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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 11:51
 

Déclaration du Front Syndical de Classe

 

TOUS ENSEMBLE LE 7 SEPTEMBRE DANS L’ACTION

 

UNITÉ POUR LE RETRAIT DU PROJET DE CASSE DES RETRAITES

Protection sociale, salaires, emploi,  services publics,  libertés :

une seule voie pour gagner, l'action sur les revendications de la base

Après un 24 juin d'une très forte intensité, la journée d’action du 7 septembre s'annonce exceptionnelle de participation et de combativité. En effet, la colère populaire continue de grandir contre la casse des retraites et plus généralement contre un pouvoir ultra-minoritaire qui n’a de cesse d’attaquer l’emploi, les services publics, la protection sociale, les salaires et le pouvoir d’achat… afin de soutenir les profits des monopoles capitalistes : les entreprises du CAC 40 qui ont présenté leurs résultats au premier semestre 2010 ont plus que doublé leurs profits par rapport à 2009 (33,1 milliards d’euros contre 14,7) tandis qu’elles sont à l’origine de la forte augmentation des prix de base.

Et de nombreux appels à la grève et de nombreuses déclarations de syndicats et de structures territoriales (intersyndicales départementales, UL, UD, régions CGT) confirment que le mot d’ordre qui s’exprime à la base est :

RETRAIT DU PROJET SARKO-MEDEF DE CASSE DES RETRAITES !

De leur côté, les directions syndicales réunies à nouveau le 23 août en intersyndicale ne reprennent pas cette exigence (à part FO), tout en essayant de ne pas perdre le contact avec leurs bases. Pour Chérèque, « la loi ne doit pas être votée en l'état. Nous arracherons tout ce que nous pourrons pendant le débat parlementaire. » (Télégramme de Brest, 20 juillet). Les déclarations de Bernard Thibault ne doivent pas être non plus prises à la légère : «Sur les retraites, l'exécutif va devoir bouger» mais "je refuse qu'on s'inscrive dans une stratégie du tout ou rien. Parler de grève générale, c'est une stupidité." (Mediapart et Le Monde, juillet 2010).

Ne soyons d’ailleurs pas dupes : juillet et août ont été propices aux discussions clandestines entre les émissaires syndicaux et Soubie, l'homme de l'Elysée pour le social, afin de trouver un consensus sur quelques aménagements à la marge du projet Sarko (en réalité le projet européen de Barcelone 2002 signé par Chirac et Jospin) ne touchant rien au fond, c'est-à-dire la retraite à 67 ans à l'horizon 2020 nivelant tous les régimes par le bas.

 

Pour les états-majors réunis depuis des années dans la Confédération Européenne des Syndicats et le syndicalisme de collaboration entre partenaires sociaux, la ligne est claire : pas de retrait du projet euro-gouvernemental, négociation sur les moyens de la régression.

Dans ces conditions, avec pour seule perspective le 7 septembre et une nouvelle réunion intersyndicale le lendemain, nous risquons de repartir dans le schéma de 2009 ou du premier semestre 2010 avec comme résultat l'enterrement automnal des luttes.

Rien n’est joué, tout dépend de la base

Toutefois, rien n’est joué à l’avance, si les travailleurs et les militants syndicaux prennent les choses en main à la base comme cela s’est fait en 1968. Le 16 mai au soir, les gars de Billancourt réunis en meeting dans l'île Seguin déclenchaient la grève générale sans demander aucune autorisation à personne. 48 heures après, le pays comptait 10 millions de grévistes et la classe ouvrière remportait le plus grand succès revendicatif du 20ème siècle avec 1936, face au général de Gaulle qui avait une autre stature que le sieur Sarko.

Même si la direction CGT n’a malheureusement plus rien à voir avec ce qu’elle était à l’époque, ce chemin gagnant pour la classe ouvrière existe toujours. Aujourd’hui aussi, c’est l’ensemble du monde du travail qui est en effervescence, des salariés des Services Publics dégraissés et étranglés aux salariés du Privé précarisés, délocalisés, surexploités en passant par les étudiants aux aides réduites et aux frais de scolarité qui explosent, les retraités qui subissent d'année en année la perte de leur pouvoir d'achat, ou la petite production indépendante écrasée par les banques et la grande distribution (petits paysans, petits pêcheurs) ….

Loin d’être une « stupidité » comme le proclame B. Thibault insultant au passage l’héritage de la grande CGT, le « tous ensemble en même temps » privé-public-étudiants est en réalité le seul moyen pour le mouvement populaire de marquer des points et de sortir de l’infernale spirale de reculs sociaux issue de la stratégie du syndicalisme rassemblé privilégiant la négociation et le « dialogue social » sur l’action et la lutte de classe pour gagner.

Pour cela, il faut faire du 7 septembre un grand succès à partir des exigences de la base, en œuvrant dans le même temps à développer les liens avec les peuples en lutte à partir de l’appel de  la Fédération Syndicale Mondiale à faire du 7 septembre une journée internationale contre la crise capitaliste et les sacrifices imposés aux travailleurs.

Mais une journée d’action ne suffira pas. C’est bien une grève reconductible tous ensemble qu’il convient non pas de décréter mais de mettre en débat. Que le soir du 7 septembre dans toutes les entreprises et les bassins d'emploi se réunissent les travailleurs pour décider du sens et des suites de la lutte.

LA RÉGRESSION NE SE NÉGOCIE PAS

LE 7 SEPTEMBRE TOUTES ET TOUS DANS L'ACTION

POUR LE RETRAIT DE LA

CONTRE-REFORME WOERTH-SARKOZY

PRÉPARONS DES MAINTENANT LA SUITE POUR GAGNER

 

 Le Front Syndical de Classe

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 12:47

POINT DE PRESSE

AU SUJET DE LA SITUATION  NATIONALE  ACTUELLE

 

Messieurs les Journalistes,

Chers Camarades et Amis,

 

Depuis son dernier Congrès, la CSTB se devait de communiquer, au-delà de ses militants, avec l’opinion publique nationale voire internationale. Le premier point de presse de ce jour de la CSTB va dans la ligne et l’application des décisions de notre quatrième Congrès ordinaire tenu les 24 et 25 juin 2010. Ce congrès, dans ses résolutions, a décidé que la CSTB et ses militants doivent désormais œuvrer à la révolution dans notre pays pour que s’ouvre effectivement une période de luttes victorieuses pour les revendications matérielles et morales des travailleurs. Cela implique les prises de positions régulières sur la situation socio-politique nationale ainsi que des actions pour sa transformation qualitative.

Comment se caractérise la situation nationale à ce jour et quelles sont les responsabilités des travailleurs ?

La situation nationale est au chaos et au désastre. Un appel du Premier Secrétaire du Parti  Communiste, Philippe NOUDJENOUME, la caractérise à juste titre de déconfiture totale.

Désastre économique, désastre financier, désastre social, désastre politique et, enfin, désastre moral.

L’économie est en panne. La production de coton que le pouvoir de changement a promis relever à 600 000 tonnes traîne autour de 200 000 tonnes. Causes ? Les producteurs désabusés, grugés par des prédateurs postés à tous les détours de la filière en complicité avec les dignitaires de l’Etat qui réservent des prix non rémunérateurs à l’effort du paysan. Les entreprises publiques sont pillées et les audits réclamés par les travailleurs pour leur donner enfin confiance avec l’identification des pilleurs ne sont jamais publiés. Au contraire, le gouvernement de Boni YAYI reprend la politique de privatisation  connue sous le gouvernement de SOGLO avec le P A S.

