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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 16:08

COMMUNIQUE DU CCI(T)

 

Lundi 27 avril, la Présidence de l’Université Lyon 2 organisait un vote à bulletin secret pour la reprise des cours. Les Assemblées générales étudiantes de Bron et des Quais, ainsi que les doctorants ayant appelé au boycott de ce scrutin, c’est avec le renfort de vigiles privés que la Présidence a tenté de l’organiser. Ceux-ci s’en sont alors pris violemment aux étudiants qui manifestaient devant les bureaux de vote. 

 

Alors que les étudiants sortaient de l’Université en cortège, la police a chargé et arrêté quatre étudiants. Deux ont été relâchés,  mais deux étudiants, militants du syndicat FSE, connus pour leur engagement dans la grève, ont été placés en garde à vue et doivent être présentés en comparution immédiate au Tribunal le 29 avril, alors même qu’ils n’étaient pas présents sur les lieux au moment des incidents avec les vigiles !

 

Face aux protestations, aux mouvements de grèves et de manifestations qui sont chaque jour plus nombreux dans le pays, le gouvernement tente de criminaliser les mouvements sociaux et de faire passer les militants syndicaux ou politiques pour des délinquants.

 

Unité de toutes les organisations syndicales, politiques et démocratiques pour la libération immédiate des deux militants du syndicat étudiant FSE et l’abandon de toutes charges contre eux !

 

Le 28 avril 2009

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 07:10

Caterpillar: la direction décide d'assigner en justice le comité d'entreprise

 

 

 

  GRENOBLE, 22 avr 2009 (AFP) - La direction du groupe américain d'engins de chantier Caterpillar a décidé d'assigner en référé le comité d'entreprise (CE), rejetant également les propositions syndicales préalables à la tenue d'un référendum, votées mercredi en assemblée générale.

 

 "Compte tenu de la nécessité d'assurer la pérennité du site et de protéger la grande majorité des emplois, (la direction) estime qu'il y a urgence de mettre en oeuvre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)", qui prévoit 733 suppressions de postes sur les deux sites isérois du groupe, précise Caterpillar France dans un communiqué.

 

 "Dans ce contexte, la direction a donc décidé d'assigner en référé le comité d'entreprise (CE) pour faire reconnaître qu'elle a satisfait à toutes les obligations légales (...) et obtenir que le refus du CE de rendre un avis soit considéré comme un avis négatif", ajoute-t-elle.

 

 "Nous demandons à la direction de revenir sur sa décision de nous assigner en justice, un telle position signifiant que la direction a choisi le pourrissement du conflit et faire en sorte qu'il y ait 733 licenciements", a affirmé à l'AFP Nicolas Benoît, élu (CGT) au CE, réagissant au nom de l'intersyndicale.

 

 Lors d'une assemblée générale mercredi après-midi, une centaine de salariés, sur les 2.700 que compte le groupe, ont proposé la tenue d'un référendum sur la base d'une série de propositions validées par l'intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFTC).

 

        Parmi ces propositions, votées à l'unanimité, figurent un maximum de 450 suppressions de postes sans licenciement sec, ainsi que l'ouverture d'une négociation sur la réorganisation et l'aménagement du temps de travail, sans conditions préalables.

 

        Les délégués syndicaux proposent également de porter à 110 millions d'euros l'enveloppe globale prévue dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), initialement fixée à 50 millions d'euros.

 

        Ces propositions font suite au rejet par l'intersyndicale de la tenue d'un référendum sur la base d'un protocole de fin de conflit, signé dimanche à Paris entre la direction et des élus du CE. Ces derniers ont par la suite dénoncé les conditions de l'accord, qui ramenait notamment à 600 le nombre de suppressions de postes.

 

        Les négociations autour du PSE, entre les élus du CE et la direction, avaient été suspendues mardi après le refus par la direction d'inclure dans la discussion six représentants du comité de grève, dont la présence n'est pas prévue par la loi.

 

        "L'obstruction des membres du CE au bon déroulement de la procédure détériore le climat au sein de l'entreprise, met en péril les emplois restants et empêche les départs volontaires de plusieurs dizaines de salariés", conclut la direction.

 

        Une minorité d'élus syndicaux, favorables au plan de fin de conflit proposé par la direction, craignant une assignation en justice, avaient appelé ces dernières heures les salariés à organiser un référendum sur la base de l'accord.

 

        L'intersyndicale se réunira jeudi matin à la bourse du travail à Grenoble, afin de décider des suites à donner au mouvement, a-t-on appris dans la soirée auprès de l'un de ses membres, avant la tenue d'une assemblée générale, prévue dans la matinée au local du CE de Caterpillar.

 

 

 

 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 10:34

 

Communiqué de Presse du 21 avril 2009

 

 

 

La Diplomatie française au Rwanda : 17/21

Un devoir particulièrement réussi * Continuez, vos efforts portent leurs fruits.

 

 

Lettre ouverte à Jean Michel Marlaud

Ambassadeur de France au Rwanda entre 1993 et 1994

 

 

Dimanche 12 Avril 2009, le collectif Génocide Made In France adresse une lettre ouverte à Jean Michel Marlaud, ambassadeur de France au Rwanda entre 1993 et 1994.

