

En obligeant les états membres à détruire leurs services publics, leurs acquis sociaux, leurs droits du travail, en imposant l’Euro et sa dramatique baisse de pouvoir d’achat, en faisant des états européens des petits toutous des US et des multinationales, l’Europe ne nous a pas protégés de la crise du capitalisme. Elle a au contraire imposé un immense marché déréglementé qui se prend cette crise de plein fouet.

Seuls les pays comme la France, où les peuples ont su lutter pour préserver temporairement quelques maigres acquis sociaux ont un petit « amortisseur ».

 

L’Europe sociale ne peut pas exister dans ce système

Tant que le système capitaliste sera en place, l’Europe restera sa principale courroie de transmission sur notre continent ;

une machine anti-sociale par nature, qui crache des directives s’imposant aux lois des états membres, permettant aux gouvernements et patrons de se réfugier derrière d’imparables « c’est pas moi, c’est l’Europe » ;

une machine anti-démocratique qui a toujours imposé ses traités par la force quand les référendums nationaux lui résistaient (que ce soit du temps de Maastricht au Danemark ou du traité constitutionnel refusé en 2005 et imposé en 2008)

Le parlement Européen, c’est 52% de droite sarkoziste et 33% de gauche strausskhanienne, comment croire raisonnablement qu’un ou deux députés vraiment à gauche tireront l’Europe dans une direction progressiste ?

L’Europe sociale, c’est une illusion entretenue pour que le peuple donne une légitimité à ce rouleau-compresseur.

 

Refusons d’aller cautionner l’Europe des patrons !

Le 7 Juin, tous unis pour une abstention massive aux élections européennes !

C’est dans nos luttes qu’il faut mettre leur mettre une raclée !

 

http://www.rassemblementcommuniste.org/ccrp/publi.php?idArticle=2009_05_Boycott_Europeennes

 

Le Cercle Communiste de Région Parisienne

Membre du Rassemblement des Cercles Communistes

http://www.rassemblementcommuniste.org/ccrp

cercle.communiste@free.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 08:16

Notre position sur les élections européennes (POCF)

 

Le 7 juin auront lieu les élections au Parlement de l’Union européenne.

Le bilan de ce parlement pléthorique (736 députés !), largement dominé par la droite et la social démocratie, est catastrophique pour les travailleurs et les peuples.

Il a voté toutes les lois néolibérales et réactionnaires proposées par la Commission, lois qui s'appliquent à tous les pays membres de l'UE.

 

En 2005, le double « non » au traité constitutionnel européen (TCE) des peuples de France et de Hollande, les seuls à être consultés par référendum, avait clairement exprimé l’opposition à la politique néolibérale de privatisations, de liquidation des services publics de la santé, de l'éducation, des transports… à la remise en cause des mécanismes de protection sociale et des législations du travail qui avaient été conquis par les combats des générations de travailleurs. C'est pourquoi, la grande majorité des travailleurs et des peuples de l'UE se sont retrouvés dans ce "non".

 

Le « non » de gauche exprimé le 29 mai, était un « non » à la politique de mise en concurrence « libre et non faussée » de tous contre tous, sur fond de dumping social toujours à la baisse. La campagne menée par le camp du « non » de gauche, progressiste et internationaliste à laquelle notre parti a contribué, avait mis à nu la nature réactionnaire et anti populaire de la construction européenne dans tous les domaines. Elle a contribué à dénoncer l'Europe grande puissance dominatrice, qui veut imposer des liens de pillage et de domination économique aux pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie ; l'Europe militaire, alignée sur l'Otan ; l'Europe de la coopération et de la complaisance avec l'Etat d'Israël, qui écrase le peuple palestinien sous les bombes ; l'Europe de la coopération policière, du flicage généralisé des populations et de la criminalisation de la contestation sociale.

En juin 2008, le parlement européen a adopté la « directive de la honte », une « mesure discriminatoire, raciste et xénophobe, contre les peuples, notamment ceux d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. » (1)

Les gouvernements ont ignoré la volonté populaire et sous l’impulsion de Sarkozy et de Merkel, ils ont imposé le traité de Lisbonne, clone du TCE. Et quand le peuple irlandais l’a rejeté, il a été à son tour soumis à toutes sortes de pressions pour l’obliger à « rentrer dans le rang ».

 

La politique menée par l'UE est coresponsable de la crise financière qui est une crise générale de tout le système capitaliste impérialiste mondial. Les mesure prises vont toutes dans un seul sens : la Banque centrale européenne a mis des milliards d'euros à la disposition des banques, des monopoles et maintient le cap néolibéral.

 

C'est cette politique qu'il faut sanctionner, de façon claire, en France et au niveau européen.

C'est pourquoi, nous refusons de cautionner les institutions européennes qui la mettent en œuvre.

C'est pourquoi, nous appelons à l'abstention

pour les élections au parlement européen du 7 juin.

 

Cette Europe-là, nous n'en voulons pas et nous la combattons.

Non à l'Europe des monopoles, des banquiers, des marchands de canons et de la réaction.

Oui à la solidarité internationale des travailleurs et des peuples.

 

(1) Déclaration internationale : Nous condamnons la “directive de la honte” signée par plus de 70 partis et organisations d'Europe, d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie.