Désastre au niveau de l’Ecole. Ici, on assiste à un véritable assassinat de l’esprit de la jeunesse et de l’avenir du pays. Boni YAYI, après avoir reconnu lors d’une visite dans une école à Sèmè-Podji qu’avec les Nouveaux Programmes d’Etudes (N P E), le pays va sombrer dans dix ans, reste pourtant sourd à l’interpellation continue de parents d’élèves, de la CSTB de supprimer les N P E.

Le plus grave, avec la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, il est bien révélé de par le monde que le système issu de la  colonisation est toujours en place avec la langue du colon comme seule langue d’instruction. Or, l’UNESCO reconnaît, recommande et, dans notre pays, la CSTB, après le PCB et l’INIREF, se bat pour l’instruction de chacun et de tous dans les langues maternelles.

Au niveau social, la remise en cause des avantages acquis (primes) des fonctionnaires, les salaires de misère des ouvriers et employés dans les entreprises privées, les licenciements abusifs avec la complicité des autorités administratives et judiciaires, les licenciements dans les entreprises publiques (SBEE, SONEB, etc.) alors que les pilleurs de ces entreprises ne sont pas inquiétés. La misère, la faim tenaille le peuple.

Au niveau moral, c’est la descente aux enfers ! L’impunité des pilleurs, l’arrogance de ces prédateurs encensés à longueur des colonnes des journaux et des interviews des radios et télévisions, donc montrés en exemples au peuple, les calomnies et mensonges contre les probes et les intègres présentés comme des « imbéciles qui auraient choisi d’être pauvres », le titre d’honorable attribué à des députés que tout le monde sait qu’ils ont acquis leurs postes à coups de distribution d’argent, de magouille, de fraudes, de manipulations jusqu’à la CENA ou la Cour Constitutionnelle ; bref, la vie politique et sociale des gouvernants a validé l’idée de « gain facile » obtenu par la tricherie, le vol, l’affairisme, la trahison des intérêts nationaux et les hold-up sur les ressources publiques.

L’affaire ICC-Services renvoie au pays cette image de lui-même, l’image forgée par ceux-là qui, en 1990 à la Conférence Nationale, ont décidé de faire du consensus de la tolérance autour de l’impunité des crimes politiques et économiques, le fondement essentiel du Renouveau Démocratique. Les scandales sans fin observés depuis 1990, affaire SONAPRA (Constructions des usines privées des proches des SOGLO avec l’argent de la SONAPRA), vente du domaine du marché de Dantokpa, les affaires Hamani, Titan, Défi-Emplois-Jeunes, Crédits Relais, 70 milliards, SONACOP, avec des incendies répétés au ministère du développement rural pour détruire les preuves sous KEREKOU I et KEREKOU II et, sous Boni YAYI, CEN-SAD, Avion Présidentiel, Machines agricoles… et ICC-Services, braderie des entreprises publiques. Depuis 1990, la vie du pays et des travailleurs est comme une chaîne de scandales, de malheurs et de honte.

Chaque fois, les prédateurs et gangsters d’Etat d’hier se présentent avec l’appui des bailleurs de fonds extérieurs comme les messies du moment, souillent et corrompent avec les butins amassés au cours  des élections frauduleuses. Les travailleurs victimes qui ont combattu le pouvoir failli sont amenés à soutenir leurs anciens pilleurs ! ! ! On assiste comme dans le mythe de Sisyphe à un éternel recommencement, pire à un blocage total des voies d’amélioration des conditions d’existence et de travail des masses laborieuses. Il faut rompre le cercle, il faut détruire le système d’assassinat de l’esprit, de l’économie, de la morale, de la vie tout court du travailleur et du pays.

La C S T B s’est trouvée donc au bout du chemin des luttes seulement et uniquement revendicatives. Nous avons demandé :

-la suppression des N P E en accord avec le sentiment de la majorité du peuple, l’instruction dans nos langues maternelles ;

-l’arrêt des négociations avec le FMI ensemble avec les autres centrales ;

-l’arrêt des privatisations de Bénin Télécom SA, Sonapra, Ocbn, Port, Sobemap, SBEE, SONEB;

-l’arrêt des licenciements dans les entreprises publiques;

-la publication des audits ;

-l’élection et la révocabilité des Directeurs Généraux pour une lutte efficace et populaire contre la corruption;

-la lumière dans les scandales actuels et le châtiment des coupables ;

-la garantie des libertés, le jugement et le châtiment des auteurs de violation des libertés, la réhabilitation des victimes;

-l’arrêt de l’atteinte des acquis en matière de primes !

Le pouvoir de Boni YAYI a rejeté toutes ces revendications, poursuit dans sa politique de négation de ces exigences. Nous observons également qu’aucun des partis ou groupes de partis formés des membres des équipes gouvernementales passées ne soutient aucune de ces revendications. Seul le Parti Communiste du Bénin et ses responsables soutiennent ces revendications et les luttes pour leur satisfaction. Alors, la CSTB dit SUFFIT !!! Chaque fois, les travaillent luttent, fragilisent et détruisent les pouvoirs corrompus et impopulaires et puis, quand sonne l’heure du pouvoir, ils s’arrêtent et laissent des corrompus ou des inconnus sortis de nulle part prendre le pouvoir pour recommencer les mêmes choses contre les travailleurs. Certains comme Boni YAYI vont même jusqu’à nous demander Où étions-nous ?

C’est pourquoi la CSTB dit CA SUFFIT !!! Nous nous engageons désormais pour faire la révolution aux côtés du seul parti qui voit juste en disant qu’il faut changer le système et que le pouvoir véritable doit être aux mains des travailleurs et le gouvernement, un mandataire des travailleurs. La volonté exprimée des travailleurs et des peuples doit être des instructions à exécuter par le gouvernement. C’est le sens vulgaire que l’on donne à la démocratie : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Pour instaurer ce genre véritable de gouvernement, la CSTB a décidé d’y contribuer et appelle les travailleurs à se lancer pour la Révolution. Le gouvernement pour lequel la CSTB lutte doit satisfaire les revendications ci-dessus énumérées. Et aujourd’hui, seul Philippe NOUDJENOUME, avec le G R P ou Gouvernement de Salut National, le prône.

Ce combat pour la C S T B est urgent, d’actualité. Après les scandales, le rejet des revendications populaires,  la destruction de l’Ecole avec les N P E, le pouvoir actuel est fini. C’est ce qui se dit partout. Pire ou mieux, lorsque des députés décident de traduire le Président devant la Haute Cour de Justice, cela signifie que nous n’avons plus de président et que son gouvernement est frappé d’illégitimité, voire d’illégalité totale.  Il faut au pays une autre équipe gouvernementale. Nous adhérons alors à l’appel de Philippe NOUDJENOUME appelant aux Etats-Généraux de la Patrie pour que le peuple se dote d’un nouveau pouvoir.