 

Il y a quinze ans, s'achevait l'opération Amaryllis.

Grâce à cette opération, les archives de l'ambassade de France à Kigali ont été détruites et le coup d'Etat qui mis au pouvoir le Gouvernement Intérimaire Rwandais (GIR, dont 17 ministres sur 21 ont été accusés de génocide devant le TPIR !) réussi grâce au talent et au sang froid de notre ambassadeur Jean Michel Marlaud, qui le constitua avec le colonel Bagosora le 8 avril à l'ambassade de France.

 

C'est également à l'ambassade de France que des personnages centraux du Hutu Power (mouvement ouvertement partisan de l'extermination des tutsi), ont pu être regroupés avant d'être évacués par les militaires français avec Agathe Habyarimana (1) et les ressortissants européens.

 

C'est aussi l'ambassade de France qui a abandonné aux tueurs ses employés rwandais tutsi, ainsi que ceux de la mission de coopération et du centre culturel français.

 

Du bon boulot en somme. La tête haute et les mains propres, tous ces menus

détails réglés, nous levons le camp, laissons place nette aux massacres.

 

Le 12 avril 2009, le collectif Génocide Made In France adresse donc une lettre ouverte à Jean Michel Marlaud, actuellement ambassadeur de France à Bogota (Colombie), pour lui poser quelques questions sur ses agissements entre le 7 et le 12 avril 1994.

 

Cette lettre est doublée d'une lettre d'information que nous adressons à l'ensemble de ses collaborateurs. Les deux courriers sont également adressés à nos Ministres Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Rachida Dati (Justice), Hervé Morin (Défense), ainsi qu'à Rama Yade (secrétariat aux Droits de l'homme), Bruno Joubert (responsable de la cellule Afrique de l'Élysée), et Jean-David Levitte (président du Conseil national de sécurité), au président de la République française Nicolas Sarkozy, à Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'Onu et Charles Michael Dennis Byron, président du TPIR. L'ensemble de la presse hexagonale et internationale est également jointe à cette démarche.

 

En attendant leurs réponses, visionnez d'ores et déjà notre documentaire de 15 minutes sur la question de l'implication de nos hauts fonctionnaires dans ce génocide et ne manquez pas de consulter les sources vers lesquelles il renvoie à la fin, également accessibles via la rubrique « documents » de notre site:

 

www.génocidemadeinfrance.com.

 

* propos tenus par J.M. Marlaud au sujet de l'évacuation de l'ambassade, lors de son audition par la Mission d'Information Parlementaire en 1998, p 287 du Rapport de la MIP consultable via:

 

http://www.assemblee-nationale.fr/11/dossiers/rwanda/telechar/auditi02.pdf

 

(1) Agathe Habyarimana (veuve du président et dont la famille est au cour du dispositif génocidaire), Ferdinand Nahimana (fondateur de la Radio Télévision Libre des Mille Collines-RTLM organe de propagande appelant à l'extermination des tutsi), Protais Zigiranyirazo (considéré par le Comité International des Droits de l'Homme comme l'un des chefs du Réseau zéro), Augustin Ngirabatawar (ministre du Plan, soupçonné d'être un haut responsable du journal Kangura, autre organe de propagande appelant à l'extermination des tutsi), Hasan Ngeze (rédacteur en chef de Kangura, non évacué car absent à l'appel), la famille de Félicien Kabuga (président du conseil d'administration de la RTLM, également surnommé le financier du génocide), Nsanzimana Sylvestre et sa famille (ancien Premier ministre, membre du MNRD) ...

 

 

Contacts presse

Sur le fond : Jacques Morel (06 84 56 04 60)

 

Jacques Morel est ingénieur au CNRS, il a commencé à réaliser combien son pays était engagé dans le soutien aux auteurs du génocide lors de l'opération Turquoise. Une partie de son travail sur Bisesero a été reprise par la Commission d'Enquête Citoyenne dans son rapport intitulé « L'horreur qui nous prend au visage »<<http://cec.rwanda.free.fr>> Il a participé à la réédition d' « Un génocide sans importance » de Jean Paul Gouteux. En collaboration avec Georges Kapler, il a écrit plusieurs articles dans la revue annuelle « La nuit Rwandaise» <<http://www.lanuitrwandaise.net>>

Il a été entendu par la commission Mucyo le 12 juillet 2007

 

Sur la forme :

Valérie Marinho de Moura (06 61 10 27 60),

membre du collectifGénocide made in France http://www.genocidemadeinfrance.com

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 06:44

Arrestation de 100 militants ouvriers à l’approche du 1er Mai

 

Le régime de la République islamique a arrêté 100 militants du Comité de Coordination pour les Organisations Ouvrières. Ils étaient allés rendre visite à la famille de Ghaleb Hosseini. Les agents de sécurité du régime les ont arrêtés et amenés vers un endroit inconnu.

 

Ghaleb Hosseini est un membre du Comité qui a été arrêté avec Abdollah Khani le 21 février dernier. Ils ont été arrêtés pour avoir participé à la manifestation du 1er Mai 2008. Le tribunal islamique de Sannandadj les a condamnés respectivement à 6 mois de prison et 50 coups de fouet et 91 jours de prison et 40 coups de fouet.

