Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du CDRM / Encyclopédie-Marxiste.com
  • : Blog du site: www.encyclopédie-marxiste.com créer par le CDRM Centre Documentation Recherches Marxistes
  • Contact

Profil

  • cdrm
  • blog du cdrm et du site www.encyclopedie-marxiste.com
  • blog du cdrm et du site www.encyclopedie-marxiste.com

Recherche

Archives

8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 15:40

Premières observations du PRCF sur le résultats des élections européennes- 7 juin 2009

 

            L’aspect principal des européennes en France est l’abstention très majoritaire et en forte hausse de l’électorat en général et de l’électorat populaire en particulier. A ce chiffre, il faudrait ajouter les 781 000 votes nuls : au total, 61,5% des électeurs ont ainsi délégitimé les élections au « parlement » supranational. Loin d’avoir manqué à leur devoir citoyen comme le prétendait la campagne médiatique de culpabilisation, des millions d’électeurs ont de fait boycotté l’élection supranationale, comme l’ont fait d’ailleurs la grande majorité des autres habitants de l’UE : des chiffres à comparer avec la participation massive au référendum de 2005 qui avait vu l’éclatante victoire du « non »….

 

Ainsi, malgré la censure totale qui a frappé les partisans de l’abstention citoyenne, malgré le harcèlement politique d’Etat dont les électeurs, y compris les jeunes des lycées publics, ont été la cible sur le thème de la pseudo-« citoyenneté européenne », la majorité des électeurs a fait la grève des urnes. De manière de plus en plus consciente, les Français, à l’avant-garde desquels se trouve la classe ouvrière, portent condamnation de la sacro-sainte « construction européenne ». Plus éveillés politiquement que la gauche et l’extrême-gauche établies, la classe ouvrière saisit de mieux en mieux que l’UE n’est qu’une dictature capitaliste, destructive du progrès social, des nations, de la paix et de la démocratie. En particulier, les Français n’ont pas oublié la manière dont l’UMPS en France, puis le « parlement » européen, ont violé le Non souverain émis par notre peuple en mai 2005 en adoptant le traité de Lisbonne.

 

Avec l’abstention-sanction à 60%, un seuil politique a été franchi : en France et en Europe, l’électorat populaire, a compris qu’il n’y a définitivement rien de bon à attendre de l’UE. Après le non de mai 2005 à l’euro-constitution, c’est la seconde rupture citoyenne et de classe majeure de notre peuple avec cette « construction européenne » capitaliste et supranationale qui est le vrai programme commun de l’UMP, du MODEM, du PS et des « Verts », Cohn-Bendit en tête. La fracture de classe s’aiguise dans le pays entre les « élites euroconstructives » de tous bords, et la nation laborieuse : là est la donnée politique majeure sur laquelle une alternative progressiste doit faire fond à l’avenir.

 

Cette abstention massive est d’abord l’effet de l’expérience sociale cruelle subie par notre peuple depuis les traités de Rome et de Maastricht, avec leur cortège de casse sociale généralisée. Sans bien entendu revendiquer la paternité de cette abstention massive, le PRCF est fier, avec ses moyens modestes, d’avoir mené une campagne militante dynamique en direction des masses pour l’abstention citoyenne. Il a ainsi contribué à rendre vie à l’idée léniniste d’avant-garde populaire en lançant des mots d’ordre percutants, axés sur le retrait de la France de l’UE et pour une République sociale et souveraine en marche vers le socialisme.

 

Les résultats des partis établis, qui ont tous joué leur rôle de rabatteurs de l’UE, doivent être fortement relativisés car tous ceux qui ont cautionné l’élection supranationale sont visés par l’abstention-sanction.

 

Parti « majoritaire », l’UMP qui regroupait l’essentiel des droites, n’obtient que 12% des inscrits. Au demeurant, l’avenir du pays se jouera dans les luttes de l’automne, et non dans le consensus droite/PS/Verts du « parlement » non représentatif de Strasbourg.

 

Le PS est de plus en plus REJETE par la classe ouvrière qui ne lui pardonne pas d’avoir voté le traité de Lisbonne, de piloter la mondialisation capitaliste à travers Strauss-Kahn (FMI) et Lamy (OMC) et d’être un pilier de cette intégration européenne qui tue notre pays. Le PS est à la fois déserté par les ouvriers et par ses électeurs « bobos », que le pouvoir UMP fait tout pour rabattre vers le social-libéral Cohn-Bendit. Comme toute la social-démocratie européenne (le SPD allemand est en chute libre), le PS est entré dans une crise potentiellement explosive. Cela peut être une chance pour le mouvement populaire si et seulement si les vrais communistes s’unissent pour appeler ensemble à sortir la France de l’UE, pour accuser le capitalisme, refuser l’euro-riminalisation du communisme et avancer la perspective d’une société socialiste.

 

Cependant, une partie des classes moyennes, et c’est préoccupant, se détache du PS pour se tourner vers les ultra-européistes de Cohn-Bendit, dont la campagne a été cyniquement dopée par les sarko-médias. Il faut démasquer cet anticommuniste de toujours, qui est aux avant-postes de la casse de l’euro-fédéralisation de la République française et qui veut cyniquement régionaliser tous nos services publics. Quant à Bayrou, il paie son double langage, écartelé qu’il est entre son discours républicain et l’engagement notoirement atlantique, libéral et antinational de son parti de droite, le MODEM.

 

Enfin, les dirigeants de la « gauche de la gauche » peinent à « vendre » leur mensongère « réorientation sociale de l’UE », qu’il s’agisse du NPA, qui fait un score médiocre, ou du PC « euroconstructif » qui ne se sauve qu’en apparence en se dissolvant dans le Front de gauche et en s’effaçant derrière Mélenchon. Celui-ci ne cache d’ailleurs pas sa volonté de construire une nouvelle social-démocratie « de gauche » sur les ruines du PCF, dont certains dirigeants ne demanderaient pas mieux. En réalité, dans les villes ouvrières l’abstention-sanction frappe aussi les euroréformistes du « Front de gauche » (à Calais, ville de l’ex-maire « communiste » et eurodéputé Jacky Hénin, seuls 18% des électeurs se sont déplacés !).

 

Le FN fait à nouveau des scores inquiétants, notamment dans les régions ouvrières où l’industrie est cassée au nom du libre-échange européen. Certes, la politique xénophobe de l’UMP nourrit l’extrême droite, mais surtout, il est irresponsable que la gauche et  l’extrême gauche établies abandonnent le drapeau national au FN : il faut au contraire, comme le firent les Communards, Jaurès et le PCF de Sémard, Thorez, Duclos et Frachon, afficher le patriotisme républicain et l’internationalisme prolétarien car le combat pour une issue socialiste à la crise est inséparable du combat pour l’indépendance nationale.