Messieurs les Journalistes,

Camarades et Chers Amis,

Des esprits malfaisants avaient dit qu’un syndicat ne doit pas faire la politique. Ils ont été confondus et se sont tus ! Ils diront qu’un syndicat ne doit pas participer à la lutte pour la révolution et pour un autre régime politique, pour un gouvernement représentant véritablement les intérêts des travailleurs et du peuple. C’est ainsi qu’en 1963, les travailleurs, après avoir renversé MAGA, ont appelé les militaires à prendre le pouvoir. Il en a été de même en 1967, en 1972. Les efforts du PCB et de la Convention du Peuple en 1989 pour les Comités d’action des travailleurs et du peuple au pouvoir ont été contrecarrés ! Mais, tout ce beau monde qui conseille aux syndicats de rester à l’écart de la révolution, de la lutte pour un pouvoir des travailleurs et du peuple ont encensé la COSATU en Afrique du Sud aux côtés de l’ANC, le syndicat Solidarnosk en Pologne dans la lutte pour un nouveau pouvoir ! Nous à la CSTB, nous avons appris et avons décidé d’être comme la COSATU pour abattre l’apartheid social dans lequel les dignitaires et leurs soutiens impérialistes étrangers au Bénin ont enfermé les travailleurs et la jeunesse de ce pays. Alors, nous demandons à chaque militant de la C S T B, à chaque travailleur de prendre les devants dans son unité de production pour :

-Interpeller les D G et directeurs à venir rendre compte de leur gestion devant les travailleurs ;

-publier les audits ainsi que les résultats des enquêtes de mauvaise gestion ;

-procéder à la confirmation ou au remplacement des Directeurs Généraux.

J’appelle chaque instituteur et institutrice à ne plus appliquer les N P E à la rentrée prochaine.

Commençons aujourd’hui la  construction de la République de demain.

Pour ma part, j’ai décidé d’animer régulièrement, tous les jours s’il le faut, un point de presse pour faire connaître les luttes populaires, les initiatives porteuses d’espoir ainsi que les positions de la CSTB. Que toutes les victimes du régime actuel dont les voix et plaintes ne passent pas dans les journaux, sur les ondes viennent ici à la Bourse du Travail et à partir de 10 heures chaque jour aider à animer le point de presse.

Au combat ! Nous vaincrons.   

                                                               Le Secrétaire Général Confédéral

                                                                     Gaston K. AZOUA

 

CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN

       (CSTB)

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 11:20

La dérive sécuritaire de Sarkozy, ça suffit !

 C’est une surenchère réactionnaire qui mêle amalgame, stigmatisation des étrangers, des gens du voyage, des Roms, sur fond de discours sur « l’insécurité ». Maintenant, il veut déchoir de la nationalité des jeunes français accusés de violence contre la police. Il veut revenir sur le droit à la nationalité française pour les jeunes nés en France, dès lors qu’ils auraient des problèmes avec la justice.

Les propos tenus par le président et des députés de droite sont inacceptables : ils veulent criminaliser des catégories du peuple, des pauvres gens qui vivent dans l’insécurité permanente, la peur des descentes de police. Hortefeux a annoncé que des dizaines de campements « illégaux » seraient vidés par la police dans les prochaines semaines.

C’est une politique de discrimination qu’ils veulent instaurer, entre « français de souche » et ceux qui ne le seraient pas. C’est une politique qui rappelle Vichy : c’est à cette époque que des milliers de « mauvais français » ont été déchus de leur nationalité !

Il enfonce le clou dans sa politique du tout répressif : « la principale cause de la violence, c’est la permissivité » et « les parents manifestement négligents pourront voir leur responsabilité engagée sur le plan pénal».

Mis en difficulté sur de nombreux dossiers, Sarkozy et la droite qui le soutient, veulent instaurer une société de la peur, de la discrimination contre les étrangers pauvres, en reprenant une fois encore les thèses racistes du FN pour les mettre en application. Ca ne résout rien, et surtout pas les difficultés quotidiennes des habitants des quartiers populaires, mais ça crée un climat de tension, ça met en place une Etat policier. C’est la police qui intervient de plus en plus systématiquement pour chasser les personnes et les familles qui refusent d’être expulsés d’un immeuble, comme cela s’est passé à la Courneuve.

L’UE n’a rien eu à redire à cette politique qui discrimine les Roms, victimes des discriminations dans tous les pays, à commencer par la Roumanie.

 Pendant ce temps, les manœuvres autour de l’affaire Bettencourt-Woerth et cie, continuent.

Police contre les pauvres, protection pour les riches.

 C’est la mobilisation qui fera reculer ce gouvernement réactionnaire, ce gouvernement de la destruction sociale, ce gouvernement au service exclusif des riches et des grands actionnaires.

Il faut que la mobilisation soit unitaire et massive.

Cela devient urgent.

 

Paris, 31 juillet 2010

Parti Communiste des Ouvriers de France

pcof@pcof.net – www.pcof.net

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 12:46

V

Commission Provisoire du CC du (nouveau) Parti communiste italien
Lettre ouverte au Bureau Politique du Parti communiste de l'Inde (Maoïste)

Chers camarades,

 

Dans la lettre ouverte que vous avez adressée le 20 mai 2009 au Parti communiste du Népal (maoïste) Unifié [UCPN (Maoïste)], vous invitez les révolutionnaires maoïstes du monde entier à participer au débat sur la stratégie et la tactique que les révolutionnaires maoïstes doivent suivre dans le monde actuel.

Le CPI (m) jouit justement dans le mouvement communiste international d'un grand prestige. Il est donc probable que votre invitation soit suivie par beaucoup de partis, d'organisations et d'individus et détermine un tournant dans le mouvement communiste.

C’est ce que notre Parti souhaite : pour ceci nous adhérons à votre invitation et à notre tour nous vous adressons cette lettre ouverte.

 

Intentionnellement, nous n'entrerons pas dans le sujet des lignes particulières et concrètes suivies par l’UCPN (m) pour mener la révolution de Nouvelle démocratie au Népal. Les succès que le CPN (m) a remportés dans les dix ans (1996-2006) de guerre qu’il a mené dans les campagnes et dans les trois ans suivant l'accord avec « l'alliance de sept parti » (SPA - Seven Parties Alliance] amènent et doivent amener tou-te-s à avoir à une haute estime de la capacité du CPN (m) à mener la révolution dans son pays. Mais au-delà de ceci, seul le Parti qui mène concrètement la révolution dans un pays est en mesure d'appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme aux conditions particulières et concrètes de ce pays. En effet il ne s'agit pas ni seulement ni principalement d’une tâche théorique (de comprendre et interpréter les conditions, les formes et les résultats de la lutte de classe en cours dans le pays), mais d’une tâche pratique (de transformer les rapports de force parmi les classes).

D'intérêt et de compétence commune aux communistes du monde entier sont, par contre, les lois qui gouvernent le développement du système impérialiste mondial et les enseignements universels que l'expérience des 160 ans de vie du mouvement communiste et en particulier l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne et des premiers pays socialistes et les luttes révolutionnaires en cours aujourd'hui dans le monde (y compris au Népal) donnent aux communistes du monde entier.

Autour de ces leçons universelles, il y a aujourd'hui des profondes divergences même parmi les révolutionnaires maoïstes. Un débat franc et ouvert est donc utile et nécessaire. Il contribuera à la renaissance du mouvement communiste dans le monde. Il donnera aux communistes ce dont ils ont besoin pour profiter pleinement des conditions favorables à la révolution prolétarienne créées par la seconde crise générale du capitalisme et en particulier, à partir de l'an dernier, par la phase terminale de cette crise.