 

Paris, 19 mai 2009

Parti Communiste des Ouvriers de France

pcof@pcof.net - www.pcof.net

Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 08:13

Syndicat Ecoliers, Etudiants et Jeunes Travailleurs de Suisse (SISA)

http://www.sisa-info.ch

 

 

Le 29 mai 2009 l'Association des Libéraux tessinois organisera à Canvetto luganese (Lugano) une rencontre sur le thème des  retraites.

 

L'invité d'« honneur » (vraiment ?) sera José Piñera. Il faut rappeler que cet individu occupait les charges de ministre du travail et de la « sûreté sociale » aux temps de la dictature militaire d'Augusto Pinochet, dictateur qui est arrivé au pouvoir au  Chili après un des coups d'état les plus sanglants de l'histoire latino-américaine. Le putsch a non seulement coûté la vie au président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu, mais a aussi provoqué la répression des syndicalistes, étudiants, ouvriers, militants politiques de gauche et démocrates. Parallèlement, la junte militaire a réalisé une féroce politique néolibérale détruisant ainsi  toute forme d'état social, à partir des réformes des retraites, ce qui a eu des effets catastrophiques sur les couches les plus faibles de la société.

 

Il est inutile d'évoquer que Piñera est sortit du gouvernement pour favoriser la transition à la démocratie. En effet, il a assumé ses charges exécutives dès 1978, pleinement conscient des crimes commis par ses patrons depuis le putsch militaire du 11 septembre 1973. Nous considérons honteux que l'Association des Libéraux Tessinois tente de dédouaner, auprès de la population suisse, un  personnage semblable, complice d'un sanguinaire et tyrannique fasciste.

 

Ceci pour diffuser ses thèses économiques basées sur l'égoïsme et la théorie du plus fort. Cette invitation constitue un affront aux sentiments démocratiques de la population, une insulte envers tant d'exilés chiliens qui durent abandonner leur pays pour échapper aux massacres des fascistes chiliens, parmi lesquels se trouve Piñera. C'est également un manque de respect d'organiser un tel évènement à  Canvetto luganese, un lieu de rencontre public qui a fait de       l'intégration sociale et de la cohabitation pacifique son  porte-drapeau.

 

Les signataires de cet appel déclarent José Piñera persona non grata et invitent les organisateurs à annuler ce fâcheux évènement.*

 

Jeunesse Communiste du Tessin

EmatomA (punk proletario)

Comité CheMarx, Ginevra

Sindacato Indipendente Studenti e Apprendisti SISA

Comité Mémoire et Justice - Genève

CS()A il Molino

Kommunistische Jugend Bern

CDRM (Lyon France )

Luca Buzzi, Groupe pour le Service Civile

Miguel Angel Cienfuegos, directeur artistique du Théatre Paravento  de Locarno

Massimiliano Arif Ay, conseiller municipal communiste à Bellinzona

Mattia Tagliaferri, conseiller municipal communiste à Losone

Giuseppe Bill Arigoni, deputaté socialiste au Grand Conseil

Amedeo Sartorio, conseiller municipal à Brione

Pilar Koller, régisseur et acrtice

 

Pour adhérer à cet appel, envoyer un e-mail à :  gioventucomunista@gmail.com

Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 07:59

Séminaire Communiste International de Bruxelles mai 2009

 

Texte de l’Union des Révolutionnaires-Communistes de France – URCF –

 

Contribution à l’analyse des luttes de classes actuelles en France

 

Depuis plusieurs mois, la classe ouvrière et les travailleurs de France sont engagés dans de grandes luttes contre le pouvoir réactionnaire de Sarkozy et le patronat : deux grandes grèves massives le 29 janvier et le 19 mars (8 millions de grévistes, 3 millions de manifestants), suivies d’un 1er mai plus réussi qu’à l’ordinaire, auxquelles il faut ajouter les innombrables grèves locales : Continental, Molex, PSA ...

 

Malgré cette remarquable combativité du mouvement ouvrier, le pouvoir n’a rien concédé et poursuit cette même politique désapprouvée par la majorité laborieuse. La question centrale posée aux travailleurs est de créer un rapport de forces toujours plus favorable afin de satisfaire les revendications les plus urgentes : hausse des salaires, défense des emplois, pour faire payer la crise à son fauteur : le Capital.

 

Le débat autour du syndicalisme

 

On sait qu’en France, agissait, durant la majeure partie du 20ème siècle, une puissante centrale de lutte de classe et de masse : la Confédération Générale du Travail (CGT) à l’origine de toutes les conquêtes sociales.

 

Aujourd’hui, l’ensemble des forces syndicales obéit à des directions  de collaboration de classe, relayant les directives du Capital. La CGT présente un double aspect contradictoire : sa direction réformiste est acquise à la gestion, à la régulation du système capitaliste et à la défense du Cartel des Etats capitalistes d’Europe, l’Union Européenne.

 

Dans le même temps, la CGT garde le plus important potentiel de luttes, comme l’attestent les grèves locales sous l’impulsion des sections de base de la CGT.

 

Certaines organisations progressistes en tirent la conclusion d’un syndicalisme devenu dépassé. Mais évidemment, elles restent sans proposition alternative concrète.