 

Le PRCF, qui a lancé des appels unitaires à l’abstention avec d’autres organisations communistes, mais aussi avec des organisations et personnalités républicaines non communistes, propose aux communistes qui ont milité pour l’abstention et même à ceux qui ont finalement voté pour Mélenchon-Buffet, de lancer ensemble une campagne de masse pour sortir la France de l’UE du capital. Cela permettrait de catalyser dans l’action la renaissance du vrai PC indépendamment de l’appareil du PC euroconstructif, qui est pieds et poings lié au PS et au « parti de la gauche européenne »…

 

Le PRCF invite aussi les républicains à débattre de la nécessité d’un Front Républicain pour l’Alternative populaire, patriotique et progressiste, qui passe là encore par l’appel à résister à Sarko-MEDEF, à dénoncer la fascisation du pays, et à sortir la France de l’UE du capital.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 06:07
Objet: [Les communistes - Parti communiste genevois] Les  nouveautés


Bonjour,
Voici la lettre d'information du site:

                                   

                    " Les communistes - Parti communiste genevois " 

                                            ( http://www.lescommunistes.org )

                              

                                                  Nouveaux articles
         


** Rejoignez-nous ! **
par  les communistes
- 29 mai 2009

Être adhérent-e du Parti communiste genevois, c'est être au coeur d'une formation moderne et démocratique, rassemblant des Genevoises et des Genevois de tous âges et de toutes origines. Notre mouvement populaire se construit avec chacun et chacune.


http://www.lescommunistes.org/spip.php/IMG/unosek.org/unosek/en/IMG/doc/spip.php?article1046


** ICI téléchargez l'initiative pour un droit de révocation des élu(e)s **

- 29 mai 2009


http://www.lescommunistes.org/spip.php/IMG/unosek.org/unosek/en/IMG/doc/spip.php?article1217


** Les mensonges de Reporters sans frontières sur Cuba  **
par  Salim Lamrani
- 28 mai 2009


Le 20 mai 2009, Reporters sans frontières a publié une déclaration sur Cuba dans laquelle elle affirme que « n'importe qui peut naviguer sur Internet sauf s'il est Cubain ». Pour étayer son propos, RSF présente une vidéo filmée en caméra cachée d'une scène où un Cubain se voit interdire l'accès à Internet dans un hôtel. L'organisation ajoute qu'un « internaute risque jusqu'à 20 ans de prison s'il publie un article (...)


http://www.lescommunistes.org/spip.php/IMG/unosek.org/unosek/en/IMG/doc/spip.php?article1218


** SIGNEZ l'initiative populaire pour un référendum révocatoire **
par  les communistes

- 25 mai 2009

Une extension des droits démocratiques

L'instauration d'un Référendum révocatoire permettant de révoquer les
mandats des Conseillers d'Etat, des conseillers administratifs, des maires,
des adjoints aux maires constituerait une extension des droits
démocratiques, le peuple pouvant non seulement élire ces derniers, mais
aussi les destituer avant la fin de leur mandat. Le référendum révocatoire
pourrait notamment être utilisé en cas de non-respect de la volonté
populaire, de (...)


http://www.lescommunistes.org/spip.php/IMG/unosek.org/unosek/en/IMG/doc/spip.php?article1214



** USA : athées et fiers de l'être **
par  Laurie Goodstein

- 24 mai 2009

Plus que jamais les athées d'Amérique prennent langue et s'expriment, même ici, en Caroline du Sud.

http://www.lescommunistes.org/spip.php/IMG/unosek.org/unosek/en/IMG/doc/spip.php?article1216



                                               Nouvelles brèves
       


* LIBERTE SYNDICALE - Unia a obtenu le réengagement de sa déléguée
licenciée par Manor !
*

- 29 mai 2009

Manor doit réengager provisoirement Marisa Pralong, la vendeuse-militante
congédiée à mi-février. Dans un arrêt daté de mardi, la Chambre des
relations collectives de travail « ordonne » en effet à Manor « la
réintégration de Mme Pralong » dans l'attente du jugement sur le fond du
litige, à savoir (...)


http://www.lescommunistes.org/spip.php/IMG/unosek.org/unosek/en/IMG/doc/spip.php?breve787

Partager cet article
Repost0
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 06:03

Attac et la confédération paysanne ont publié un communiqué commun sur la grippe A-H1N1 qui révèle leur conception du développement

( http://www.france.attac.org/spip.php?article9914).

 

 

 Bien que déclarant qu’il n’existe aucune certitude sur l’origine du virus, tout le communiqué est structuré autour de l’affirmation que l’industrie agro alimentaire est responsable de l’épidémie. L’origine du virus : Attac et la confédération paysanne n’en savent rien, mais ils en sont surs ! Nous sommes aux antipodes de la démarche scientifique qui élabore des conclusions à partir de données établies, vérifiables. Cohn-Bendit de son coté déclare dans le Monde du 28/04 que « l’épidémie de grippe porcine est une crise de notre mode de vie, une crise de dégradation écologique ».


Tout part de l’identification au Mexique du premier cas supposé de grippe A à La Gloria dans l’Etat de VeraCruz. Une entreprise US dirige l’un des plus grands élevages de porcs dans des conditions d’hygiène déplorables. Cette entreprise s’est délocalisée au Mexique après avoir été condamnée au USA pour non respect des normes sanitaires. L’Etat mexicain est en état de déliquescence, la police fortement corrompue est incapable de protéger les citoyens, il n’est donc pas surprenant que les normes sanitaires et sociales ne soient pas respectées par les entreprises. Rappelons que ce sont les Etats qui sont chargés de les faire respecter ces normes. Dans le cas de La Gloria, l’association entre l’émergence de la maladie et l’élevage n’a pas été établie. Les porcs n’étaient pas malades de la grippe et n’étaient pas porteurs du virus. La transmission porc-homme dans le cas de la grippe A H1N1 n’a jusqu’ici pas été démontrée. Un cas de grippe antérieur de 15 jours à celui de La Gloria a été répertorié au Mexique. Dans le cas de La Gloria ce n’est pas l’agro-industrie qui est en cause mais les conditions de son exploitation. D’après Pascal Vannier de l’AFSA « D’après les dernières affirmations de l’OMS, aucune personne porteuse du virus H1N1 n’a été contaminée par des porcs. Les élevages de porcs ne sont donc pas mis en cause dans la diffusion de cette nouvelle grippe…Par ailleurs, on sait que ce virus contient un mélange de séquences génétiques provenant du porc, du poulet et de l’homme. L’hypothèse la plus probable est donc qu’il s’est produit un mélange à partir du contact entre ces trois espèces. Où, et quand ? On n’en sait rien » (Le Monde du 5 Mai). Il poursuit « dans les grands élevages où les conditions de biosécurité sont strictement appliquées et où il existe un système de filtration absolu de l’air empêchant les virus d’être introduits par voie respiratoire, le risque est moins grand que dans certains élevages de type extensif, en contact avec la faune sauvage, pour lesquels il est beaucoup plus difficile de gérer l’introduction de maladies exotiques ou épizootiques. En dehors des installations « modèles » les mesures de biosécurité sont mises en place dans des élevages de type industriel. Epidémiologiquement, ceux-ci présentent donc les meilleures conditions pour limiter les risques d’introduction du nouveau virus. En revanche, s’il se trouve dans une même région un grand nombre de porcs et qu’un virus exotique y est introduit du fait d’une défaillance des mesures de biosécurité, alors oui, la situation peu contribuer à amplifier la multiplication de l’agent pathogène ».
La grippe « classique » qui fait dans le monde entre 200 000 et 400 000 victimes chaque année part du sud ouest de la Chine où se mêlent une multitude d’élevages artisanaux de porcs et de volailles à proximité de concentrations urbaines importantes et dans des conditions sanitaires douteuses. L’agro-industrie était dans ses limbes quand la grippe dite espagnole de 1918 fit ses ravages.


Les épidémies virales contrairement à ce que pense Cohn-Bendit ne datent pas d’aujourd’hui. Elles apparaissent avec la domestication animale et la formation des villes. Les virus vivent avec leur temps, ils prennent l’avion, ce qui accroît leur dissémination.


A quel siècle Attac, la confédération paysanne, Cohn Bendit veulent ils nous ramener pour éviter les épidémies virales ?


Quelle idéologie sous tend leurs positions ?