 

Si nous considérons la situation au niveau mondial, c’est un fait qui depuis quelques décennies (environ depuis le milieu des années 70) le système impérialiste mondial est entré dans une nouvelle crise générale (économique, politique et culturelle) et qu'encore aujourd'hui le développement des forces communistes et de leur direction sur les masses populaires se produit à un rythme fortement inférieur par rapport au rythme auquel se développe la crise générale du capitalisme. Dans les pays impérialistes et dans beaucoup de pays opprimés la résistance des masses populaires au système impérialiste et à sa crise est encore sans direction ou est dirigée de forces non communistes. Le cas le plus sensationnel est celui des pays arabes et musulmans (Palestine, Liban, Iraq, Afghanistan, Somalie et autres).

Dans cette situation les partis communistes qui obtiennent des victoires dans leur pays proposent aux autres partis communistes leurs lignes particulières comme lignes universelles. Cela s'est passé il y a quelques années avec le Parti communiste du Pérou. Cela se passe aujourd'hui avec le Parti communiste du Népal (maoïste). Des situations analogues ont eu lieu dans le passé : lorsque le Parti communiste russe mena avec succès la Révolution d'Octobre et construisit l'Union soviétique ; lorsque le Parti communiste chinois mena avec succès la Révolution de Nouvelle démocratie en Chine et constitua la République populaire de Chine ; les victoires de la révolution à Cuba, en Vietnam et ailleurs donnèrent lieu à des situations analogues.

Nous avons appris qu'il appartient principalement aux communistes des pays où la révolution n'a pas encore vaincu, d’apprendre des partis qui sont plus avancés. Celui qui cherche principalement à copier, en général combine peu de bon. Lénine et Staline mirent en garde plusieurs fois les partis de l’Internationale Communiste de ne pas copier les Russes, mais d’apprendre de l'expérience des Russes. Les partis communistes qui sont plus avancés font bien de chercher à transmettre aux autres partis le maximum de leur expérience. Mais il est inévitable que dans une grande ou petite mesure ils finissent par parler pour eux-mêmes, par parler dans la langue de leur pays. Lénine au quatrième congrès de l'Internationale Communiste (1922) reconnut que la résolution sur la structure d'organisation des partis communistes, sur les méthodes et sur le contenu de leur travail, votée l'année précédente au troisième congrès, était totalement juste, même excellente, mais incompréhensible et de toute manière irréalisable par les partis de l'IC parce que totalement russe, basée sur les conditions et la mentalité russe : non seulement elle serait restée lettre morte, mais "avec cette résolution nous avons commis une grave erreur, nous nous sommes mêmes coupés la route vers des succès ultérieurs", dit Lénine.

Seuls les dirigeants avec une grande expérience du mouvement communiste international ont réussi à élaborer personnellement, à partir des nombreuses expériences particulières de divers pays, des lois et des principes universels qui ont servi à tout le mouvement communiste. Certainement, un travail collectif, un débat et une recherche à laquelle participent des partis et des camarades de beaucoup de pays, facilitent l'élaboration de lois et de principes universels à partir des expériences particulières de différents pays, pour apprendre tou-te-s, de chaque expérience particulière, ce qu'elle contient d'universel. Ils créent  le contexte plus favorable pour réaliser cette élaboration.

 

Pourquoi le rythme de la renaissance du mouvement communiste, si nous considérons l'ensemble du monde, est-il ainsi lent par rapport au rythme auquel se développe la seconde crise générale du capitalisme ?

Parce que la plupart des organisations et des partis communistes n'ont pas encore une stratégie expressément déclarée et consciencieusement suivie pour mener la révolution socialiste dans leur pays. La plupart des partis des pays impérialistes agissent encore dans une large mesure à l'aveuglette. Beaucoup appliquent des lignes et suivent des méthodes de travail que dans leur pays les partis communistes ont déjà suivies pendant la première vague de la révolution prolétarienne, sans atteindre la victoire. La plupart des partis des pays impérialistes n'ont pas encore fait un bilan des luttes que le parti communiste a mené dans leur pays pendant la première vague de la révolution prolétarienne. Ni n’ont expliqué, en premier lieu à eux-mêmes, pourquoi pendant la première vague de la révolution prolétarienne leurs prédécesseurs n’ont pas réussi à instaurer le socialisme dans leur pays.

C’est un fait : quels partis communistes des pays impérialistes ont expressément déclaré aujourd'hui une stratégie pour instaurer le socialisme dans leur pays, et la suivent consciencieusement et systématiquement ?

 

Guidé par le marxisme-léninisme-maoïsme, notre Parti a élaboré à partir de l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne dans les pays impérialistes et en particulier dans notre propre pays, la stratégie de la guerre populaire révolutionnaire de longue durée, appliquée aux pays impérialistes.

Nous sommes arrivés à cela, grâce à la compréhension de quelques caractéristiques économiques (principalement : les crises par surproduction absolue de capital et les Formes Antithétiques de l'Unité Sociale) et politiques (principalement : le régime de contre-révolution préventive) de l'impérialisme, que pendant la première vague de la révolution prolétarienne n'ont pas été comprises ou n'ont pas été valorisées de manière adéquate par les partis communistes des pays impérialistes et de l’Internationale Communiste. Nous avons exprimé notre conception du monde, notre bilan de l'expérience du mouvement communiste, notre ligne générale et notre méthode de travail dans le Manifeste Programme de notre Parti, publié au printemps de l'an dernier (la version anglaise du MP est trouvable dans la section anglaise des EiLE sur le site Internet http://www.nuovopci.it).

A présent nous appliquons systématiquement cette stratégie dans les conditions concrètes, pour faire de l'Italie un nouveau pays socialiste et contribuer ainsi au succès de la seconde vague de la révolution prolétarienne. Les victoires remportées par les communistes dans les autres pays renforcent notre lutte et sont de grande aide pour comprendre encore mieux la situation et nos tâches, et même de grande aide pratique. Tôt ou tard les victoires que nous remporterons attireront sur l'œuvre que nous menons l'attention des partis frères aussi : alors ils pourront probablement apprendre quelque chose de nous, comme nous apprenons et nous avons appris des autres. Le plus tôt ceci se produira, le plus tôt s'accélérera la renaissance du mouvement communiste. Pour cela nous sommes favorables au débat franc et ouvert au niveau international. Nous sommes favorables à ce que chacun cherche et puisse apprendre aussi de l'expérience des autres. Pour cela nous participons avec toutes les forces dont nous disposons.

 

Tous les partis communistes qui se disent marxistes-léninistes-maoïstes ou même seulement marxistes-léninistes partagent la thèse qu'au niveau mondial au siècle dernier les révisionnistes ont pris le dessus dans le mouvement communiste et ont pris sa direction. Ceci est un fait évident à tous.

Suite à cet événement la première vague de la révolution prolétarienne a peu à peu perdu son élan jusqu'à s'épuiser. Les premiers pays socialistes ont dégénéré et au final se sont soit écroulés (URSS, Europe de l’Est NDLR), soit se sont transformés en leur contraire (Chine, Vietnam NDLR). Presque tous les partis communistes qui ont été formés dans le cours de la première vague de la révolution prolétarienne ont dégénéré et finalement la plupart soit ont disparu soit ont changé radicalement de couleur.