 

En France, les syndicats, tous confondus, organisent 9 % des salariés. C’est très peu, mais aux élections professionnelles, ces mêmes centrales recueillent 95 % des suffrages. Toutes les luttes sont déclenchées par les syndicats, même si les non-syndiqués y participent massivement.

 

En cette année du 90ème anniversaire de la Fondation de la IIIème Internationale, l’URCF reste fidèle au combat léniniste, tant contre l’économisme qui réduit le combat à sa dimension uniquement sociale, que contre l’infantilisme gauchiste qui appelle à déserter les syndicats.

 

La non-adhésion aux syndicats s’explique en partie par le coût d’une cotisation syndicale, alors que depuis des décennies, plusieurs générations n’ont connu aucune grande conquête sociale. L’URCF considère comme primordial, la bataille pour la syndicalisation, notamment des grévistes.

 

La réserve militante est importante, car 93 % des syndiqués ont un emploi statutaire ou à durée indéterminée. Cela signifie que les travailleurs précaires (40 % des nouveaux emplois principalement des jeunes) doivent être gagnés à ce combat.

 

Les sources matérielles de la collaboration de classe

 

La France est un Etat impérialiste qui, grâce au pillage impérialiste, peut « acheter » une fraction de la classe ouvrière, celle qui a des responsabilités dans les appareils syndicaux et politiques. Cette aristocratie et bureaucratie ouvrière analysée par Lénine garde son actualité. La stratégie des monopoles, accélérée par la domination du révisionnisme et de l’opportunisme, a été d’intégrer les directions des syndicats à la défense du système capitaliste.

 

En France, a été mis en place, petit à petit, un système de cogestion syndicats/capital dans des domaines aussi importants que la Sécurité Sociale, les Mutuelles, la Formation professionnelle, les Caisses de chômage … Cogestion qui traduit l’intégration croissante des directions syndicales à l’appareil d’Etat capitaliste. Cette couche de bureaucrates ouvriers encadre la classe ouvrière et cet encadrement, au-delà des critiques sur la « mollesse » des dirigeants, n’est pas remis en question de manière massive.

 

Les directions syndicales intégrées servent de relais à la politique des monopoles, en s’inscrivant dans l’aménagement « social » des contre-réformes. « Contre-réformes », car toutes les mesures du pouvoir de Sarkozy servent à détruire les acquis sociaux et à aggraver les conditions de vie et de travail … pour le seul intérêt du Capital.

 

Les diverses centrales, y compris la CGT, pratiquent l’apolitisme. C’est ainsi qu’aucune critique générale de la politique gouvernementale n’est faite. Les directions syndicales présentent l’action du pouvoir comme s’il était neutre, technique « au-dessus des classes ».

 

Les directions ont organisé 2 journées nationales de grève sans avoir lancé le moindre mot d’ordre politique antigouvernemental ou anticapitaliste.

 

Selon le mot du leader CFDT, syndicat le plus en pointe dans la collaboration de classe, François Chérèque : « Nous voulons canaliser le mécontentement social » … éviter la violence.

 

Dans l’esprit de la bureaucratie syndicale, les journées de grève sont des journées exutoires où la colère s’exprime, mais sans actions continues, sans mots d’ordre offensifs et unissant le mouvement gréviste.

 

Ces luttes, faute de caractère national et continu, ne sont pas suffisantes pour être victorieuses et imposer des reculs au pouvoir et au Capital.

 

Les directions syndicales réformistes n’envisagent plus, depuis longtemps, la grève comme arme éprouvée de la classe ouvrière pour bloquer la production, contrecarrer les profits capitalistes, et donc créer un rapport de forces supérieur, mais comme une simple protestation pour ouvrir des négociations et aménager les réformes réactionnaires.

 

Le premier ministre Fillon peut ainsi se féliciter de cette situation en déclarant : « A la différence de 1968, nous nous félicitons du caractère responsable des syndicats et en particulier de la CGT ».

 

L’opposition syndicale

 

Confrontée à la trahison croissante des intérêts des travailleurs par les centrales syndicales, l’opposition dans la CGT se renforce.

 

Toutefois, malgré les tentatives unitaires, cette opposition reste divisée organisationnellement en plusieurs détachements liés aux partis trotskistes ou aux groupes communistes.

 

Sur la perspective stratégique, les uns penchent vers la bataille pour conquérir la direction (mais comment, avec le poids considérable de l’appareil bureaucratique et sans véritable démocratie syndicale ?), d’autres vers la création d’une nouvelle Centrale « pure » (mais comment gagner la représentativité et la légalité avec les restrictions des lois bourgeoises ?). Enfin, d’autres préconisent le ralliement à SUD, syndicat plus combatif, mais non exempt d’opportunisme.

 

Rupture, reconquête ou adhésion à une autre Centrale, la question posée est plutôt d’agir et de militer pour conquérir les masses. Poser la question des moyens à mettre en œuvre pour obliger le Capital à payer sa crise, c’est solutionner cette contradiction fondamentale du mouvement. La bourgeoisie conduit une offensive globale contre la classe ouvrière, il faut donc une riposte globale qui passe par la grève générale reconductible.