 

Les bourreaux islamiques ont appliqué la peine barbare de coups de fouet le jour de leur arrestation, le 21 février 2009 ! Ils sont maintenant à la prison centrale de Sannandadj.

 

La République islamique n’a jamais cessé de réprimer les mouvements sociaux et surtout le mouvement ouvrier. Elle opère des arrestations « préventives » pour que les ouvriers ne manifestent pas pour le 1er Mai. Pourquoi arrête-elle 100 militants ouvriers ? Est-ce un délit d’aller rendre visite à la famille d’un collègue fouetté et emprisonné ? Le régime capitaliste de la République islamique a peur de l’unité et de la solidarité ouvrières.

 

L’Organisation des Fedayin (Aghaliat) condamne l’agression des forces de la police politique islamique contre la famille de Ghaleb Hosseini ainsi que l’arrestation de 100 militants ouvriers. Elle exige leur libération immédiate sans aucune condition.

 

A bas le régime de la République islamique – Pour un Etat soviétique

 

Vive la liberté – Vive le socialisme

 

 

 

Organisation des Fedayin (Aghaliat)

 

 

 

 

Visitez notre site:

http://www.fadaian-minority.org

 

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 08:20

Mumia Abu-Jamal : coupable et innocent

 

Collectif pour Mumia Abu-Jamal

 

"Aujourd’hui la Cour Suprême des Etats-Unis a refusé d’octroyer un nouveau procès à Mumia Abu-Jamal. J'en suis stupéfait car un juge de la Cour d'Appel Fédérale avait mis en évidence le racisme constant qui a caractérisé le procès de mon client. Une conclusion s’impose: la décision de la Cour Suprême est une décision politique. Dès que Mumia a été informé de cet arrêt, il a tenu à manifester sa colère en pensant que cette décision affecterait également toutes les autres victimes de racisme. A l'évidence, la Cour Suprême, présidée par un juge nommé par Bush, s’en moque totalement".

 

(Propos de Maître Robert R. Bryan, avocat principal de Mumia Abu-Jamal. San Francisco USA / 6 avril 2009)

 

Une séance de solidarité aura lieu à Bruxelles le 16 avril (voir en bas).

 

Mumia Abu-Jamal est né le 24 avril 1954. Né Wesley Cook, Mumia choisira ce prénom swahili au lycée, sous l’influence d’un enseignant d’origine kenyane. Il y ajoutera “Abu-Jamal” à la naissance de son premier fils, Jamal. A l’âge de 14 ans, Mumia est arrêté et battu pour avoir protesté contre un meeting du candidat ultraraciste George Wallace, à Philadelphie. Peu après, il est fiché par le FBI pour avoir voulu rebaptiser son lycée “Malcolm X”.

 

En 1969, le jeune homme est chargé de l’information à la section de Philadelphie du Black Panther Party. Le FBI le considère comme l’une des personnes “à surveiller et interner en cas d’alerte nationale”.

 

Il est l’une des cibles du Cointelpro (programme d’infiltration et de contre-espionnage) dont seront victimes Leonard Peltier et d’autres membres de l’Américan Indian Movement et des Black Panthers.

 

Devenu journaliste de radio apprécié, lauréat de plusieurs prix, Mumia est surnommé “la voix des sans-voix” pour sa critique de la corruption de la police et des dirigeants politiques locaux. Depuis 1978, il dénonce la violente répression qui frappe la communauté MOVE et, en 1981 suit le procès de son fondateur, John Africa, qui sera acquitté des charges fabriquées contre lui. Le soutien de Mumia à MOVE exaspère les politiques et la police de Philadelphie et lui vaut le renvoi d’une des stations de radio où il exerce. Pour faire vivre sa famille, Mumia est contraint de travailler comme taxi de nuit.

 

Aux premières heures du 9 décembre 1981, Mumia Abu-Jamal est grièvement blessé lors d’une fusillade dans le quartier sud de la ville, où il vient de déposer un client. Arrêté, il est accusé du meurtre d’un policier, Daniel Faulkner, tué dans cette fusillade. Malgré ses dénégations, malgré son absence d’antécédents judiciaires, une enquête inéquitable (expertises balistiques inexistantes, balles non identifiables, absence de relevé d’empreintes, zone des faits non sécurisée, tests non effectués, etc.) conclut à la culpabilité de Mumia. Témoins menacés, subornés, écartés, rapports de police contradictoires, violations de ses droits, mèneront, en juillet 1982, à la condamnation à mort de cet opposant politique gênant sous la pression d’un juge recordman de la sentence... Mumia est “le coupable idéal”

 

En juin 1999, un ancien tueur à gages, Arnold Beverly, avoue à l’une des avocates de Mumia avoir tué l’officier Faulkner dans le cadre d’un contrat mêlant police et mafia. Corroborés par un faisceau d’éléments et de témoignages concordants, les aveux de Beverly n’ont jamais été entendus par la justice au prétexte qu’ils sont “hors des délais de la procédure”.

 

Le 18 décembre 2001, la sentence de mort de Mumia a été provisoirement écartée, mais il est toujours considéré coupable et menacé de voir cette sentence à nouveau prononcée. Mumia Abu-Jamal lutte toujours depuis le couloir de la mort, enfermé 23h/24h dans une cellule grande comme une salle de bains et dans un isolement sensoriel inhumain. La mobilisation internationale a empêché par deux fois son exécution, en 1995 et 1999.