La classe ouvrière et les masses populaires du monde entier ont cédé à la contre-offensive que la bourgeoisie impérialiste a lancée, poussée par la nouvelle crise générale du capitalisme, et ont perdu une grande partie des conquêtes qu’ils avaient remportées pendant la première vague de la révolution prolétarienne. Ceux-ci sont des faits que tous les partis communistes qui se disent marxistes-léninistes-maoïstes ou même seulement marxistes-léninistes reconnaissent et déclarent.

Mais pourquoi les révisionnistes ont-ils pris le dessus sur la gauche dans le mouvement communiste ? La juste réponse à cette question permet aux communistes du monde entier de tirer des leçons importantes sur la stratégie et la tactique qu'ils doivent suivre et renforce la confiance dans la victoire de la révolution prolétarienne. Beaucoup de partis au contraire, se contentent de constater le fait : ce sont les révisionnistes qui ont momentanément gagné et pris la direction du mouvement communiste dans le monde.

Mais la victoire (certes temporaire) des révisionnistes n'était pas du tout un événement prévu et inévitable. Les révisionnistes étaient les porteurs de l'influence de la bourgeoisie et des autres classes réactionnaires dans le mouvement communiste. Ils étaient la droite dans le mouvement communiste. Pourquoi la droite a-t-elle eu le dessus sur la gauche ?

Mao nous a enseigné qu'il est impossible d’empêcher que la bourgeoisie et les autres classes réactionnaires, aussi longtemps qu’elles existent, exercent une certaine influence dans le mouvement communiste. Du reste, pendant la première vague de la révolution prolétarienne, nous avons bien vu que le mouvement communiste exerce également une certaine influence dans le camp de la bourgeoisie.

Mais s'il n'est pas possible éliminer la droite, il est généralement possible à la gauche d’empêcher que l'influence de la bourgeoisie et des autres classes réactionnaires prévale dans le mouvement communiste. Il est possible à la gauche d’empêcher que la droite ait le dessus.

Aux fins de la renaissance du mouvement communiste et de la victoire de la seconde vague de la révolution prolétarienne, il est décisif de découvrir les raisons pour lesquelles au cours de la première vague de la révolution prolétarienne, malgré les grands succès atteints (l'instauration des premiers pays socialistes qui unirent un tiers de l'humanité, la destruction du vieux système colonial, les grandes conquêtes politiques, économiques et culturelles de la classe ouvrière et des masses populaires dans les pays impérialistes, la défaite du nazi-fascisme), la gauche n'a pas empêché la victoire de la droite dans le mouvement communiste : de cette victoire de la droite a dérivé en définitive la ruine d'une grande partie de l'œuvre construite par la première vague de la révolution prolétarienne.

 

Aujourd'hui beaucoup des partis communistes qu'on dit marxistes-léninistes et même des partis qui se disent marxistes-léniniste-maoïstes n'ont pas donné de réponses ouvertes et systématiques à ces questions. Donc ils agissent dans une large mesure à l'aveuglette.

Beaucoup de partis se contentent d'attribuer la dégénérescence et la ruine des premiers pays socialistes qui a suivi, à l'infiltration et aux subversions des États et des agences des pays impérialistes : "les agences occidentales ont infiltré et ont subverti les pays de l'Europe orientale et même l'ex- Union soviétique".

D’autres y ajoutent la dégénérescence des membres et en particulier des dirigeants des partis communistes en une classe bureaucratique, faite de carriéristes et d'individus adonnés aux plaisirs et au luxe.

 En somme les premiers attribuent aux causes extérieures la prééminence sur les causes internes : ce qui ferait de la dégénérescence des premiers pays socialistes, une exception par rapport à la loi de la prédominance des causes internes sur les causes extérieures relevée en nature et dans l'histoire de la société humaine. De plus leur conviction paralyse le mouvement communiste : qu’est-ce qui nous garantit que l'infiltration et les subversions des impérialistes ne ruinent pas notre œuvre dans le futur comme elles l'auraient déjà ruinée dans le passé ?

Les seconds ajoutent une teinte moraliste (carriérisme, luxe, plaisir, etc.) à la vieille théorie semi-anarchiste et anticommuniste de Trotski de la dégénérescence bureaucratique de l'Union soviétique.

En réalité les révisionnistes n'ont pas vaincu parce qu'ils auraient été des carriéristes, des corrompus, adonnés aux plaisirs et au luxe. La droite n'a pas prévalu sur la gauche dans le mouvement communiste, presque dans le monde entier, parce que les hommes par nature, dès qu'ils peuvent, seraient des carriéristes, des corrompus, attirés irrésistiblement par le plaisir et le luxe. Ce sont des conceptions de prêtres. Ce sont des conceptions indignes de communistes. La conception de Trotski repropose la conception anarchiste selon laquelle tout dirigeant est un despote, un profiteur, un exploiteur. En opposition avec la réalité du mouvement communiste qui a mis en lumière (et met en lumière encore aujourd'hui) des milliers et centaines de milliers de dirigeants complètement adonnés à la cause du communisme.

Avec ces conceptions antidialectiques, semi-cléricales et semi-anarchistes, les communistes s’empêchent eux-mêmes de comprendre ses réelles limites propres, de par lesquelles la gauche du mouvement communiste n'a pas pu empêcher que la droite prévale.

En premier lieu ce furent des limites dans la compréhension des conditions, des formes et des résultats de la lutte de classe. Ces limites de compréhension ont à leur tour engendré des limites dans la lutte pratique, ont empêché la gauche de pousser efficacement en avant la lutte de classe. Pour mener de façon efficace la transformation de la société actuelle en société communiste, pour faire la révolution socialiste, il est en définitive indispensable de comprendre de manière suffisamment juste le monde dans lequel on agit : pour être l’initiateur principal de la transformation du monde actuel, le Parti communiste doit être son juste interprète, son interprète le plus avancé, aussi avancé que nécessaire pour donner une réponse victorieuse aux problèmes pratiques que la révolution socialiste doit résoudre pour avancer.

 

Si durant la première vague de la révolution prolétarienne, à partir d'un certain point les partis communistes qui dirigeaient les premiers pays socialistes n'ont plus donné de solutions adaptées aux problèmes de croissance des mêmes pays socialistes et aux tâches relatives à leur rôle de bases rouges de la révolution prolétarienne à niveau mondial ;

si pendant la première vague de la révolution prolétarienne aucun des partis communistes des pays impérialistes n’a élaboré une stratégie adaptée pour instaurer le socialisme dans son pays ;

si pendant la première vague de la révolution prolétarienne beaucoup de partis des pays opprimés ne se sont pas mis à la tête de la révolution de nouvelle démocratie en menant des guerres populaires révolutionnaires de longue durée :

tout ceci révèle les limites que le mouvement communiste international n'avait pas encore dépassé, révèle les limites que le mouvement communiste doit dépasser : limites dans le processus de connaissance des communistes (limites auxquels est exposée aussi la gauche), plus encore que des limites dans le dévouement à la cause (limites caractéristiques de la droite).

En ce qui concerne le Parti communiste de notre pays (le vieux PCI), il nous paraît évident que le motif principal pour lequel Palmiro Togliatti (principal représentant de la droite du vieux PCI) à prévalu dans le PCI ne fut pas, ni son adresse personnelle ni l'inclinaison de la masse des membres de PCI.