Tout ce monde prétend s’attaquer aux multinationales et à la mondialisation. Ce qu’ils mettent en cause ce n’est pas la mondialisation conséquence de la recherche d’un taux profit maximum que les groupes industriels n’arrivent plus à atteindre dans le cadre national, mais la mondialisation conséquence de l’augmentation de la productivité due à l’introduction de technologies de plus en plus performantes. La mondialisation a deux aspects, un qui est découle de la nature de classe de la société et l’autre qui est la conséquence d’une production de plus en plus efficace. La technologie permet de produire plus à moindre coût, ceci n’est pas nouveau. La production finit par dépasser les capacités d’absorption du marché national, ceci d’autant que la politique de déflation salariale réduit la demande intérieure. D’où la conquête des marchés étrangers. La mondialisation qui est la guerre économique élargie à toute la planète, entraîne une salarisation et une exploitation accrues ainsi qu’un drainage de plus en plus massif des richesses vers le capital. Face à la violence sociale qui en découle, il y a deux attitudes possibles. Une qui consiste à s’attaquer à l’ordre économique et social, l’autre qui consiste à remettre en cause la technologie conceptualisée comme arme de la mondialisation. Il s’agit de revenir à un ordre économique ancien dans lequel une technologie rudimentaire permet en agriculture de satisfaire un marché local ou tout au plus régional. D’où la valorisation des AMAP ces formes désocialisés de la production agricole, de l’agriculture dite biologique qui nous ramène au début du 19e siècle.


Ce mouvement est l’exact copier coller des mouvements qui dans la première moitié du 19e siècle luttaient contre la prolétarisation en brisant les machines accusées d’être responsables de l’exploitation et de la déqualification du travail. Que deux cents ans après les mêmes idéologie refont surface en dit long sur les pertes de repères qui affectent la société.
C’est l’idée même de progrès qui est mise en cause. Il ne peut y avoir progrès social sans progrès scientifique et technologique. Le développement social implique la création de richesses qui repose sur la technologie. Le progrès technique abaissent les coûts de production et libère du travail vivant. Le réemploi du travail vivant dans la production amplifie et diversifie la création des richesses. Le chômage n’est pas la conséquence de l’introduction de nouveaux procédés technologiques mais du taux élevé d’accumulation du capital. C’est ce taux qui détermine l’emploi. Soit on lutte contre la nature de classe de la société, soit on lutte contre l’idée même de progrès. Pour Attac comme pour la confédération paysanne, l’adversaire ce sont les travailleurs scientifiques qui par la nature de leur activité contribuent à produire de la technologie. Pour Thomas Coutrot de la direction d’Attac, « ce sont des alliés objectifs du capital ». Les biotechnologies, le nucléaire, les nanotechnologies, sont condamnés, comme outils créés par les multinationales pour asseoir leur domination.
A l’association technologie/multinationales Attac oppose un monde de petits producteurs indépendants. Il s’agit de revenir à un passé lointain idéalisé. Attac n’a jamais eu pour prétention de rompre avec le capitalisme, mais uniquement de le régulariser.
Il est consternant que le PCF et le journal l’Humanité entretiennent l’irrationnel en accompagnant en permanence cette idéologie en mettant en avant Attac et la confédération paysanne et en passant sous silence leurs positions anti-nucléaires (la confédération paysanne est fondatrice de l’association sortir du nucléaire) et en prenant pour argent comptant la pseudo-science et le discours catastrophiste des multinationales environnementalistes (Greenpeace, WWF, Les amis de la terre, …) et de leurs filiales françaises financées par les groupes capitalistes internationalisées et le ministère de l’environnement.


Le recul des idées de classe laisse le terrain libre à l’irrationnel. Les conséquences vont bien au delà de la compréhension des mécanismes sociaux économiques qui régissent la société.
Beaucoup de forces occupent le terrain laissé libre par la rétraction des idées de classe. Elles entretiennent la peur de la modernité, et sous couvert de la défense d’une nature sacralisée visent à pérenniser l’ordre capitaliste occidental.


 


Gilles Mercier
Travailleur scientifique, syndiqué CGT.
Membre du PCF

Partager cet article
Repost0
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 05:50

Nous ne voterons pas le 7 juin

Parce que l’Union européenne est par nature antisociale, qu’elle a été créée et développée pour détruire les acquis des peuples, qu’alors que la crise du capitalisme mondialisé montre qu’il est urgent de rompre avec ce système, elle n’a d’autre but que de le perpétuer,

Parce que l’Union européenne est par nature atlantiste et belliciste, et, loin des mensonges sur l’Europe puissance indépendante, fournit des supplétifs aux USA dans leurs guerres contre les peuples (Yougoslavie, Afghanistan, Irak…),

Parce que l’Union européenne est par nature antidémocratique, vouée à nier les souverainetés nationales, conditions nécessaires du débat démocratique à l’intérieur de chaque peuple et de coopérations internationales mutuellement avantageuses, dont l’ALBA, en Amérique latine, donne l’exemple,

Parce que c’est donc une imposture de prétendre que cette Union peut être dotée d’un parlement où la voix des citoyens se ferait entendre, et que nous refusons de lui donner cette caution pseudo démocratique,

 

Parce que nous avons voté non à cette Union européenne le 29 mai 2005, que la volonté souveraine du peuple a été violée par l'adoption du Traité de Lisbonne, et que nous n’acceptons pas d’élire de pseudo députés chargés d’appliquer cette copie presque conforme du traité que nous avons rejeté

 

Parce que nous prenons le suffrage universel au sérieux, et n’admettons donc pas de participer à son détournement pour élire une assemblée qui agira contre l’intérêt, la volonté et la souveraineté des peuples qu’elle prétend représenter,

Parce qu’aucune des listes en présence n’envisage même ce qui s’impose, la sortie de la France de l’UE, qui rendra à son peuple sa souveraineté, dont sa monnaie, et que c’est le seul moyen d’exprimer cette revendication, Nous ferons le 7 juin ce que des millions de Français, des dizaines de millions de citoyens des autres peuples qui subissent l’UE, s’apprêtent à faire : nous nous abstiendrons. C'est un acte grave, mais c'est parce que nous sommes profondément attachés au droit de vote, que nous refusons de le voir galvauder par son usage contre la démocratie, pour plébisciter les institutions de l'UE. Cette abstention, que le pouvoir et les media traitent comme une preuve de désintérêt et d’incivisme à combattre par la propagande, est un acte de lutte pour la démocratie, contre le capitalisme qui la bafoue, dans le prolongement de nos luttes de l’hiver et du printemps. En s’abstenant, le peuple ne montre certes pas qu’il n’est pas démocrate : il utilise le seul moyen à sa disposition pour exprimer qu’il refuse d’appeler démocratie un système conçu pour abolir sa souveraineté, pour perpétuer la domination d’une minorité.

 

Le 7 juin, chaque abstention comptera.

Le 29 mai 2009.