 

Malheureusement la mobilisation internationale n'a pu empêcher les juges de rejeter à nouveau l'affaire. Ce lundi 6 avril 2009, Maître Robert R. Bryan, avocat principal de Mumia Abu-Jamal a déclaré:

 

" Aujourd’hui la Cour Suprême des Etats-Unis a refusé d’octroyer un nouveau procès à Mumia Abu-Jamal. J'en suis stupéfait car un juge de la Cour d'Appel Fédérale avait mis en évidence le racisme constant qui a caractérisé le procès de mon client. Une conclusion s’impose: la décision de la Cour Suprême est une décision politique. Dès que Mumia a été informé de cet arrêt, il a tenu à manifester sa colère en pensant que cette décision affecterait également toutes les autres victimes de racisme. A l'évidence, a-t-il déclaré, la Cour Suprême, présidée par un juge nommé par Bush, s’en moque totalement". San Francisco USA / 6 avril 2009

 

Mais la mobilisation continue :

 

Jeudi 16 Avril 21h30 au Cinéma Arenberg (Galerie de la Reine, 26. 1000 Bruxelles)

 

TOUTE MA VIE EN PRISON "In Prison my whole Life" un film de Marc Evans. USA-GB - 2007 - 1h34'.

 

Un reportage incandescent sur le sort réservé par la justice US à Mumia Abu Jamal, détenu depuis 28 ans dans le couloir de la mort. Et, désormais, exécutable…

Les recettes de la soirée seront versées à la campagne pour la libération de Mumia Abou-Jamal.

 

Sources :

http://www.mumiabujamal.net/revel_beverly.html

http://www.mumiabujamal.net/mumia.html

 

Déclaration de Mumia Abu-Jamal (document en anglais)

http://www.freemumia.com/5-3-01declaration_abu-jamal.html

 

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 07:57

Déclaration de la

Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT et du syndicat CGT Ratier Figeac.

Depuis des années, les militants et les élus de la CGT de l’entreprise RATIER FIGEAC font l’objet d’attaques et de provocations de leur Direction : discriminations, tentatives de licenciement, …

Ces derniers jours, la direction de RATIER-FIGEAC a décidé de franchir une nouvelle étape dans l’escalade anti-CGT : le directeur des ressources humaines a porté plainte contre le délégué syndical et secrétaire du syndicat CGT, notre camarade Jean-Philippe COUCHET, accusé à tord « de menace de mort ». Ces allégations sont injustifiées et intolérables.

Mais pourquoi un tel acharnement ?

Alors que le 11 mars, la CGT a fortement progressé aux élections professionnelles de RATIER-FIGEAC, devenant majoritaire à plus de 50% des voix, tous collèges confondus.

Alors que les salariés de RATIER-FIGEAC étaient nombreux à manifester le 29 janvier et le 19 mars ; La Direction, sur la défensive, multiplie les provocations et entend bâillonner le syndicalisme de lutte en s’attaquent directement à la CGT, par son premier responsable : Jean-Philippe COUCHET.

Ce jour, 2 avril, plus de 150 salariés de RATIER-FIGEAC manifestent, notamment par des arrêts de travail, pour exiger le retrait immédiat de la plainte du directeur des ressources humaines.

La fédération CGT et l’ensemble des syndicats de la Métallurgie condamnent fermement l’attitude de la Direction de RATIERFIGEAC, apportent son soutien inflexible à notre camarade Jean-Philippe COUCHET et s’associent à la demande des salariés du retrait immédiat de la plainte.

Envoyez vos messages de protestation à la direction de Ratier. Adresse du PDG : michel.ferey@ratier-figeac.fr

Envoyez également vos messages de soutien à Jean-Philippe Couchet. Adresse du syndicat cgt : cgt-ratier@wanadoo.fr

Relevons la tête, c’est le moment !

Syndicat Cgt Ratier

 

 

Message envoyer par le CDRM au PGD de l’entreprise.

Au nom du CDRM, je vous demande de retirer la plainte contre le militant de la CGT : Jean-Philippe Couchet , de cesser les discriminations, tentative de licenciement contre les militants et élus syndicaux de la CGT .

Le Président du CDRM

 

 

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 19:18

Solidarité avec nos camarades réprimés !

Pour lutter contre la répression : la solidarité est notre arme !

 

            Les violences policières, les arrestations arbitraires, les comparutions immédiates ne cessent de se multiplier. Désormais, chaque mouvement social est l'occasion de violences de plus en plus graves de la part des « forces de l'ordre ».

            Cette année, un militant de l'AGET-FSE, Joan, a été grièvement blessé à l'œil par un tir de flash ball le 19 mars lors d'une action « d'auto réduction » réunissant plusieurs centaines d'étudiants, de lycéens et de travailleurs. L'action se déroulait dans le calme jusqu'à ce que la brigade « anti criminalité » et les gardes mobiles interviennent, ouvrent le crâne de deux militantes à coups de matraques et blessent grièvement Joan à l'œil.

A l'heure où nous écrivons, il s'apprête à subir deux opérations sous anesthésie générale, qui ne lui permettront pas de récupérer la totalité de sa vue.