Le motif principal fut que les représentants de la gauche (dont le principal était Pietro Secchia) n'avaient pas une stratégie pour instaurer le socialisme dans notre pays : ils naviguaient à vue. Dans l'article publié dans notre revue La Voce (n° 26, Juillet 2007 - www.nuovopci.it) Pietro Secchia et deux importantes leçons, nous avons illustré cette limite de la gauche du vieux PCI dans une phase concrète de l'histoire de notre pays : la victoire de la Résistance sur le nazi-fascisme et l'instauration de la République Pontificale (1945-1948).

Pour aller de l’avant chaque parti communiste doit déterminer et dépasser les limites qui ont empêché la victoire de la révolution prolétarienne dans son pays. Le bilan de l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne, le bilan de l'expérience des premiers pays socialistes, en bref le bilan de l'expérience historique du mouvement communiste est indispensable pour la renaissance du mouvement communiste. C’est un aspect indispensable du débat sur la stratégie et la tactique que les révolutionnaires maoïstes doivent suivre pour mener la seconde vague de la révolution prolétarienne à la victoire.

 

Nous souhaitons que la glorieux Parti communiste de l'Inde (maoïste) [CPI (Maoïste)] développe en ce sens le débat qu’il a lancé avec la lettre ouverte du 20 mai 2009 à l’UCPN (m) et auquel il a invité les révolutionnaires maoïstes du monde entier. Un semblable débat imprimerait un tournant au mouvement communiste, en particulier dans ces mois où le monde entier est bouleversé par la phase terminale de la seconde crise générale du capitalisme et où les masses populaires doivent emprunter une route pour faire face à la situation.

Nous offrons à un semblable débat notre Manifeste Programme. Dans celui-ci, en effet, nous avons mis à disposition de tous les communistes les réponses que nous avons trouvé aux questions que nous avons formulées ci-dessus. Dans l'espoir qu'elles soient utiles aux communistes du monde entier et aussi dans la confiance que leur concours les enrichira, les complétera et, si nécessaire, les corrigera.

 

Nous attendons votre réponse ouverte et adressons au Politburo du CPI (Maoïste) nos salutations révolutionnaires.

 

Commission Provisoire du Comité Central du (nouveau) Parti communiste italien

 

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 07:56

Du Parti communiste de Grèce

Le 30 juin 2010

                            ÉNORME SUCCÈS DE LA GÈVE DU PAME

 

                                               Contre les plus sales méthodes du capital

                                                 énorme succès de la grève du PAME

                                     Une expérience précieuse pour le dur conflit de classe

 

La grève massive couronnée de succès du PAME le 29 juin acquiert une plus grande signification car elle fut confrontée à l'une des plus sales opérations contre le mouvement des travailleurs. La 11è grève des forces orientées sur une base de classe au cours d'une période de six mois a paralysé les fabriques, les lieux de travail, les ports, les stations ferroviaires et les aéroports à travers le pays. Des piquets de grève ont été installés dans de nombreux  lieux de travail.

 

Le port de Piracus une fois encore est devenu le terrain d'un dur conflit de classe. Les unions syndicales orientées sur une base de classe aux  plus bas niveaux des  équipages, les machinistes de la marine marchande et les forces du PAME ont bravement résisté et protégé leur grève. En dépit de l'intimidation exercée par le gouvernement social-démocrate, les armateurs et les autres parties de la bourgeoisie, la grève a été un énorme succès.

Ces forces  ont employé les plus sales méthodes telles que:

         * décisions de justice qui déclarèrent la grève illégale

        *  des mandats d'arrêt contre les syndicalistes du PAME, les dirigeants des       

            unions syndicales des marins

         * une attaque terroriste à la bombe à l'extérieur du local de la direction du  

           PAME à Thessalonique un jour avant la grève visant à intimider les forces

           orientées sur une base de classe.

        * Le terrorisme, la répression et les produits chimiques des forces répressives

           de police et le corps de police du port. En dépit de cela ils ne sont pas

           parvenu à empêcher les forces orientées sur une base de classe de pénétrer

           dans le port dans le but de préserver la grève. Les forces du PAME sont

           parvenus à bloquer la vaste majorité des bateaux. Peu de bateaux ont quitté

           le port "avec le canon à la tête des équipages" mais sans les passagers et

           les véhicules!! En fait ils ont navigué avec l'aide des forces répressives qui

           ont frappé et blessés pas mal  de travailleurs. Les équipages des bateaux                 ont joué un rôle crucial en dépit des extorsions des patrons.

       * Les mensonges des médias bourgeois que  c'est  prétendument le PAME et     les grèves qui ont t porté préjudice au tourisme et non pas  les  mesures du gouvernement  qui ont propagé la pauvreté.

 

Ces méthodes ont rencontré la réponse immédiate des forces de classe et des dizaines de milliers de travailleurs  qui ont protégé avec succès leur grève, avec détermination et discipline.

 

En outre des dizaines de milliers ont participé à la manifestation des grévistes

du PAME à Athènes, qui s'est déroulée à l'extérieur du parlement et également dans les manifestations tenues dans 60 villes à travers le pays contre les mesures destructrices qui allongent l'âge de départ à la retraite, diminuent les salaires et les pensions, libèrent  le seuil des licenciements, augmentent les impôts, étendent la flexibilité dans les relations de travail, gèlent les salaires durant trois années et abrogent les 13 ème  et 14 ème mois de pension.

 

"Ils légalisent le crime contre nos droits à la sécurité sociale, le pillage d'une grande partie de notre revenu. Les pillards accusent leurs victimes de résister aux pillards et de blâmer les pilleurs et ceux qui commettent les crimes. Notre réponse à leur légalité est: la loi ce sont les droits des travailleurs et non pas les profits des capitalistes. Pour cette raison ils auront toujours à  nous faire face" a souligné Yannis Tassoulias, président  de l'union syndicale des travailleurs de la construction, de la plate-forme de la manifestation.

 

La manifestation de la grève du PAME à Athènes, a adressé un appel internationaliste de classe à la classe ouvrière et aux militants des unions syndicales  en Europe, aux syndicalistes qui luttent contre la sévère attaque anti ouvrière les appelant à la coordination de leur lutte et au rejet de l'ETUC compromise et toutes  les forces qui ont désarmé le mouvement des travailleurs au travers la politique de conciliation, de la collaboration de classe et de la soumission.

 

L'expérience de ces luttes conduit à la lutte pour des changements radicaux  toujours plus urgents. La classe ouvrière produit la richesse et  elle doit l'affirmer. Les moyens de production, la richesse doit passer aux mains du peuple. Cet objectif peut renforcer la lutte.

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 07:49

 

 

 

 

 

 

Union des Révolutionnaires-Communistes de France

 

construction du parti

 

federation du nord Section de Dunkerque -

 

 

 

SAUVONS LES POPULATIONS ADOPTONS UN PLAN DE PREVENTION DES RISQUES TECHNOLOGIQUES !

 

LES INDUSTRIELS DOIVENT PAYER !

 

 

 

 

 

 

Après la lettre ouverte du 18 avril 2010 à Sarkozy, par laquelle l’URCF demande au Président de la République de faire adopter le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT)  avant la fin 2010, le hasard faisant bien les choses … la presse locale fait le compte-rendu d’une réunion du CLIC dunkerquois en date du 4 mai !