 

Le travail pour conscientiser les militants CGT est donc primordial, puisqu’il n’y aura pas de véritable grève générale sans les masses fondamentales de la CGT. L’obstacle réside dans la position de la direction de ce syndicat, qui veut asseoir son « honorabilité » aux yeux du Capital, en « enveloppant » et détournant le mécontentement. Il existe un bras de fer entre deux conceptions antagoniques du syndicalisme ; de cet affrontement découle la victoire ou non des luttes de classes en cours.

 

Les syndiqués communistes jouent un grand rôle dans cette bataille, pour dénoncer les impasses du syndicalisme d’aménagement et la nécessité de créer un rapport de forces à l’échelle nationale pour vaincre.

 

L’opposition syndicale, sous l’influence aussi du trotskisme, n’échappe pas parfois aux appels incantatoires à la grève générale ; la tâche des révolutionnaires est de travailler à en créer les conditions subjectives.

 

Dans sa presse, dans les usines où existent des sections URCF, nous expliquons qu’aucune lutte ne peut rester isolée sans manifestation de la solidarité de classe y compris financière en sollicitant les travailleurs des entreprises de la même ville. Solidarité qui implique aussi les formes d’action nécessaires : débrayage, manifestations, actions « coups de poing ». Notre Commission ouvrière popularise toutes les luttes dans le pays.

 

Situation du mouvement ouvrier

 

Il faut partir de l’analyse matérialiste nécessaire, c’est-à-dire du poids encore notable de l’impérialisme français ; des dégâts opérés par la domination du réformisme et du révisionnisme dans le mouvement ouvrier ; de ce qui a contribué à transformer le rapport de forces en faveur de la bureaucratie pro-capitaliste  au sein de la CGT.

 

Le mouvement ouvrier n’a plus ni parti révolutionnaire reconnu par l’avant-garde de la classe, ni direction syndicale organisant le combat, traçant une plateforme revendicative sur la base des intérêts convergents de tous les travailleurs.

Le caractère essentiel de la grande bataille de classe en cours est spontané, défensif contre les attaques brutales de la bourgeoisie monopoliste.

 

La crise du mode de production capitaliste impose au système d’exploitation une contradiction aiguë. L’obtention du profit maximum exige de faire payer la crise aux travailleurs en transférant toujours plus d’argent public dans les poches des capitalistes.

 

Cette politique ne manque pas d’engendrer mécontentement, colère et révolte des travailleurs contre les fermetures d’usine, les licenciements, la vie chère.    

 

Contradiction qui ne manquera pas un jour de se refléter dans la prise de conscience, non seulement de la « mollesse », mais aussi de la trahison ouverte des intérêts de classe par la bureaucratie syndicale réformiste.

 

Les travailleurs de « Continental », de « Molex », les électriciens et gaziers,  ont renoué dans leurs luttes avec des formes dures et éprouvées du combat de classe : occupation d’usine, destruction des stocks, séquestration de patrons, blocage des routes, basculement le jour des tarifs d’électricité sur les « heures de nuit » moins chères, rétablissement du courant pour les victimes de coupures …

 

La colère s’élargit aux couches moyennes : médecins, juges, chercheurs, victimes de la politique d’austérité générale, et inquiets de leur avenir.

 

Tous ces éléments nous font envisager l’avenir avec optimisme révolutionnaire. Comme en 1968, la France est au bord d’un affrontement majeur avec la bourgeoisie monopoliste, affrontement que seule la trahison réformiste empêche encore.

 

Les tâches des communistes

 

Les communistes, encore faibles (à l’échelle du pays) et divisés, retardent sur le mouvement réel de luttes de classes. L’URCF accorde la priorité au travail dans les entreprises en direction de la classe ouvrière, travail multiforme pour créer des sections d’usine, élargir le noyau syndical de classe, impulser des collectifs locaux unitaires et de masse contre les fermetures d’entreprises ou de services publics. Nos forces sont encore limitées, mais là où nous sommes présents, nous avons un bon écho, nous commençons à influencer des secteurs de cheminots, de la RATP (transports urbains), les travailleurs énergéticiens …

 

Les idées communistes ont encore des racines dans la classe ouvrière. Notre campagne « Accusons le capitalisme », qui relie chaque attaque du Capital, chaque mesure gouvernementale à la nature exploiteuse du système, à la propriété privée des moyens de production, à la dictature de classe des monopoles, influence au-delà de nos rangs.

Le rapprochement d’autres organisations communistes avec l’URCF montre l’importance du travail d’unification sur des bases marxistes-léninistes.

 

Nous ne sommes qu’aux prémices, mais nous nous engageons dans la longue marche pour conquérir la majorité de la classe ouvrière, organisée selon les enseignements de Lénine et Staline, comme condition incontournable de la Révolution.

 

URCF, mai 2009  

Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 07:53

En lutte, en marche,

Unis contre le capital !