 

            Nous dénonçons ces violences policières inacceptables qui ne cessent de se multiplier et se généraliser. Nous affirmons toute notre solidarité avec le camarade Joan dans toutes les poursuites judiciaires qu'il entamera.

 

            Avec la crise économique, sociale et politique, la classe dominante va vouloir avoir le champ plus libre que jamais pour faire passer ses attaques. Il est de notre responsabilité de nous préparer à résister à cette violente répression en mettant en place un collectif de lutte contre la répression.

 

            Mais la généralisation des violences policières est telle que nous ne pouvons nous contenter de quelques actions de solidarité isolées. Plus que jamais, nous devons être tous unis contre la répression !

 

           

           

 

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 08:07

EXIGEONS LE RESPECT DU DROIT DE VISITE

 

IL EST ENCORE TEMPS D’ENVOYER UN FAX AUX ETATS-UNIS

POUR DEMANDER L’OCTROI DE VISA

A ADRIANA PEREZ ET OLGA SALANUEVA

 

Avant le 10 avril

 

 

Quelques exemples d’une longue histoire de déni de justice, d’humiliation, et de non-respect du droit international… par le pays qui se prétend « défenseur des droits de l’homme. »

 

Pendant toutes ces années d’injuste prison, le retard dans la délivrance des visas aux membres des familles des Cinq cubains prisonniers aux Etats-Unis depuis septembre 1998, a été tel que, dans la majorité des cas, les parents n’ont pu leur rendre visite, en moyenne qu’une seule fois par an, même si, conformément aux règlements des prisons respectives, ils auraient pu leur rendre visite tous les mois.

 

À partir de 2006, la mise en place d’une nouvelle procédure pour les demandes de visas temporaires d’entrée aux Etats-Unis a aggravé cette situation. En effet, le temps d’attente d’un visa s’est considérablement allongé, et de ce fait les périodes pendant lesquelles les Cinq n’ont pas reçu de visites.

 

Quelques précisions à titre d’exemple :

 

Gerardo Hernández Nordelo (condamné à deux peines à perpétuité plus 15 ans) : il n’a pas reçu la visite de sa femme, Adriana Pérez, depuis son arrestation, le12 septembre 1998.

 

-         à 9 reprises, Adriana Pérez a sollicité un visa pour lui rendre visite et à 9 reprises le gouvernement des Etats-Unis le lui a refusé.

 

-         En 2002, un visa lui a été accordé. A l’arrivée à l’aéroport de Houston, Texas, les autorités l’ont maintenue en état d’arrestation arbitraire pendant 11 heures, les fonctionnaires du Consulat cubain n’ont pas été autorisés à la rencontrer, son visa lui a été retiré,ce qui l’a empêché d’entrer sur le territoire nord-américain.

 

-         Sa sœur, Isabel Hernandez Nordelo, a présenté une demande de visa le 2 novembre 2006. Elle a dû attendre jusqu’au 21 novembre 2007 pour que le visa lui soit accordé, soit une attente de 12 mois.

 

René González Sehwerert (condamné à 15 ans de prison : Le 16 août 2000, il a reçu la visite de son épouse, Olga Salanueva, pour la dernière fois.

 

Depuis 2002 et jusqu’à la date d’aujourd’hui, le gouvernement des Etats-Unis a refusé à son épouse, Olga Salanueva, l’autorisation d’entrer sur le territoire étasunien pour effectuer les visites à la prison. A 9 reprises, elle a demandé un visa et à 9 reprises le gouvernement des Etats-Unis le lui a refusé. Lors du dernier refus – le 16 juillet 2008 – il lui a été spécifié par écrit que « son illégibilité avait un caractère permanent ».

 

-         Sa mère, Irma Sehwerert a dû attendre 17 mois (depuis le 12 septembre 2006, date à laquelle elle a fait la demande jusqu’au 5 février 2008 pour obtenir son dernier visa.

 

-         Son père, Candido René Gonzalez, a demandé un visa le 16 avril 2007, qui lui a été accordé le 5 février 2008, soit 10 mois après l’avoir sollicité.

 

Ramón Labañino Salazar (condamné à une peine à perpétuité plus 18 ans : cela fait exactement deux ans, depuis juin 2006 jusqu’à ce jour, qu’il n’a pas reçu de visites familiales, à cause des retards dans l’octroi des visas.

 

-         Son épouse, Elisabeth Palmiero et ses deux filles Laura Labañino et Lisbeth Labañino attendent l’octroi d’un visa depuis septembre 2006, date à laquelle elles ont présenté leurs demandes de visas auprès du Bureau des Intérêts des Etats-Unis à La Havane (SINA), sans qu’ils le leur aient été accordés.

 

-         La fille aînée de Ramón, Ailí Labañino, a présenté sa demande de visa le 2 septembre 2006. Il lui a été accordé 12 mois plus tard, le 6 septembre 2007. En arrivant à la prison, celle-ci a été totalement fermée pour des problèmes de désordres, dans lesquels Ramon Labañino n’était pas impliqué. De ce fait, les 29 jours de séjour autorisé se sont écoulés sans qu’elle puisse faire aucune visite.