Premiers signataires :

 Léon LANDINI (président du PRCF, ancien officier FTP-MOI),

Jean CALVARY (secrétaire de Rouges-Vifs Ile de France),

 Michel DECOURCELLES (Coordination Communiste 59/62),

Guillaume SUING (Rassemblement des Cercles Communistes),

Claude BEAULIEU (militant communiste, pdt du Comité Valmy),

Daniel ANTONINI (resp. inter. PRCF),

Nicolas AUNIS (JRCF étudiant dans le Calvados),

ISABELLE BALLON (bur. RV Idf, retraitée SNCF),

Jean-Louis BERTRAND (anc. Militant PCF Rateau la Courneuve),

Alain CHANCOGNE (militant du communisme, anc. élu et resp. du PCF en Gironde), Dominique D’HENRY (bureau RV IdF, salariée licenciée de la Samaritaine), Aurélien DJAMENT (PRCF 44, chercheur CNRS),

Michel DUPUY (bur. RV IdF, cadre administratif, syndicaliste),

Vincent FLAMENT (PRCF, réd. chef d’Initiative communiste),

Georges GASTAUD (dir. PRCF),

Simonne GOËNVIC (bur. RV IdF, anc. Cons de Paris et du IIe, anc. mil. com. au Crédit Lyonnais),

Ivan GUEIT (RV IdF, cheminot),

Jean-Pierre HEMMEN (dir. PRCF),

Jean-Claude HOUSEAUX (PRCF, médecin, anc. CF PCF Pasde-Calais),

Guy HERVY (bur. RV IdF, cheminot retraité),

Annie LACROIX-RIZ (PRCF, professeur d’Histoire à Paris VII),

Emmanuel LYASSE (bur. RV IdF, historien, anc. resp. de l’UNEF en Sorbonne), Éric LYNEN (bur. RV IdF),

Antoine MANESSIS (PRCF, Isère),

Michel MICHOT (bur. RV IdF, anc. dirigeant (démissionnaire) de la CNL),

Frédéric MOUGIN (bur.RV IdF, plate-forme d’Orly),

Serge PORTEJOIE (bur. RV IdF, postier retraité),

Jean-Pierre PAGE (anc. mb CC PCF, 1982/2000)

Pierre PRANCHERE (PRCF, dép. communiste honoraire, anc. dép. européen, anc. maquisard FTP),

Astrée QUESTIAUX (PCF, étudiante à Paris),

Jany SANFELIEU (PRCF, Yonne),

Bernard SABOURIN (RV IdF, cheminot),

Roger SILVAIN (PRCF, Hauts de Seine),

Jacques TOURTAUX (militant syndicaliste cheminot retraité, Reims)

Partager cet article
Repost0
4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:25

POLE POSITION du POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE en FRANCE

31 MAI 2009

Le PS en général et Ségolène Royal en particulier

rivalisent avec Sarlozy dans l’euro-casse de la France républicaine

   En chute dans les sondages, le parti "socialiste" a tenté vainement d'afficher son unité au meeting de Nantes.


   Ce fut d'abord le discours scandaleux de l'ultra-supranationaliste S. Royal invitant le futur parlement européen à faire un putsch institutionnel, à se transformer en Constituante des "Etats-Unis d'Europe" en violant une deuxième fois (après l'adoption parlementaire du Traité de Lisbonne) le Non catégorique du peuple français à la constitution européenne.


  Sans utiliser les mêmes termes, Martine Aubry, digne fille de  l'eurocrate Delors, père de la rigueur budgétaire et du désastreux euro, est allée dans la même direction. Les dirigeants du PS n'ont d'yeux que pour "l'Europe XXL", et que mépris pour la rapide destruction de leur propre pays, livré à l'euro-broyage des acquis sociaux, de la laïcité républicaine, du maillage territorial hérité de la Révolution, du pouvoir d'achat populaire, de l'emploi industriel et de la fonction publique. Sans oublier la casse de la langue française au profit de la politique euro-patronale d'anglophonisation totalitaire du continent: d'ailleurs le meeting du PS était pitoyablement placé sous le signe de l'anglophonisation snobinarde de la France puisque la tribune officielle portait le mot d'ordre "first the people!" (ils ne croient pas si bien dire !).


  Comment d'ailleurs le PS pourrait-il défendre la souveraineté de la nation et le monde du travail alors que deux de ses éminents dirigeants, Pascal Lamy (directeur de l'OMC) et D. Strauss-Kahn (directeur du FMI) pilotent la mondialisation capitaliste pour le plus grand malheur des peuples?

 

   Que les dirigeants du Front de gauche, PCF en tête, n'aient pas rompu politiquement avec la social-eurocratie du PS, montre combien "l'alternative" proposée par le FG est illusoire et politicienne.
   Que la fausse extrême gauche du NPA et de LO appelle à réorienter dans un sens progressiste l'Empire européen, cette nouvelle prison des peuples, au lieu d'en sortir pour engager une rupture révolutionnaire nationale et internationale, en dit long sur le « sérieux » politique des euro-trotskistes.


   En revanche il est réjouissant que la base populaire socialiste et communiste s'apprête à s'abstenir massivement pour sanctionner le viol du 29 mai 2009 par l'UMPS, mais aussi pour signifier le REJET populaire de la "construction européenne" 100% impérialiste, cléricale, fascisante, anticommuniste et antinationale, tout en condamnant du même coup Sarkozy, lequel se comporte de plus en plus comme le brutal proconsul de l'Europe, préposé à la désintégration de son propre pays.

 

L'abstention citoyenne, l'abstention sanction est le seul moyen de DELEGITIMER l'Europe supranationale, d'impulser les luttes sociales, de briser les chaînes (parti socialiste européen, parti de la gauche européenne, Confédération européenne des syndicats) attachent le mouvement ouvrier et populaire aux grands monopoles capitalistes qui pilotent à leur seul profit la sacro-sainte "construction européenne".

 

Le 7 juin, pour défendre le vote exprimé par le suffrage universel en mai 2005 et aussitôt violé par l'UMPS, soyons fiers de nous abstenir et de dire ainsi M... à ceux qui détruisent notre pays, nos emplois et nos acquis.


      Plus que jamais le PRCF dont la campagne de masse (affichage, tractage, présence aux usines…) fait mouche dans la classe ouvrière, et qui tout son possible pour aider les communistes à s'unir sur l'abstention militante et pour encourager les républicains au refus de vote progressiste, appelle le peuple de France à préparer un tout autre 1789 que celui qu'a évoqué à Nantes la bien-nommée Royal, nouvelle Marie-Antoinette de l'Europe réactionnaire: un 89 de lutte qui prendra tôt ou tard la direction d'une sortie de l'UE entraînant une révolte généralisée des peuples de notre sous-continent, ouvrant la voie au socialisme.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 08:45

Les mensonges de Reporters sans frontières sur Cuba

 

 

Par Salim Lamrani

 

 

            Le 20 mai 2009, Reporters sans frontières a publié une déclaration sur Cuba dans laquelle elle affirme que « n’importe qui peut naviguer sur Internet… sauf s’il est Cubain ». Pour étayer son propos, RSF présente une vidéo filmée en caméra cachée d’une scène où un Cubain se voit interdire l’accès à Internet dans un hôtel. L’organisation ajoute qu’un « internaute risque jusqu'à 20 ans de prison s’il publie un article ‘contre-révolutionnaire’ (article 91) sur des sites Internet et cinq ans s’il se connecte illégalement a Internet ». Enfin, RSF rappelle que « Cuba reste la deuxième prison du monde pour les journalistes après la Chine » en soulignant que « 24 professionnels des médias » sont « emprisonnés sous le prétexte fallacieux d’être ‘des mercenaires à la solde des Etats-Unis1’ ».

 

 

            Il est aisé de mettre RSF face à ses contradictions. En effet, alors que l’organisation parisienne affirme qu’aucun Cubain ne peut se connecter à Internet, elle met en lien… « le texte de la bloggeuse Yoani Sanchez », qui vit à Cuba et qui se prononce ouvertement contre le gouvernement de La Havane à travers Internet. Comment Sanchez fait-elle pour s’exprimer si elle n’a pas accès à Internet ? Sa dernière intervention date du 27 mai 2009. Elle s’est également exprimée le 25 mai, le 23 mai, le 22 mai, le 19 mai, le 18 mai, le 16 mai, le 15 mai, le 13 mai, le 10 mai, le 9 mai, le 7 mai, le 6 mai, le 4 mai, le 2 mai, le 29 avril, 28 avril, 27 avril, 26 avril, 25 avril, 23 avril et 21 avril 2009. Ainsi, dans le mois précédant la publication de la déclaration de RSF sur Internet à Cuba, Yoani Sanchez a pu se connecter, depuis Cuba, au moins 18 fois à Internet2.