 

Pandémie : épidémie qui s’étend sur un ou plusieurs continents…

À en croire l’affolement médiatique de ces dernières semaines, les ravages de la crise économique actuelle passeraient au second plan face aux menaces de pandémie née en terre mexicaine. L’écran de fumée se déchire pourtant sous l’effet de constats tels que le nombre heureusement faible de décès dus à la grippe porcine, le lien entre ces décès et la pauvreté des victimes, l’explosion des profits des laboratoires pharmaceutiques produisant le vaccin anti-grippal, la responsabilité écrasante de la ferme industrielle américaine installée à Veracruz…

 

Contagion de colère ouvrière et populaire

Cette campagne vise à diffuser la peur, alliée objective de la résignation et de la soumission aux puissances d’argent. C’est aussi une réponse aux luttes des derniers mois, aussi bien dans les entreprises que dans les manifestations de rue, qui montrent le potentiel de révolte ouvrière et populaire grandissant au fil des mois : Fulmen, Sony, Caterpillar, Molex, 3M, Continental…, longue liste de boîtes où s’exprime, par des formes de lutte radicales, cette révolte de travailleurs contre les fermetures et les licenciements ; sans oublier les trois mois de grève dans les universités, les nombreuses mobilisations dans les services publics (hôpitaux, écoles, EDF, postes, notamment), et les millions de grévistes et de manifestants lors des journées interprofessionnelles.

 

Les racines du mal : l’axe capitaliste monopoles /pouvoir politique

Si la colère est aussi forte, c’est qu’elle se nourrit non seulement de souffrances effectives sur le lieu de travail et dans la vie quotidienne, mais aussi de la conscience plus aiguë d’avoir à payer doublement la crise capitaliste : à travers l’exploitation patronale qui se renforce dans la recherche effrénée du profit maximum ; à travers une politique gouvernementale qui renforce cette exploitation par la casse des acquis sociaux et des services publics. Après deux ans de politique sarkozyste réactionnaire, dont la poursuite aggrave les effets de la crise, les masques du système capitaliste tombent les uns après les autres : l’État active tous ses leviers répressifs et aliénants (police, justice, armée, medias, églises, éducation, etc.) pour affermir sa dictature de classe au service des monopoles.

 

Le « syndicalisme rassemblé », anesthésiant des luttes ?

Face à cet axe Etat-Monopoles, les travailleurs et les jeunes ont, eux, des leviers autrement plus puissants à opposer : leur nombre et leur capacité à bloquer la production pour la construction d’un rapport de forces dont la puissance de masse et la durée, seules, pourront faire reculer le Capital. A cet égard, on ne peut que dénoncer la stratégie des directions syndicales nationales qui se retranchent derrière une sacro- sainte unité de façade pour espacer démesurément les « journées d’action », appeler à des mobilisations hors temps de travail, attendre la réponse prochaine du «divin Sarkozy», supplier le patronat de relancer le « dialogue social », et programmer des « groupes de travail » faute de plate-forme revendicative. Non vraiment, ce n’est pas sur ce syndicalisme-là, relais des intérêts de la classe capitaliste que les travailleurs peuvent compter.

 

Le seul remède : la lutte multiforme et continue jusqu’à la victoire !

Sur les lieux de luttes, nombreuses sont les réactions de rejet contre ces pratiques d’aménagement (rappelons-nous les dirigeants syndicalistes de Caterpillar conspués par les grévistes, le 20 avril, après avoir signé avec la direction un « pré-accord » de renoncement). Elles trouvent leur prolongement dans la constitution de collectifs défendant un syndicalisme de lutte de classes.

Aujourd’hui, l’urgence est à l’émergence d’un front de lutte continue, fondé sur des revendications concrètes pour l’emploi et les salaires, organisé à travers tout le pays ; ce qui nécessite la multiplication des échanges, des actes de solidarité et la coordination des actions, selon des formes variées et originales.

L’URCF a proposé dès mars de travailler à concrétiser le mot d’ordre de marche nationale des victimes du capitalisme, pour l’emploi, la formation et les salaires.

 

Pas de guérison durable sans renversement du capitalisme !

Mais ce front ne pourra pas rester sur le seul terrain syndical, s’il veut gagner vraiment et durablement. La bataille est aussi politique, parce que le capital se subordonne le pouvoir politique, à travers « son » État et « son » Union européenne : Sarko : deux ans, ça suffit ! Retrait de l’UE ! Mots d’ordre à faire vivre dans une lutte résolue contre le capitalisme ; avec la seule perspective d’émancipation valable pour tous les opprimés : celle du socialisme !

 

URCF

Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 07:49

20-05-09

 

Elections Européennes

 

« COMMUNISTES » un pavé dans la mare capitaliste

 

C’est maintenant officiel, les candidat (e) s de notre parti sont présent (e) s dans les sept régions électorales de la France métropolitaine.

 

Les candidatures de « Communistes » font du bruit dans le landerneau consensuel de l’UMP, du PS et de ses alliés du Front de gauche, du NPA et d’ailleurs, sans oublier le Modem de Bayrou…

 

UMP, PS et consort s’échinent ( sans résultat) pour amener les Français à voter pour eux le 7 juin. Nombre de celles et ceux qui avaient soutenu ces partis promettant la lune ont aujourd’hui pris leurs distances. C’est de plus en plus visible, tous ces partis quels qu’ils soient, ne sont bons qu’à échafauder  des combinaisons politiciennes pour piper des voix. Les beaux projets ne manquent pas mais qu’y a-t-il derrière ? Paroles, paroles…

 

Mais cette fois-ci, avec la présence de « COMMUNISTES », il y a enfin du neuf. Notre parti est là pour combattre ce jeu entre défenseurs du capitalisme, construit pour durer… jusqu’à ce que le peuple s’en débarrasse.