 

Fernando González Llort ( condamné à 19 ans de prison) : Il a passé presque un an sans pouvoir recevoir de visites familiales de sa mère, Magali Llort, et de son épouse, Rosa Aurora Freijanes, en raison du retard d’octroi de visa.

 

-         Depuis son transfert à la prison dOxford (Wisconsin) jusqu’en 2007, sa mère et son épouse, les seules personnes à lui rendre visite, n’ont pas été reconnues comme telles par les autorités de la prison, et par conséquent ne figurent pas sur la liste des visiteurs. Outre les difficultés pour obtenir les visas, leurs visites à la prison dépendent d’une autorisation spéciale de la prison.

 

-         Sa mère attend l’octroi d’un visa depuis le 19 mars 2007.

 

-         Sa femme, Rosa Aurora, a présenté sa demande de visa le 15 décembre 2006 ; elle a dû attendre 9 mois jusqu’en novembre 2007, pour obtenir son visa.

 

Antonio Guerrero Rodríguez (condamné à une peine à perpétuité plus 10 ans) : Il a passé 17 mois sans recevoir de visites familiales à cause du retard dans l’octroi de visa à sa mère, Mirtha Rodriguez et à son fils, Antonio Guerrero.

 

-         En décembre 2003, après avoir reçu les visas et être rentrés aux Etats-Unis, sa mère Mirtha Rodriguez et son fils Antonio Guerrero n’ont pas pu effectuer les visites prévues, car Antonio venait d’être transféré de façon imprévue vers une autre prison. Ils n’obtinrent de nouveau un visa qu’en 2005.

 

-         Mirtha Rodriguez, sa mère, a présenté sa sollicitude de visa le 8 mars 2007. Elle  lui a été accordée 10 mois après la demande.

 

-         Son fils Antonio Guerrero Cabrera, a présenté sa sollicitude de visa le 8 mars 2007. Elle lui a été accordée le 5 février 2008, soit 11 mois plus tard.

 

Etant donné le caractère humanitaire de ces visites et l’obligation morale et légale de les accorder et de les faciliter, aggravés par le temps écoulé depuis leur arrestation en septembre 1998, le gouvernement des Etats-Unis a le devoir d’accorder les visas qu’il n’a cessé de refuser à Olga Salanueva et Adriana Perez, et doit garantir leur octroi au reste des membres des familles dans les délais les plus courts prévus pour les permis d’entrée aux Etats-Unis

 

Un nombre important d’institutions internationales, y compris des parlements ont condamné l’empêchement et les entraves aux visites familiales des Cinq, considérés comme des violations du droit international.

 

Dans une lettre adressée au Département d’Etat des Etats-Unis, Amnesty International a déclaré : « Ce refus des visites familiales à des prisonniers condamnés représente, dans tous les cas, un privation fondamentale. Dans le cas présent, la préoccupation est encore plus urgente étant donné les doutes sérieux qui ont surgi à propos de l’impartialité du verdict et elle a ajouté : «  cette mesure est inutilement punitive et en violation des normes pour le traitement humain des prisonniers et de l’obligation faite aux Etats de protéger la vie familiale ».

 

Rappel : Action urgente pour les visas des familles des Cinq

 

Comité International pour la Liberté des Cinq  

Envoyer des FAX avant le 10 avril

 

Renvoyer une copie de vos courriers à Graciela Ramirez, présidente du Comité international pour la liberté des Cinq :  Courriel : trebol@enet.cu



A tous ceux qui défendent les justes causes:


Le 10 avril, plusieurs membres des familles des Cinq Cubains prisonniers aux Etats-Unis ont rendez-vous à la Section des Intérêts Américains à La Havane pour solliciter leurs visas.

Adriana Pérez, épouse de Gerardo Hernández, viendra pour la dixième fois demander qu’on lui accorde un visa pour rendre visite à Gérardo dans la prison où il purge une peine injuste.

Depuis dix ans, le gouvernement des Etats-Unis refuse à ce couple la possibilité de se retrouver.

Nous vous demandons de participer de toute urgence à une action pour eux et pour leurs familles en envoyant avant le 10 avril des télégrammes, des FAX  à la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton en demandant ce qui suit :

1) Que soit immédiatement accordé un visa humanitaire à Adriana Pérez pour rendre visite à son mari Gerardo Hernández y mettre fin à la violation du droit de visite des familles.

2) Que soient accordés des visas multiples à l'ensemble des membres des familles des Cinq Cubains prisonniers aux USA.

Pour contacter le Département d'Etat, s'adresser à:



Hillary Clinton
State Secretary of USA
U.S. State Department
2201 C Street, NW
Washington, DC 20520


Fax: 1-202-647-2283

 

Concernant le cas d’Olga Salanueva



Nous vous demandons également de contacter la Secrétaire du Département de la Sécurité Intérieure, Janet Napolitano, en lui demandant ce qui suit:


1) Que soit immédiatement accordé un visa humanitaire à Olga Salanueva. En juillet 2008, Olga a été injustement déclarée "indésirable de façon permanente". Demandez à la Secrétaire pour la Sécurité Interne que cette décision concernant Olga Salanueva soit annulée et qu'on lui accorde immédiatement un visa humanitaire pour rendre visite à son mari René González dans sa prison.