 

 

            RSF n’hésite pas à se contredire d’une publication à l’autre. Ainsi, dans un rapport de mars 2008 au sujet des journalistes indépendants à Cuba, l’entité parisienne souligne que « le blog de Yoani Sánchez s’inscrit dans un portail plus vaste, Consenso/Desdecuba.com, animé par cinq blogueurs et un conseil de rédaction de six personnes. Son objectif est essentiellement de commenter l’actualité politique du pays. Le site peut se targuer d’avoir franchi la barre de 1,5 million de clics en février dernier après un an d’existence, dont 800 000 vont au blog Generacion Y. Plus impressionnant encore, 26% des visiteurs sont domiciliés à Cuba, en troisième position derrière les États-Unis et l’Espagne3 ». Une simple question : Comment « 26% de ses lecteurs qui sont Cubains » peuvent-ils consulter le blog de Sanchez si Internet leur est interdit4 ?

 

 

RSF a utilisé ainsi un cas isolé d’un seul hôtel cubain par le biais d’une caméra cachée pour généraliser l’interdiction d’Internet à l’île tout entière et stigmatiser les autorités cubaines. Ironie de l’histoire, dans son intervention du 23 mai 2009, Yoani Sánchez affirme « que nous avons mené une enquête avec une douzaine de blogueurs dans plus de quarante hôtels de la ville. A l’exception de l’Occidental Miramar, tous ont affirmé ne pas avoir connaissance de la régulation qui interdisait l’accès des Cubains à Internet ». La bloggeuse favorite des médias occidentaux contredit ainsi de manière flagrante les allégations de RSF5.

 

 

            RSF affirme ensuite que toute personne publiant un article critique à l’égard du gouvernement cubain est passible de 20 ans de réclusion et cite en guise de support à ses propos l’article 91, sans fournir davantage de précisions. Que dit l’article 91 du Code pénal cubain ? Le voici dans son intégralité : « celui qui, au nom d’un Etat étranger, réalise un acte dans le but de porter atteinte à l’indépendance de l’Etat cubain ou à l’intégrité de son territoire, sera passible d’une privation de liberté de dix à vingt ans ou de la peine capitale ». Comme cela est aisément constatable, RSF n’hésite aucunement à mentir de manière éhontée. L’article en question n’interdit nullement la publication d’analyses au caractère hétérodoxe sur Internet. Il ne limite aucunement la liberté d’expression. Il sanctionne les actes de trahison à la patrie 6.

 

 

Cela reviendrait à utiliser l’article 411-2 du Code pénal français (« Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents soit des troupes appartenant aux forces armées françaises, soit tout ou partie du territoire national est puni de la détention criminelle à perpétuité et de 750000 euros d'amende ») ou l’article 411-4 (« Le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d'entreprendre des hostilités ou d'accomplir des actes d'agression contre la France ») pour accuser le gouvernement de Nicolas Sarkozy de répression contre les internautes7.

 

 

Par ailleurs, il suffit de consulter le blog de Yoani Sánchez, extrêmement critique à l’égard des autorités cubaines ou de lire les écrits des opposants pour se rendre compte du manque de fondement de l’accusation portée par l’organisation parisienne.

 

 

            RSF certifie également que tout Cubain est passible de « cinq ans s’il se connecte illégalement à Internet ». Ici, l’entité française se borne à émettre une affirmation péremptoire sans même prendre la peine de citer un texte de loi qui, bien évidemment, n’existe pas. Une nouvelle fois, RSF assène une contre-vérité.

 

 

            Enfin, RSF réitère la même rengaine en assurant que « 24 professionnels des médias » sont « emprisonnés sous le prétexte fallacieux d’être ‘des mercenaires à la solde des Etats-Unis1’ ». L’organisation est incapable de faire preuve de cohérence et de rigueur dans ses propres documents. En effet, dans la version espagnole de l’article, elle ne parle plus que de « 19 détenus8 ». Mais les chiffres importent peu, la mystification est une nouvelle fois double. D’une part, sur les « 24 professionnels des médias » cités par l’organisation, un seul dispose d’une véritable formation de journaliste : Oscar Elias Biscet. Les autres n’avaient jamais exercé le métier avant d’intégrer l’univers de la dissidence. D’autre part, ces individus n’ont pas été condamnés pour avoir émis une production intellectuelle subversive mais pour avoir accepté les émoluments financiers offerts par Washington, passant ainsi du statut d’opposant à celui d’agent stipendié par une puissance étrangère, commettant par la même occasion un grave délit sanctionné non seulement par la loi cubaine, mais par le code pénal de n’importe quel pays du monde. Les preuves à cet égard sont multiples : les Etats-Unis reconnaissent financer l’opposition interne cubaine et leurs propres documents officiels l’attestent, les dissidents confessent recevoir une aide pécuniaire de la part de Washington et même Amnesty International avoue que les personnes emprisonnées ont été condamnées « pour avoir reçu des fonds ou du matériel du gouvernement américain pour des activités perçues par les autorités comme subversives ou faisant du tort à Cuba9 ».

 

 

            RSF n’est pas une organisation digne de crédit car son agenda est avant tout politique et idéologique. Comme cela est constatable, il est aisé de mettre l’organisation parisienne face à ses contradictions et de dévoiler ses manipulations. Par ailleurs, RSF ne peut jouir d’aucune légitimité car elle reconnaît être financée par la National Endowment for Democracy (NED) qui n’est rien d’autre que l’officine écran de la CIA selon le New York Times  qui notait en mars 1997 que la NED « a été créée il y a 15 ans pour réaliser publiquement ce que la Central Intelligence Agency (CIA) a fait subrepticement durant des décennies10 ».

 

 

Notes

 

 

1 Reporters sans frontières, « ‘N’importe qui peut naviguer sur Internet… sauf s’il est cubain’ », 20 mai 2009. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=31379 (site consulté le 20 mai 2009).

 

 

2 Yoani Sánchez, Generación Y. http://www.desdecuba.com/generaciony/ (site consulté le 24 mai 2009).

 

 

3 Claire Vœux, Cuba. Cinq ans après le « Printemps noir », les journalistes indépendants font de la résistance, Reporters sans frontières, mars 2008. http://www.rsf.org/IMG/pdf/Rapport_Cuba.pdf (site consulté le 20 mai 2009).

 

 

4 Reporters sans frontières, « Cuba : rapport 2008 », http://www.rsf.org/article.php3?id_article=26080 (site consulté le 20 mai 2009).

 

 

5 Yoani Sánchez, « ‘Sentada’ blogger », Generación Y, 23 mai 2009. http://www.desdecuba.com/generaciony/ (site consulté le 27 mai 2009).

 

 

6 Ley n°62, Código Penal de Cuba, Libro II, Artículo 91, 29 décembre 1987. http://www.acnur.org/biblioteca/pdf/4417.pdf (site consulté le 24 mai 2009).

 

 

7 Code Pénal Français, Partie législative, Livre IV, Titre 1er, Chapitre 1er, Sections 1 & 2.

 

 

8 Reporters sans frontières, « “Cualquiera puede navegar por Internet...salvo los cubanos”, 20 mai 2009. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=31383 (site consulté le 26 avril 2009).

 

 

9 Amnesty International, « Cuba. Cinq années de trop, le nouveau gouvernement doit libérer les dissidents emprisonnés », 18 mars 2008. http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/cuba-cinq-ann%C3%A9es-de-trop-le-nouveau-gouvernement-doit-lib%C3%A9rer-les-dissid(site consulté le 23 avril 2008).

 

 

10 Salim Lamrani, Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009), à paraître.

 

 

 

Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris-Descartes et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a publié, entre autres, Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008). Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009) et comporte un prologue de Nelson Mandela.