 

Pour balayer tout ça, il fallait tout d’abord un parti politique qui soit l’émanation de celles et ceux qui veulent liquider ce système capitaliste. C’est fait, « Communistes » est ce parti. Il faut maintenant que votre soutien à « Communistes » s’affirme encore plus. Prenez votre place dans ce combat qui nous est commun.

 

Notre parti vient de tenir de premières conférences de presse. Le mur de silence élevé contre nous commence à être percé. En témoignent les extraits de presse ci-dessous :

 

Région Nord-Ouest. Paru dans Ouest France :

Sous le titre : « Communistes » contre « L’Europe capitaliste ».

La liste de la Région est prête précise Louis-Daniel Gourmelen « Une Europe sociale selon les candidats de « Communistes » est une utopie et ils disent NON à l’Europe capitaliste, à la politique de Sarkozy et à la communauté européenne… Ils mettent en avant une véritable coopération dans tous les domaines, industriel, scientifique, culturel, sur la base du développement de chaque nation… « Communistes », fondé en 2002, prône la lutte du peuple contre le capitalisme par le moyen d’une révolution et voit une solution dans la mobilisation des entreprises… les militants feront campagne en affichant leur « NON », en distribuant des tracts, en faisant du porte-à-porte et en allant à la sortie des entreprises là où sont les travailleurs.

 

Région Sud-Est. Dans Nice matin :

Sous le titre : Communistes : l’Europe de la faucille et du marteau.

 

« Les communistes aussi auront leurs listes aux élections européennes. Non, il ne s’agit pas du PCF. Ces Communistes là ont gardé la faucille et le marteau pour emblème. Ce parti qui revendique une soixantaine de militants dans les Alpes maritimes existe depuis 2002. Il se définit comme « un parti révolutionnaire de lutte de classe. Tous les partis politiques qui présentent des listes sont pour l’Europe et se situent dans une seule société, le capitalisme, alors que nous inscrivons dans une Europe où l’on doit abattre le capitalisme pour construire le socialisme explique Christophe Ricerchi, un enseignant niçois, tête de liste du Sud-Est ».

 

Région Ouest. Dans Ouest-France :

Sous le titre : Pas de compromis avec l’Europe pour le Parti qui porte le nom de « Communistes » : « le message est clair ». Il ne s’agit pas de réclamer une autre Europe mais de la combattre. Dès le début l’Europe a été construire par les capitalistes, pour les capitalistes, résume Chantal Girardin, qui conduit le liste dans l’Ouest. Celle-ci dénonce ainsi la libre circulation des biens, services, capitaux, personnes, qui permet de délocaliser les entreprises là où le taux de profit est le plus élevé et le coût du travail le plus faible. On le voit à Continental. Elle évoque la casse des services publics, le chômage  et les profits record. Elle pointe l’Europe puissance militaire, prête à faire régner l’ordre capitaliste et  la disparition des nations. Revendiquant le respect des nations, préférant la coopération sur la base du développement des nations, le parti veut « abattre l’Europe ».

 

Région Loire-Massif-Central. Dans la Marseillaise –L’Echo :

Sous le titre : Cette Europe ne peut pas être sociale.

« La liste sera conduite par une Indrienne Aline Dolidier-Pornet postière et syndicaliste…C’est mentir aux électeurs de parler de l’Europe sociale. L’Europe ne peut pas être sociale dans l’état actuel des choses affirme-t-elle. Alors quelle Europe défend « Communistes » ? Nous sommes pour un maintien de la souveraineté des nations, contre tout  organisme supranational… Nous sommes pour une coopération pacifique, pour une politique de désarmement et pour la disparition de l’OTAN et de tout pacte militaire.Elle dénonce le coût exorbitant de la campagne pour les candidats, environ deux millions d’euros sur le plan national. Dans les autres pays les frais sont bien moindres et le plus souvent remboursés à 1%.  Nous estimons que c’est l’Etat qui devrait payer le matériel officiel. Du coup nous lançons un appel à la souscription précise Aline Pornet… Mais pour « Communistes, tout ne s’arrêtera pas le 7 juin au soir.  Ce vote doit être prolongé par un mouvement d’ampleur afin d’exiger d’autres choix conclut la tête de liste ».

 

Partager cet article
Repost0
21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 06:07

Contre le capitalisme, pour défendre

le progrès  social et les droits démocratiques

 

Retrait de la France de l'Union européenne !

 

 

Les élections européennes sont en vue. On nous dit que c’est important, utile, d’élire des députés. Le suffrage universel est une conquête démocratique des peuples contre l’aristocratie et la bourgeoisie ; c’est vrai, et il faut la défendre contre les Sarkozy, Parisot, et autres serviteurs du Capital (dont les dirigeants du PS).

Mais concernant le Parlement européen, il y a de quoi s’interroger !

 

L’Union européenne, négation de l’expression démocratique

 

Qu’on se souvienne de ce que sont devenus les votes des peuples français et néerlandais contre le projet de « Traité constitutionnel » : les gouvernements européens ont annulé ces votes en signant un traité en tous points semblable, et en le faisant avaliser par le Parlement avec les voix de l’UMP, des centristes, du PS et des Verts; seul le peuple irlandais a pu rejeter ce traité de Lisbonne : eh bien, il a été décidé qu’il revoterait, car il n’avait pas voté « oui » et… qu’il devrait modifier sa Constitution pour que cela ne se reproduise pas !