Pour contacter le Département de la Sécurité Intérieure, s'adresser à:



Janet Napolitano
Department of Homeland Security
U.S. Department of Homeland Security
Washington, DC 20528


Fax: 202-282-8401

 


Envoyer copie des courriers à:


Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies:

courriel: InfoDesk@ohchr.org


Action Urgente: Email: urgent-action@ohchr.org


Procédure des Requêtes 1503: Email: 1503@ohchr.org

 

 

 

 

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 07:22

Ilker ALCAN et Sefik SARIKAYA

Jugés en France pour leur opposition au régime fasciste d'Ankara

 

Le 9 juin et le 20 octobre 2008 à 6h du matin, les commandos de la SDAT (Sous-direction anti-terroriste) firent irruption dans plusieurs domiciles ainsi que dans les locaux de l'Association anatolienne de culture et de solidarité de Paris. Cette intervention policière fut d’une rare violence : portes brisées, appartements saccagés, femmes et enfants plaqués au sol,  armes pointées sur les tempes…  Au total, 13 personnes ont été mises en garde à vue et en examen. Cible de cette opération: une association culturelle ordinaire ainsi que ses adhérents, qui défendent depuis des années les droits des travailleurs immigrés originaires de Turquie et qui s’opposent au régime fasciste d'Ankara. Tous sont accusés d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

 

Mais les véritables chefs d’inculpation sont la tenue de manifestations, de conférences de presse parfaitement légales bénéficiant de l'accord de la préfecture et la vente de l'hebdomadaire Yürüyüs (La Marche), une publication de gauche imprimée et distribuée légalement, même en Turquie.

 

D'après le juge d'instruction : « les actions qu’ils mènent sont légales, mais servent à soutenir des réseaux clandestins hostiles au régime en Turquie. Par conséquent, leurs actions doivent être considérées comme terroristes et poursuivies en vertu des lois anti-terroristes. »

 

En réalité, nos camarades sont en prison pour leur opposition au régime fasciste d'Ankara, pour avoir défendu les libertés d'expression et d'association, pour avoir lutté contre des lois et des mesures antidémocratiques, pour avoir soutenu les travailleurs licenciés, les droits des étudiants, en somme, pour avoir défendu les sans-droits, les opprimés et les exploités.

 

Malgré l’absence de preuves, malgré le fait que les perquisitions n’aient révélé aucune activité illégale, Ilker Alcan et Sefik Sarikaya sont détenus depuis le 9 juin 2008.

 

Treize autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de quitter le département où ils résident, de rencontrer leurs co-inculpés, de se rendre dans des associations fréquentées par des gens originaires de Turquie, de lire des revues de gauche imprimées en Turquie, mêmes légales.

 

Depuis 2006, on observe une augmentation sensible des poursuites judiciaires, des opérations de filature et des gardes a vue en France.

 

Il y a actuellement près de 1.200 prisonniers politiques dans les prisons françaises, et ce nombre s'accroît constamment.

 

Pourtant, ce qui se fait au nom de la guerre contre le terrorisme, n’a rien à voir avec l’objectif déclaré.  Il s’agit en réalité d’une guerre contre des droits et des libertés fondamentales acquises au prix de grands sacrifices.

 

L'ANTIFASCISME, UN ENGAGEMENT LÉGITIME

 

Si les militants poursuivis ont fait le choix de lutter, ce n’est pas par plaisir mais par sens du devoir et par humanisme. La répression ne les empêchera pas de poursuivre un combat qu’ils considèrent comme légitime.

 

La France entretient des rapports politico-économiques privilégiés avec la Turquie.

C’est par souci de ménager ces relations que la France répond aux exigences de l’Etat turc.

 

En réalité, au-delà du sort des 13 antifascistes originaires de Turquie, le procès politique dont il est ici question, a pour enjeu la sauvegarde voire la survie des droits et des libertés fondamentales dans la patrie des droits de l’homme.

 

Le peuple français qui a remporté de glorieuses luttes contre la tyrannie et contre le nazisme ne mérite sans doute pas un tel affront que celui de voir son pays collaborer avec un Etat fasciste.

 

D’autant que le juge chargé de l’affaire s’est rendu en Turquie pour recueillir des preuves à l’encontre des inculpés. Ce dernier a été jusqu’à intimider l’imprimeur du quotidien légal « Yürüyüs » à Istanbul !

 

En Turquie, la lutte pour la démocratie n’a jamais pu être anéantie, malgré les juntes militaires, la torture, les exécutions extrajudiciaires, les disparitions politiques et les massacres. Et voilà que l’Etat français se met à encourager nos bourreaux dans notre pays d’origine.

 

Nous pensons que les magistrats qui agissent au nom de la France n’ont pas à jouer ce rôle infâme et à rendre ainsi la population française complice de leurs agissements.

 

Quoiqu’il advienne de nous, nous continuerons à défendre nos droits, dont les libertés d’expression et d’association, aux côtés du peuple français.

 

A ceux qui, en France, veulent nous bâillonner, nous demandons :

 

Est-ce un crime en France que d’être antifasciste ?

Est-ce un crime en France que de dénoncer les crimes de l’Etat fasciste qui sévit en Turquie ?