 

Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; salim.lamrani@parisdescartes.fr

 

 

 

>

Partager cet article
Repost0
1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 08:40

Tchad : Radio Allemagne : débat sur le conflit tchadien entre le Ministre de la Communication M.HISSEIN, Mr S. GARBA de la CPDC et Dr LEY-NGARDIGAL, SG de l’ACTUS/prpe.

 

Suite aux récents combats entre les Forces gouvernementales tchadiennes et celles de l’Union des Forces de la Résistance(UFR), la Radio Allemande (Voix de l’Allemagne) a organisé dans son émission « l’Arbre à palabre » le 27 mai dernier, un débat passionné entre le Ministre tchadien de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Mr Mahamat HISSEIN, Mr Salibou GARBA, porte-parole de la CPDC et  Dr LEY-NGARDIGAL, Secrétaire Général de l’ACTUS/prpe.

Il ressort de cette confrontation médiatique les  conclusions suivantes :

 

1-     Monsieur le Ministre Mahamat HISSEIN réitère l’arrogance atavique du gouvernement. Il décline la responsabilité des guerres sur les ambitions  personnelles des Leaders politiques et réaffirme le refus du pouvoir de toute conférence inclusive de paix en privilégiant la multiplication des accords individuels.

 

2-     Le Porte-parole de l’opposition démocratique intérieure, la CPDC, Mr Salibou GARBA, reconnaît implicitement l’absence d’une véritable démocratie au Tchad où règne la caporalisation de la population. Il soutient les accords de syrte que s’ils étaient appliqués, devraient déboucher sur la tenue d’une conférence inclusive de paix.

 

3-     Le Dr LEY-NGARDIGAL, Secrétaire Général de l’ACTUS/prpe  a stigmatisé la pléthore des accords parcellaires ou individuels déjà signés  et qui se sont tous terminés sur un constat d’échec. Pour cause de leurs violations systématiques par le Président Déby. Selon cet opposant inflexible et radical, l’unique alternative rationnelle pour arrêter le génocide du peuple vieux de 19 ans par ce régime dictatorial, est la légitime lutte armée menée par toutes les Forces de résistance nationale et  celles de l’UFR pour le mettre hors d’état de nuire.

 

Suivre l’intégralité du débat :

 

Après ouverture du lien ci-dessous, avancer le curseur jusqu'à la valeur (30:05 ) afin d'écouter directement le débat.
 
http://www.dw-world.de/popups/popup_single_mediaplayer/0,,4129239_type_audio_struct_11563

 

 

Le Secrétaire à la Communication de l’ACTUS/prpe

Josué NDONINGA

06 64 95 62 18

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 08:03

De l’intolérance bouddhiste

Elisabeth Martens

 

Nous voudrions vous faire part de notre indignation face à l’activisme dalaïste (groupes pro-indépendance du Tibet) qui rôde en nos contrées occidentales. Par trois fois cette année, nos conférences et cours ont été soudainement annulés par les organisateurs à qui « nous avions été dénoncés » (termes explicitement usités !) par la gente dalaïste.

 

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

Le 21 mai 2009

 

 

Les organisateurs de nos interventions, curieusement tous en connexion étroite avec notre noble « gauche engagée » (proches du PS, des Laïcs, et même du PCF !) ont pris peur devant les menaces de troubles que nos opinions auraient pu causer en leurs demeures. Il est vrai que plusieurs de nos conférences se sont terminées dans des crises de larmes ou d’hystérie de la part du public (mais c’était parmi les verts bio !). Nous sommes particulièrement scandalisés (mais finalement peu étonné) que dans un pays, ou une Europe, que l’on dit de « libre pensée » et de « libre expression », une opinion différente de la « norme » puisse devenir un délit « à dénoncer ».

 

Le sujet de notre délit ?1. le fait que nous nous prononcions contre l’indépendance du Tibet, et ce en avançant des arguments historiques et géopolitiques.

 

Pour beaucoup d’occidentaux, cela nous range automatiquement dans le « camp des prochinois » et nous donne une image que le « tout un chacun » interprète comme agressive, répressive, voire violente. C’est, à l’évidence, un manque de raisonnement qui frise le ridicule, mais cela n’a pas l’air d’inquiéter grand monde, pas même la majorité de nos intellectuels de gauche (socialistes, verts, progressistes, et autres). Cependant, ce qui nous paraît encore plus dérangeant est que, en raison de notre réflexion politique, nous soyons accusé de menacer l’intégrité du peuple tibétain, voire de l’attaquer ! Or nos travaux ne concernent que le développement du Tibet et de ses habitants ; y ayant circulé à de nombreuses reprises ces dernières années (depuis 1991), nous faisons part de ce que nous y observons. Cependant nous soutenons, avec arguments à l’appui, que dans la situation actuelle, le développement du Tibet ne passe pas par son indépendance. En effet, l’indépendance du Tibet signe inévitablement l’éclatement de la Chine : elle entraînera avec elle celle du XinJiang, puis celles de la Mongolie et de la Mandchourie, suivies de l’isolement d’une Chine rabougrie autour de son bassin central. Pour l’Occident, cela ferait d’une pierre deux coups : fin du socialisme en Asie et ouverture du gigantesque marché chinois à nos multinationales. C’est exactement ce à quoi prétendent les puissances occidentales qui voient dans la fulgurante ascension de l’économie chinoise un spectre d’envergure, dirigé par un système politique et social encore plus dérangeant et auquel nos dirigeants n’osent pas même réfléchir. Nous pensons que les Tibétains seraient les premiers touchés par le paupérisme qu’entraînerait inévitablement cette « révolution orange » à la sauce aigre-douce.

 

2. le fait que nous expliquions, avec preuves à l’appui, le rôle politique particulièrement répressif que le clergé bouddhiste a exercé sur plus de 95% des Tibétains (serfs et esclaves), pendant un millénaire.

 

Ces faits ne sont pas nouveaux, mais ils sont systématiquement tus ou minimisés par les dalaïstes, or l’institution bouddhique du Tibet fut une des plus scandaleusement intolérante, cruelle, arrogante, usurpatrice, et de plus, défendant une religion polythéiste et dogmatique. De nombreux historiens ont mis à jour les exactions du haut clergé bouddhiste au Tibet, mais cela ne semble pas toucher outre mesure notre gente bien pensante qui n’y voit qu’affres d’un lointain passé révolu. Faut-il rappeler que parmi les relations proches de Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama (l’actuel !) se comptent Pinochet, G.W.Bush, Jean-Paul II, Haider, Serrano, pour ne citer que les plus illustres. Faut-il rappeler que Sa Sainteté le DL, à l’instar de l’autre Sainteté, celle du Vatican, condamne indifféremment l’homosexualité, l’avortement, le suicide et l’euthanasie ? Faut-il rappeler d’où viennent les moyens financiers qui permettent aux centres du bouddhisme tibétain de s’installer en contrées occidentales, qui dans des châteaux, qui dans d’immenses domaines privés, qui dans d’anciennes chartreuses, etc. ? Faut-il rappeler le « contrat » conclu entre le gouvernement américain et le DL, dès avant son exil de 1959, qui a fait de lui le pion orange des américains dans une partie d’échec qui se joue essentiellement entre les USA et la Chine, et où les Tibétains ne sont que des figurants de seconde zone ?

 

3. le fait que nous démystifions la « bouddhomania » occidentale en démontrant, entre autres, que le bouddhisme est une religion de salut comme toute autre.