Alors pourquoi faire voter maintenant pour le Parlement ? Parce qu’il ne sert pas à grand-chose ! Ou plus exactement parce que cette assemblée donne un semblant de légitimité au système tout entier, un système qui repose sur l’absence totale de démocratie, de contrôle du point de vue populaire, et dont l’objectif est justement d’évacuer toute possibilité, pour les peuples d’Europe, de mettre en oeuvre une politique contraire à celle des monopoles capitalistes. Il suffit de considérer quelles sont les prérogatives de cette assemblée, en lien avec les autres instances (Conseils des chefs d’Etat et de l’UE, Commission, Cour européenne de Justice et Banque européenne) pour y découvrir son statut de chambre fantoche, qui ne sert qu’à finaliser des décisions prises ailleurs par les lobbys monopolistes.

 

L’Union européenne, instance anti-sociale

 

Et la longue liste de ces décisions prouve que l’Union européenne a été édifiée pour tout autre chose que le bonheur des peuples : cette machine bureaucratique et coûteuse sert à imposer la politique sociale et économique dictée par le Capital financier. La Table Ronde des Industriels Européens (les cinquante plus grosses entreprises du continent) et la Banque Centrale Européenne sont les véritables dirigeants de la machine : la BCE, en dictant la politique monétaire et financière, et la Table Ronde en rédigeant les textes qui deviendront les directives européennes.

 

Ce sont ces textes qui remettent en cause nos retraites dans toute l’Europe ; qui repoussent toujours plus les limites du temps de travail hebdomadaire ; qui entraînent la privatisation des systèmes d’enseignement et des services publics ; qui s’attaquent au droit à la santé ; qui recommandent chaudement le renforcement des mesures policières pour réprimer les résistances ; et qui développent les dispositifs militaires communs pour servir de force intégrée à l’OTAN et contribuer au pillage des autres régions du monde.

 

Chacun peut mesurer les effets des Traités successifs (Rome, Maastricht, Amsterdam, Nice) qui ont érigé en dogme absolu « la concurrence libre et non faussée » au sein de ce cartel : « L’Europe », aujourd’hui, c’est 80 millions de pauvres, 25 millions de chômeurs et 40% de travailleurs précaires !

 

Construire l’Internationale des luttes en Europe 

 

Notons qu’à cela vient s’ajouter l’intégration du mouvement syndical au système, avec la Confédération Européenne des Syndicats (CES), qui n’est pas une organisation syndicale internationale, mais un organisme intégré dont les organisations participantes (en France CGT, CFDT, FO) sont subventionnées, reçoivent l’aval de l’Union Européenne, et doivent se montrer raisonnables.

 

Ainsi le secrétaire général de la CES, John Monks (GB), déclarait en septembre dernier que le syndicalisme devait « sauver le capitalisme de lui-même » !

 

Ainsi les dirigeants de la CFDT ont cautionné les attaques contre la sécurité sociale et contre le droit à la retraite !

 

Et ainsi aujourd’hui, au lieu de préparer l’action de tous les travailleurs contre la politique de Sarkozy, du MEDEF, de l’UE (et que les Verts et le PS ne renieraient pas sur le fond, s’ils étaient au gouvernement), les Confédérations nous promènent de mois en mois, en se gardant bien de faire converger, d’organiser et de coordonner les secteurs en lutte et la solidarité à leur égard, refusant de préparer une grève générale pourtant ressentie comme une nécessité par la masse de ceux qui souffrent de la crise globale qui affecte le système capitaliste.

 

● Pour s’attaquer à la crise, il faut s’attaquer au capitalisme dont l’Union Européenne est l’un des instruments.

 

● Pour affronter les questions environnementales, il faut en finir avec la recherche du profit maximum, car la «philosophie écologique» de l’Union Européenne, sous couvert de «développement durable», ne vise qu'à accroître les profits.

 

● Pour défendre nos droits démocratiques, pour conquérir la souveraineté populaire nationale, et permettre que s’affirment des alternatives réelles aux politiques imposées par le capitalisme aux peuples d’Europe et du reste du monde, il faut combattre l’Union Européenne du Capital, véritable Sainte-Alliance destinée à défendre les coffres-forts, à exploiter les travailleurs, et à maintenir les dominations héritées de la période coloniale.

 

Oui à l’unité de combat des travailleurs

pour le progrès social, la démocratie et la paix en Europe !

Un seul mot d’ordre contre l’Europe du Capital : Retrait de l’UE !

 

Avec l’URCF, le 7 juin,

abstention démocratique et populaire !

 

UNION DES RÉVOLUTIONNAIRES-COMMUNISTES DE FRANCE

URCF-construction du parti - mai 2009

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 07:05

Liberté immédiate pour tous les manifestants arrêtés le 1er Mai

 

Les proches des personnes arrêtés à la manifestation du 1er Mai de Téhéran se sont rassemblés, ce jour, devant le tribunal islamique afin d’exiger leur libération.