 

Les cinq collèges de six membres ont élu à la majorité le candidat PS par 17 voix contre 13 voix à celui des salariés, à savoir, le délégué CGT de Polimeri (ENI).

 

Le candidat PS a reçu le soutien des maires, évidemment, mais surtout celui des représentants du grand capital monopoliste de l’industrie dunkerquoise. Cerise sur le gâteau, les représentants des administrations de l’État central, de la Région et du Département … ont eux aussi soutenu le candidat PS … Tout ceci devrait enlever les illusions de ceux qui persistent à croire à la neutralité de l’État au stade actuel de l’impérialisme français.

 

Quant aux illusions diffusées avec persistance sur le PS, parti de gauche, il faut bien admettre que le PS est un parti de la bourgeoisie, mais c’est comme un alcoolique qui s’ignore. (Martine Aubry, haut fonctionnaire, a aussi été directrice générale de Rio Tinto Alcan - ex-Péchiney - sous les ordres de Gandois, président du Medef).

 

Lors de cette réunion du CLIC, on apprend que les salariés et riverains en ont marre de l’absence de transparence du président PS ! Ce dernier réélu, déclare son désir de transparence … et dans la foulée, annonce que le PPRT sera adopté à la rentrée 2010 !

 

C’est se moquer des acteurs du CLIC … mais cela suppose que les limites et les zones de sécurité Seveso ont déjà été décidées par le PS avec les industriels et les administrations dans le dos des salariés et des populations.

 

De notre point de vue

 

D’une part : la sécurité des populations est le principal critère à prendre en compte dans l’adoption des limites et des zones noires, rouges, bleues …

 

Les arrangements économiques, financiers, politiques n’ont pas leur place dans ce débat.

 

A Dunkerque, les enjeux financiers découlant de l’adoption du PPRT sont énormes ; néanmoins, il ne faut pas se laisser émouvoir par les larmes de crocodile des représentants du capital monopoliste. Tous ces groupes industriels versent la prime d’assurance directement aux compagnies de réassurances telle Munich Ré (1ère au rang mondial) ou la SCOR (5ème au rang mondial). Les finances sont grasses ! Le dédommagement, lié aux éventuels délaissements, ne doit incomber qu’aux industriels. Pourquoi donc les contribuables (État et Communauté urbaine de Dunkerque) devraient-ils payer ? Tous les élus ont-ils accepté cela ?  La responsabilité morale et juridique de ceux qui adopteront le PPRT est énorme. Les magouilles, les volte-face (comme actuellement en Vendée) seront le résultat de lobbies de tous poils.

 

D’autre part : l’URCF considère que le débat doit être public, que les conseils municipaux et la CUD doivent délibérer sur ce PPRT  modifiant les plans locaux d’urbanisme.

 

Nota : nous pensons à ce projet extravagant de transformer un bâtiment industriel (Halle au sucre) situé au Port Est, en zone Seveso seuil haut, pour accueillir des bureaux pour un coût faramineux de 28 millions d’euros. Comment donc les élus des 18 communes et la CUD osent-ils approuver ce projet farfelu ? Ont-ils déjà abandonné l’activité portuaire, les emplois de manutention et de logistique, afin de liquider les dépôts pétroliers du Port-Est et livrer les terrains à la spéculation immobilière ?

 

 

 

Le PPRT devrait être validé par un laboratoire d’études international, indépendant politiquement et financièrement, sur appel d’offre.

 

 

 

Nous souhaitons attirer l’attention de tous sur la situation catastrophique des sols pollués.

 

- Le triste exemple des Salines à Fort-Mardyck, avec la friche BP non dépolluée à grande profondeur, atteste de l’abandon par les élus PS et verts de faire payer les pollueurs, à savoir : BP. Tout doit être entrepris pour que les générations futures ne paient pas sur leur santé le renoncement des politiciens à faire payer les responsables de ces pollutions.

 

 

 

De notre point de vue

 

- Chaque commune doit avoir la cartographie des sols pollués et rendre public toutes les informations dans la presse communale, locale, affichage etc.

 

- Les données basias existent … encore faut-il de la transparence !

 

- L’information doit concerner aussi les zones inondables, mouvement de terrain, etc.

 

 

 

L’URCF ET SES MILITANTS AGISSENT POUR REUNIR LE PLUS GRAND NOMBRE DANS LA LUTTE CONTRE LE CAPITAL

 

TOUS ENSEMBLE  EXIGEONS A DUNKERQUE UN PPRT

 

(PLAN DE PREVENTION DES RISQUES TECHNOLOGIQUES)

 

EXEMPLAIRE DES INTERETS DE LA CLASSE OUVRIERE

 

 

 


 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 07:44

Fédération du Nord - Section de Dunkerque -

Union des Révolutionnaires-Communistes de France

 

         Daniel Pasquereau 

         Ancien Conseiller municipal de Fort-Mardyck

         A Monsieur Nicolas Sarkozy

         Président de la République – Palais de l’Elysée – Paris

 

Lettre ouverte du 18 avril 2010

 

Monsieur le Président de la République,

Il ne vous a fallu que quelques semaines pour prendre des mesures de sécurité, de prévention, d’indemnisations des populations victimes des inondations sur le littoral de Vendée et de Charente maritime.

J’attire très respectueusement votre attention sur le fait que la population dunkerquoise attend, elle aussi, des mesures de sécurité consécutives à l’environnement de 14 usines classées Seveso à risques majeurs !

L’opinion publique a très rapidement compris que les conséquences dramatiques des événements naturels, sont essentiellement dues au non respect des lois et règles d’aménagement du Territoire par les élus locaux.

Depuis 30 ans, les lois de décentralisation ont accompagné la suppression des services déconcentrés de l’État, tels le contrôle de légalité, la concurrence et la répression des fraudes. La violation de la loi a produit en France la corruption des marchés publics, la spéculation foncière et immobilière en particulier sur le littoral, les constructions en zone inondable … L’État n’a pas protégé les citoyens !

1 - Pourquoi à Dunkerque le Plan de Prévention des risques industriels (technologique) n’est-il pas encore adopté ?

Promis, juré, après l’explosion en 2001 de l’usine chimique AZF/Total à Toulouse, une loi a été votée en 2003, censée assumer la protection des populations.

Les plans de préventions des risques technologiques des 421 sites Seveso en France auraient dû être adoptés avant le 31 juillet 2008.

Pendant ce temps là, les maires délivrent encore des permis de construire dans ces zones à risques !

Le nouveau sous-Préfet de Dunkerque vient d’interdire des permis de construire à Gravelines … néanmoins, il est atterrant et scandalisant de constater que le Maire de Dunkerque a le projet de transférer certains bureaux de la Communauté Urbaine dans un hangar du port de Dunkerque situé en pleine zone Seveso, à risque d’incendie et explosion chimique ! L’État participerait à ce projet par l’octroi d’une subvention ! Comment est-ce possible ?

                     Je vous demande très respectueusement, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir faire adopter le Plan de Prévention avant la fin 2010 et de faire cesser toute opération urbanistique et immobilière dans la zone de sécurité Seveso, attentatoire à la santé et à la sécurité des salariés et populations concernées.

2 – Pourquoi à Fort-Mardyck, l’ancien site industriel du groupe pétrolier BP ne serait-il pas totalement dépollué ?