 

Or le DL et ses lamas, judicieusement répartis en Occident, ne cessent de nous répéter que le bouddhisme n’est pas une religion, mais une philosophie de vie, une méthode pour trouver le bonheur, etc. Au final, peu nous importe qu’il soit une religion ou non (bien que nous n’adhérions à aucune religion), mais nous dénonçons le discours du DL qui associe consciemment et consciencieusement le bouddhisme tibétain au dharma (enseignement originel du bouddha), et ce depuis qu’il s’est lancé dans une vaste campagne de marketing défendant les couleurs d’un Tibet indépendant (fin des années septante). Bien sûr, le bouddhisme tibétain est porteur du dharma, comme toutes les autres écoles bouddhistes (osons l’espérer !), mais il est aussi et surtout le bouddhisme qui s’est le plus éloigné du dharma. Pourquoi le DL s’y est-il pris de cette manière ?... parce qu’à cette époque de marasme idéologique, nos intellectuels étaient certes prêts à avaler et digérer une « philosophie de vie » ou un « athéisme qui embrasse l’absolu », mais non une religion, et encore moins une institution religieuse dont les déviances s’avéraient encore plus profondes que celles du clergé chrétien. Le DL, qui avait conclu un accord tacite avec les américains, se devait de réunir la gente bien pensante de l’Occident autour de l’idée de l’indépendance du Tibet. Assimiler le dharma au bouddhisme tibétain allait séduire bon nombre d’intellectuels. De plus, cela renforçait l’image charismatique du DL, image du roi- père responsable de son peuple torturé et disséminé, image d’un roi-dieu déchu de son trône et chassé par les horribles diables rouges à queue fourchue (du PCC, bien sûr). C’est un archétype qui a fonctionné à merveille et qui, depuis cinquante ans, éveille la compassion dans l’inconscient de nos intellectuels. Apparemment, c’en est resté à leur inconscient : dès qu’on ose toucher aux clichés concernant le bouddhisme et le Tibet, on se fait taper sur les doigts, voire insulter, menacer, expulser !

 

Notre travail déplait et dérange. [1] Nous en sommes désolés ; devrons-nous nous excuser d’avoir une opinion différente de ce qui est séant de dire et de penser ? Notre travail déplait et dérange simplement parce que nous avons choisi comme position de départ de constater la réalité actuelle : le Tibet est une province chinoise, devenue une des cinq Régions Autonomes de la Chine en 1965. Partant de ce constat, il nous a paru peu intéressant de tergiverser à propos de faits historiques, toujours sujets à interprétation (l’Histoire est encore une science humaine, peu exacte à l’heure actuelle !... voyez par exemple les diverses interprétations concernant les Croisades) ; nous ne les avons cependant pas évité et les avons développé longuement dans nos travaux . Plusieurs historiens et tibétologues en Occident avancent des interprétations historiques comme des faits indiscutables et, dès lors, se perdent dans des discours ethniques jugés par eux éthiques. Quant à nous, il nous a semblé plus intéressant de mettre momentanément entre parenthèses les discussions à propos de l’Histoire, et d’étudier les différentes réactions suscitées par le « conflit sino-tibétain » : réactions des Tibétains, des Chinois et des Occidentaux.

 

1. Réactions des Tibétains, mais de quels Tibétains parlons-nous ? S’agit-il des six millions de Tibétains vivant en Chine ou des 120.000 Tibétains vivant hors de Chine ? Leurs réactions sont bien différentes. Les six millions de Tibétains vivant en Chine ne désirent certainement pas revoir le clergé bouddhiste se réinstaller au pouvoir, même si une majorité d’entre eux seraient heureux du retour du DL comme représentant religieux. Ils considèrent toutefois que l’agitation autour de la question de l’indépendance du Tibet leur est nuisible ; ils la ressentent comme un sujet d’inquiétude car leurs préoccupations immédiates sont d’ordre social et économique et, actuellement, leur développement dépend du gouvernement local tibétain et du gouvernement central chinois. Tandis que la communauté tibétaine en exil, soit environ 120.000 personnes issues majoritairement des classes dirigeantes de l’ancien Tibet (haut clergé et noblesse marchande) est d’un tout autre avis, bien que actuellement cet avis soit divisé. Pour les uns, qui suivent en cela le DL, la revendication d’une indépendance radicale est prématurée et ils optent plutôt pour une « autonomie poussée » (mais si on analyse de plus près ce que cela signifie, on ne voit pas très bien la différence avec une indépendance réelle) grâce à des méthodes pacifistes. Les autres, faisant partie pour la plupart de générations plus jeunes, revendiquent une indépendance radicale et n’écartent pas la possibilité de prendre les armes contre la Chine. En tout cas, tous sont d’accord pour exercer leurs revendications non pas sur la province tibétaine (ou Région Autonome), mais sur ce qu’ils appellent le « Grand Tibet », soit une surface double de la province tibétaine, ou un quart de la Chine.

 

2. Réactions des Chinois, mais de quels Chinois parlons-nous ? Les Chinois « de la rue » ne s’intéressent guère à la question tibétaine. Par contre, la masse de plus en plus imposante d’universitaires et d’intellectuels soutient le gouvernement chinois. Le gouvernement chinois est radicalement fermé à toute discussion à propos de l’indépendance du Tibet et ne veut entendre aucun discours séparatiste. Ce n’est pas nouveau… déjà en 1911, SunYaTsen, en proclamant l’avènement de le République chinoise, a dit que la force de la Chine viendrait de l’unité de ses cinq nationalités : les Han, les Mandchous, les Mongols, les Ouïgours et les Tibétains, qui devraient rester soudées comme les cinq doigts d’une main. Pour la Chine, le Tibet a été annexé à la Chine lors de la dynastie mongole des Yuan au 13ème, et est devenu une des 18 provinces de la Chine sous la dynastie mandchoue des Qing au 18ème. Depuis lors, le Tibet n’a pas changé de statut et ce n’est certainement pas sous la pression des américains qu’il en changera.

 

3. Réactions des Occidentaux, mais de quels Occidentaux parlons-nous ? « Monsieur et Madame Tout le Monde » n’ont cure de la question tibétaine, tout comme les Chinois. Par contre, les intellectuels ont un avis assez tranché sur la question mais, bizarrement, un avis identique à celui des médias. Il est pourtant connu de notre gente intellectuelle que les médias ne font qu’obéir aux exigences du marché et, en général, la gauche est la première à dénoncer ces « chiens de garde ». Rien que le fait que les médias divulguent, depuis cinquante ans, les mêmes infos sur le sujet, sans une once de nuances ou de remise en question, devrait leur mettre la puce à l’oreille : ne s’agit-il pas d’une manipulation de l’opinion publique (une de plus) ? Même chose pour les gouvernements occidentaux : ils ne font qu’obéir aux exigences du marché, mais faut-il pour autant classer nos dirigeants parmi les « intellectuels » ?

 

Notre travail n’est certes pas très apprécié en Occident, et ce pour plusieurs raisons : nous ne nous limitons pas à mettre en lumière un nœud géostratégique de portée internationale, mais nous touchons à une zone sensible des « convertis au bouddhisme », celle où le domaine public se mêle au domaine privé dans un flou pas toujours artistique. Une portion non négligeable de notre classe moyennement fortunée et relativement bien pensante a fait sienne le bouddhisme comme chemin spirituel, soit. Mais il se fait que, simultanément, elle a épousé la cause tibétaine sans même s’en rendre compte, c’est-à-dire sans analyse politique, puisque l’élan spirituel était son guide… et c’est exactement ce qui était visé par le marketing dalaïste ! Ce que nous dénonçons, c’est l’utilisation politique que fait le DL (et ses lamas éclairés) de sa religion. Il se présente comme un être éminemment spirituel, il présente le bouddhisme tibétain comme profondément spirituel, il présente les Tibétains comme un peuple baigné de spiritualité, or tout cela est faux, bien entendu (il faut vraiment être naïf ou idiot pour croire qu’un Tibétain est plus ou moins spirituel qu’un pygmée, qu’un auvergnat ou qu’un bruxellois !). En outre, si le DL rajoute plusieurs couches de sérotonine à sa spiritualité, ce n’est même pas dans le but de soutenir les Tibétains ou de défendre le Tibet, non, c’est pour justifier un conflit beaucoup plus vaste qui se trame entre l’Occident et la Chine. Lorsque nous mettons cet enjeu politique et économique à nu dans nos conférences et que nous montrons l’implication du DL, c’est le tollé : comment ose-t-on confondre la « spiritualité pure » qui émane du saint personnage et des intrigues financières de haut niveau ? C’est pourquoi, régulièrement, nous sommes censurés et pointés du doigt comme des « terroristes de la pensée bouddhiste », des « vilipendeurs de la cause tibétaine », des « spécialistes autoproclamés qui ne s’intéressent au Tibet que pour mettre en avant leur propre idéologie », etc. !