Ce n’est pas la première fois que les familles et proches des manifestants arrêtés se rassemblent, mais à chaque fois les responsables leur donnent des réponses imprécises pour les disperser. Ils ont choisi le même comportement aujourd’hui. Mais les familles sont restées sur place pour avoir une réponse satisfaisante. Les forces de répression sont alors intervenues. Elles ont tabassé les gens et arrêté un protestataire. Les autres n’ont pas baissé les bras et ont continué leur rassemblement. La persévérance des familles a payé, de sorte que l’ont a annoncé la libération de 35 personnes pour le lendemain.

Trente-cinq manifestants vont être libérés alors que des dizaines d’autres sont en prison et subissent intimidations et tortures. L’appareil sécuritaire du régime ne permet même pas à leur famille de les rencontrer.

Le 1er Mai de cette année, plus de 200 manifestants ont été arrêtés au jardin Laleh de Téhéran. Le même jour, le régime a attaqué une réunion du 1er Mai des ouvriers de métallurgie et de mécanique dans un quartier populaire de Téhéran pour arrêter des dizaines d’ouvriers.

Cela fait plusieurs jours que les manifestants du 1er Mai sont en prison sans que leurs proches puissent avoir de leur nouvelle.

L’Organisation des Fedayin (Aghaliat) soutient les familles et proches des prisonniers politiques du 1er Mai. Elle exige leur libération immédiate. Elle condamne, une nouvelle fois, l’attaque du régime contre les rassemblements et réunions indépendants des ouvriers à l’occasion du 1er Mai.

 

   A bas le régime de la République islamique – Pour un Etat soviétique

Vive la liberté – Vive le socialisme

 

Organisation des Fedayin (Aghaliat)

 

Le 16/05/2009

 

Travail - Pain - Liberté - État soviétique

 

Visitez notre site:

http://www.fadaian-minority.org

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 07:01

                                      COMMUNIQUE DE ROUGES VIFS ILE DE France

Charles Hoareau, 1er responsable de ROUGES VIFS 13 et responsable syndical dans les Bouches du Rhône, est en gardé à vue depuis ce matin suite à une plainte de la direction d’ODEMA, entreprise de nettoyage qui a refusé de reprendre les salariés de l’entreprise sous-traitante précédente.

Malgré des décisions des Prud’hommes favorables aux salariés, ODEMA refuse de se plier à ces décisions de justice et les privent ainsi de leur salaire depuis novembre 2007. Suite à une manifestation pour protester contre ce déni de justice, Charles Hoareau a été convoqué ce matin à un commissariat de Marseille. Il est depuis en garde à vue. C’est inadmissible !

L’épisode que nous avons vécu la semaine dernière avec nos camarades d’EDF/GDF d’Ile de France nous a montré qu’un pouvoir aux abois était prêt à toutes les machinations pour faire taire ceux qui contestent son allégeance au Capitalisme plus prédateur que jamais.

L’affrontement entre le capital et le travail s’aiguise dans ce contexte de crise du capitalisme et ses serviteurs sont en train de franchir une étape dans la répression. Il est urgent d’arracher Charles des griffes de cette police et de cette justice de classe et la solidarité de tous les Rouges Vifs Ile de France lui est acquise.

« La crise, c’est eux, la solution, c’est nous ! », et ils ne nous feront pas céder avec leurs tentatives d’intimidation. C’est en bloquant nos salaires, en privatisant et en sous-traitant à tout va qu’ils ont engendré des profits avec lesquels ils ont spéculé et ont conduit à cette crise qu’ils veulent nous faire payer ! C’est précisément en inversant la tendance que nous pouvons sortir du marasme : Il faut augmenter tous les salaires et reconquérir des espaces pour le service public !

Comme nos camarades d’EDF/GDF, Charles est un otage pour l’exemple avec la volonté de tous nous museler. L’heure est à l’engagement de tous pour se révolter contre toutes les injustices, pour imposer de nouvelles conquêtes sociales et travailler à mettre fin à la domination du capitalisme, un système de société, qui ne peut satisfaire les besoins de la société et qui répond aux revendications exprimées en cherchant à envoyer en prison les militants de la solidarité, porteurs d’aspirations d’une autre société.

Qu’ils soient convaincus que nous ne lâcherons rien.

 

Paris, le 19 mai 2009

 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 21:46
A tous mes correspondant-e-s pour diffusion la plus large et mobilisation.
Jean-Luc DURIEZ
CGT - Comité chômeurs des Quartiers Nord
06 21 70 60 80
 
Convoqué ce mardi matin au commissariat de Noailles à Marseille, sur plainte de la direction d’ADOMA, Charles HOAREAU a été placé en garde à vue pour son action syndicale CGT aux côtés des salariés de cette entreprise privés de salaire et de travail depuis novembre dernier. C’est une action collective visant à obtenir l’application des décisions de justice en faveur des salariés d’ADOMA, qui est à l’origine de la convocation de Charles. Un rassemblement s’est poursuivi tout l’après-midi devant le commissariat.
 
A 18 heures 30, nous avons appris que Charles restait en garde à vue jusqu’à demain.
 
Une veille citoyenne et militante est organisée devant le Commissariat de MARSEILLE-Noailles cette nuit.
 
UN NOUVEAU RASSEMBLEMENT EST PREVU DES DEMAIN A 7 HEURES DEVANT LE COMMISSARIAT DE NOAILLES.
Partager cet article
Repost0