                     Selon la presse locale, le site a été la cible d’une pollution historique aux métaux lourds (arsenic, plomb, amiante …) dixit le président de l’association locale des Amis de la Terre.

                     Une fois les travaux de réhabilitation accomplis, il demeurerait une importante pollution souterraine. Comment l’État peut-il accepter cela ? Il en va de la santé de la population et des générations à venir.

                     L’action de l’État dans le domaine des sites et sols pollués se fonde notamment sur le Code de l’environnement et en application du principe pollueur-payeur, le groupe pétrolier BP devrait financer la réparation et la dépollution du site des Salines.

                     Je vous demande respectueusement, Monsieur le Président de la République, de faire dépolluer totalement le site des Salines avant son transfert au Conservatoire du littoral.

                     De plus, pour clore des inquiétudes qui perdurent, je vous demande de bien vouloir donner la garantie de l’État que les friches industrielles des chantiers navals de Dunkerque ont été bien totalement dépolluées            avant leur urbanisation ces dernières années et que ces terrains ne contiennent plus de métaux lourds en profondeur ni aucune pollution souterraine.

                     Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.       

                                                                                  Daniel Pasquereau

 

 

 

Daniel Pasquereau

34 rue du Canton Sud

59430 Fort Mardyck

                       

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 07:44

Fédération du Nord - Section de Dunkerque -

Union des Révolutionnaires-Communistes de France

 

         Daniel Pasquereau 

         Ancien Conseiller municipal de Fort-Mardyck

         A Monsieur Nicolas Sarkozy

         Président de la République – Palais de l’Elysée – Paris

 

Lettre ouverte du 18 avril 2010

 

Monsieur le Président de la République,

Il ne vous a fallu que quelques semaines pour prendre des mesures de sécurité, de prévention, d’indemnisations des populations victimes des inondations sur le littoral de Vendée et de Charente maritime.

J’attire très respectueusement votre attention sur le fait que la population dunkerquoise attend, elle aussi, des mesures de sécurité consécutives à l’environnement de 14 usines classées Seveso à risques majeurs !

L’opinion publique a très rapidement compris que les conséquences dramatiques des événements naturels, sont essentiellement dues au non respect des lois et règles d’aménagement du Territoire par les élus locaux.

Depuis 30 ans, les lois de décentralisation ont accompagné la suppression des services déconcentrés de l’État, tels le contrôle de légalité, la concurrence et la répression des fraudes. La violation de la loi a produit en France la corruption des marchés publics, la spéculation foncière et immobilière en particulier sur le littoral, les constructions en zone inondable … L’État n’a pas protégé les citoyens !

1 - Pourquoi à Dunkerque le Plan de Prévention des risques industriels (technologique) n’est-il pas encore adopté ?

Promis, juré, après l’explosion en 2001 de l’usine chimique AZF/Total à Toulouse, une loi a été votée en 2003, censée assumer la protection des populations.

Les plans de préventions des risques technologiques des 421 sites Seveso en France auraient dû être adoptés avant le 31 juillet 2008.

Pendant ce temps là, les maires délivrent encore des permis de construire dans ces zones à risques !

Le nouveau sous-Préfet de Dunkerque vient d’interdire des permis de construire à Gravelines … néanmoins, il est atterrant et scandalisant de constater que le Maire de Dunkerque a le projet de transférer certains bureaux de la Communauté Urbaine dans un hangar du port de Dunkerque situé en pleine zone Seveso, à risque d’incendie et explosion chimique ! L’État participerait à ce projet par l’octroi d’une subvention ! Comment est-ce possible ?

                     Je vous demande très respectueusement, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir faire adopter le Plan de Prévention avant la fin 2010 et de faire cesser toute opération urbanistique et immobilière dans la zone de sécurité Seveso, attentatoire à la santé et à la sécurité des salariés et populations concernées.

2 – Pourquoi à Fort-Mardyck, l’ancien site industriel du groupe pétrolier BP ne serait-il pas totalement dépollué ?

                     Selon la presse locale, le site a été la cible d’une pollution historique aux métaux lourds (arsenic, plomb, amiante …) dixit le président de l’association locale des Amis de la Terre.

                     Une fois les travaux de réhabilitation accomplis, il demeurerait une importante pollution souterraine. Comment l’État peut-il accepter cela ? Il en va de la santé de la population et des générations à venir.

                     L’action de l’État dans le domaine des sites et sols pollués se fonde notamment sur le Code de l’environnement et en application du principe pollueur-payeur, le groupe pétrolier BP devrait financer la réparation et la dépollution du site des Salines.

                     Je vous demande respectueusement, Monsieur le Président de la République, de faire dépolluer totalement le site des Salines avant son transfert au Conservatoire du littoral.

                     De plus, pour clore des inquiétudes qui perdurent, je vous demande de bien vouloir donner la garantie de l’État que les friches industrielles des chantiers navals de Dunkerque ont été bien totalement dépolluées            avant leur urbanisation ces dernières années et que ces terrains ne contiennent plus de métaux lourds en profondeur ni aucune pollution souterraine.

                     Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.       

                                                                                  Daniel Pasquereau

 

 

 

Daniel Pasquereau

34 rue du Canton Sud

59430 Fort Mardyck

                       

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 10:49

Manifestations en faveur de la défense des retraites dans le Rhône

 

 

C’est déroulé a Lyon pour la défense de la retraite un manifestions importante a Lyon, beaucoup de manifestants était conscient qu’il ne fallait pas trop compter sur les directions confédérale des Syndicats, y compris de la CGT pour mener a bien cette lutte, ces derniers étant totalement vendu a la bourgeoisie. L’un des meilleurs preuve n’est elle pas le fait que certains syndicats voulurent minimisé le nombres de participants a la manifestation de Lyon ? En effet on as eu le ridicule d’avoir deux chiffres donner par les syndicats organisateurs, qui n’arrivèrent pas à s’accorder : 20.000 pour les uns, 25.000 pour les autres, la préfecture de police annonçant quand a elle : 11.000 personnes.

 

Il convient d’ajouter les 1.500 personnes qui on manifester a Villefranche-sur-Saone, en effet même pour les manifestions du 1er mai il est de tradition que le beaujolais, Tarare et une partie de l’Ain ( le reste du département de l’Ain manifestant a Bourg en Bresse ) est une manifestation séparer en raison de la configuration géographique des 2  départements et d’un ancien découpage  administratif.

 

D’après les informations que nous avons obtenus de notre correspondant a Besançon (Doubs) et en dépit d’un manque criant d’informations «  vous avez qu’as regarder sur le site » a ton répondu au téléphone a la permanence syndical CGT, a une personne qui n’avait pas vu l’annonce dans l’Est Républicain ? Apparament le journal n’avait pas été informer des lieux et horaires, cette manifestation a réussit quand meme a réunir 9000 personnes.

 

Quelques soit les chiffres et les lieux, la mauvaise volonté des syndicats la lutte s’amplifie. Elle doit continuer dans un cadre de Lutte de Classe et pas celui étroit des syndicats sociaux-démocrates.

 

Le CDRM soutient et soutiendra toujours ces luttes

Vous trouverez ci-dessous des vues d’ensemble de la manifestation de Lyon

 

 

 

 

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 23:53
Fête de la musique sur Nomao
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