 

Restez vigilants, chers amis, vous ne vous doutez pas à qui vous avez affaire !… heureusement, il existe une liste des suspects, rangés par ordre alphabétique, où nous avons l’honneur de figurer aux côtés de Michael Parenti (sociologue américain), Jean-Luc Mélenchon (sénateur français), Danielle Bleitrach (sociologue communiste), Michel Collon (journaliste indépendant), Domenico Lesurdo (philosophe qui n’a pas sa langue en poche, enfin un !), etc. [2] Cela fait plaisir de n’être pas tout seuls ! Aurons-nous bientôt aussi notre nom dans le très saint Kalachakra (un des textes fondamentaux du bouddhisme tibétain), au même titre que les pires ennemis de la « Bonne Doctrine » (entendez, le bouddhisme, bien sûr) ? Sont cités dans le texte, à éliminer d’emblée : « Adam, Hénoc, Abraham, Moïse, Jésus, Mani, Mohamed et Mathani » [3] . Certes, nous voilà bien entourés ! Mais, tout cela ne prête-t-il pas à sourire ?... ou à pleurer de honte devant tant de bêtise ?… En tout cas, cela nous fait dire haut et fort que, loin de la tolérance et de l’esprit libre-exaministe, signes distinctifs du bouddhisme du bouddha (le dharma), le clergé du bouddhisme tibétain, suivi par les mouvements pro-indépendance du Tibet, exercent une censure sévère dès que l’on touche aux limites permises de l’histoire du Tibet, de son clergé, de son dalaï et de ses trompettes.

 

Notes

[1] En français : « Histoire du bouddhisme tibétain, la compassion des puissants », El. Martens, L’Harmattan 2007 ; « Tibet, au-delà de l’illusion », J-P. Desimpelaere, El. Martens, Aden 2009 ;www.tibetdoc.eu. En néerlandais : « Tibet, het land van roepers », J-P.Desimpelaere, Epo, à paraître en 2009 ; http://infortibet.skynetblogs.be

 

[2] www.tibet-doc.org/vigilance : remarquez que l’adresse du site, créé plus récemment que le nôtre, ressemble à s’y méprendre au nôtre (www.tibetdoc.eu), à un tiret près !

 

[3] Banerjee B., « Kalachakra-tantra », Calcutta 1985

 

Source: Tibetdoc

 

Partager cet article
Repost0
28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 06:01

Pôle de Renaissance Communiste en France

 

SOLIDARITE ENTIERE DU PRCF AVEC CHARLES HOAREAU,

dirigeant CGT mis en garde à vue à Marseille pour son action syndicale légitime aux côtés des travailleurs

 

APPEL A L'UNITE DES COMMUNISTES CONTRE LA FASCISATION DU REGIME

 

Dès qu'il a connu l'arrestation et la mise en garde à vue à Marseille de Charles Hoareau, dirigeant CGT et figure de la lutte des travailleurs privés d'emploi, le PRCF a personnellement signifié à Charles, par l'entremise de Georges Gastaud, secrétaire national, sa totale solidarité face à cette déclaration de guerre de l'Etat policier sarkozyste et patronal au mouvement syndical ouvrier de classe.

 

Il est évident que la fascisation de notre pays est en train de franchir un cap. Il ne suffit plus à l'Etat UMP, fidèle exécutant du MEDEF, de l'U.E. et du capitalisme international, de réduire le droit de grève des cheminots et des enseignants, d'incriminer des citoyens pour délit d'outrage au chef de l'Etat, de renforcer tous azimuts l'appareil répressif de classe (fusion de la DST et des RG pour surveiller le mouvement social, entraînement de l'armée à la contre-guérilla urbaine, etc.), il ne suffit plus à l'U.E. et à l'UMP d'appeler à criminaliser le communisme tout en réhabilitant la colonisation, le pouvoir sarkozyste engage directement la persécution contre les syndicalistes de lutte de classe ainsi que les étudiants les plus combatifs, contre lesquels Pécresse et Darcos appellent à la répression. Rappelons qu'il y a à peine quelque jours, sans réaction digne de ce nom des confédérations (CGT incluse), le pouvoir avait fait embastiller 74 syndicalistes EDF-GDF, du jamais vu depuis les années 40.

 

La responsabilité par défaut de la fausse gauche est patente : ni le PS, ni le PCF, ni le NPA n'ont le courage d'appeler un chat un chat et de dénoncer la nature fascisante de ce régime, qui a eu l'audace de convoquer à VICHY une réunion pan-européenne des ministres en charge de l'immigration.

 

Quant aux états-majors syndicaux ils continuent de ronronner et de proposer un calendrier de luttes sciemment démobilisateur, ils continuent de palabrer dans de pseudo-"négociations" avec ce régime DANGEREUX et INFREQUENTABLE pour des syndicalistes décents, attachés aux libertés syndicales élémentaires, alors même qu'on met en garde à vue un dirigeant national de la CGT.

 

Le PRCF n'en appelle que plus fortement l'ensemble des organisations qui se réclament du communisme à se rencontrer rapidement pour décider de mesures d'action. La division ne peut que faciliter le durcissement en cours du pouvoir contre les communistes, les cégétistes de classe et contre tout le mouvement populaire à un moment où Sarkozy s'imagine (à tort) en avoir fini avec le mouvement étudiant, mais où le mécontentement et la combativité restent forts et progressent partout, des salariés du public et du privé aux agriculteurs en passant par la jeunesse.

 

Oui la classe ouvrière et la jeunesse ont besoin d'entendre MAINTENANT une parole communiste UNITAIRE pour les appeler au combat de classe, tous ensemble et en même temps, Sarko-MEDEF et son UE de malheur et pour défendre les syndicalistes et communistes harcelés par le pouvoir.

 

Rencontrons-nous, camarades, pour combattre ensemble la criminalisation du communisme et du syndicalisme de lutte de classe en France et en Europe.

 

Rencontrons-nous pour réagir immédiatement et tous ensemble à la moindre atteinte aux libertés frappant un militant syndical ou un communiste.

 

Rencontrons-nous pour exiger ensemble la sortie de l'UE, cette prison des peuples !

 

Rencontrons-nous pour dire clairement aux masses ce qu'est le régime UMP et pour dénoncer la fausse gauche qui feint de s'opposer mais accompagne en réalité la fascisation du pays.

 

Et dans l'immédiat, agissons ensemble pour la levée des poursuites contre Charles Hoareau qui n'a fait que son devoir de défense des salariés en lutte contre un patronat cupide et sans scrupule.

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 07:18
Ci-dessous une vidéo réalisée lundi matin lors du rassemblement au Palais de Justice de Bruxelles pour le reprise du procès dhkp-c.

 
Partager cet article
Repost0