 

Nous exigeons de la part des tribunaux français :

-         La fin de leur collaboration avec le régime répressif en Turquie au nom des intérêts économiques qui lient les deux pays.

-         L’annulation de l’instruction visant nos camarades et leur libération

-         La fin des poursuites contre les révolutionnaires anatoliens sur le territoire français

-         L’arrêt de l’utilisation de la loi anti-terroriste contre les militants politiques

-         La libération de tous les détenus politiques

 

 

Résister contre le fascisme n’est pas un crime

 

 

Liberté pour Ilker et Sefik

 

 

Comité des libertés - France

 

 

 comitedeslibertes@gmail.com

 

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 14:28

Lettre ouverte aux adhérents de la CGT Dalkia

et de la Fédération CGT de la Construction…

aux militants syndicaux sans distinction d’étiquette

 

(Paris, le 2 mars 2009)

 

Le CGT-E Dalkia France

 

 

Chers camarades,

 

La direction de Dalkia et la CGT (Fédération de la Construction et Dalkia) ont saisi le Tribunal d’Instance de Lille pour contester une nouvelle fois la validité des mandats nationaux du CGT-E. L’audience initialement fixée au 17 février a été renvoyée. Dalkia nous réclame 25 000 € et la CGT pas moins de 168 000 € (dommages et intérêts et article 700 cumulés). La direction est dans son rôle patronal quand elle s’attaque aux libertés syndicales, par contre les travailleurs doivent s’unir pour défendre leurs libertés mises à mal chez Dalkia.

 

Or que nous montre la réalité quotidienne de l’entreprise ? Beaucoup et de plus en plus nombreux font le constat que la direction de la CGT ne soutient plus les revendications fondamentales des salariés et étouffe même les luttes. En cela, inévitablement, elle a trouvé un terrain d’entente avec le patronat de Dalkia. La direction CGT a déserté la lutte contre le capital. Malheureusement et nul ne peut le nier, ses dirigeants font corps avec la direction pour faire payer les syndicalistes restés fideles au syndicalisme de classe et de masse forgé par Benoît Frachon et nos camarades aînés. Ils espèrent obtenir la condamnation solidaire du CGT-E et de ses délégués nationaux à la somme exorbitante de 168 000 euros.

 

Aussi, parce que les noms de certains d’entre vous apparaissent dans cette procédure, nous avons décidé de nous adresser fraternellement  à vous et à l’ensemble des adhérents et militants de base, par le biais de cette lettre ouverte, afin de vous alerter sur les pratiques scandaleuses des responsables de la CGT Dalkia et de certains bureaucrates de la Construction CGT et de vous éclairer sur les véritables enjeux qui se cachent derrière le harcèlement judiciaire que nous subissons depuis 4 ans.

 

Pour atteindre leur but, ces derniers n’auraient pas hésité pas à se livrer à de véritables escroqueries aux jugements en se prévalant de pouvoirs de représenter les structures de la CGT sans mandat ou sur des documents discutables.

 

Pourquoi la Fédération de la Construction a t’elle exclut les militants de combat de la CGT Dalkia ?

 

En voici la genèse. En avril 2002, la direction de Veolia, dont Dalkia est la filiale-Energie, invite la CGT à une rencontre qualifiée de secrète dans un salon d’un grand hôtel des Champs-Elysées. La délégation CGT est composée de membres du comité de groupe, issus des fédérations entrant dans le champ d’activité de Veolia Environnement. Le bureau confédéral étant représenté par l’animateur multicartes de l’association Audience, dont le but est de collecter des fonds pour le compte de la CGT. Veolia  lance un scoop : recomposer le champ syndical autour d’une CGT mutée (aménageant les directives patronales) ainsi hissée au rang de partenaire privilégié. Les militants de Dalkia, surpris et écœurés qualifièrent l’attitude patronale de manœuvres pour liquider le syndicalisme indépendant et de classe, et la rencontre comme étant la preuve de la  trahison de certains responsables CGT de leurs mandats confiés par la base. 

 

C’est dans ce contexte délétère qu’en janvier 2004, les Dalkia se désaffilient de la Construction au profit de la Fédération de l’Energie, conformément à l’article 8 des statuts de la CGT. Cette décision est motivée par l’évolution du champ professionnel autour des activités de service liées à l’énergie, après l’entrée d’EDF dans le capital de la société en 1999. Cependant, une partie de la CGT Dalkia Nord s’y oppose avec, à sa tête, le secrétaire du comité d’établissement, soupçonné de consommer une partie du budget de fonctionnement du comité d’établissement pour les seuls frais des élus, alors qu’il existe dans cette région, un accord syndical autorisant les élus et mandatés à utiliser leurs véhicules de service (ainsi que la carte essence) et, octroyant aux syndicats, une dotation annuelle de 2000 € et 6000 € à répartir en fonction des résultats électoraux.

 

En avril 2004, les états-majors fédéraux (Construction et Energie) foulent au pied la démocratie syndicale. Ils se dotent de pouvoirs spéciaux pour annuler unilatéralement l’affiliation des Dalkia à la fédération de l’Energie et leur imposer des rapports de subordination à l’image d’une entreprise capitaliste. On veut faire taire les éléments combatifs !...

 

En novembre 2004, dans la foulée de cette injonction, la Direction de Dalkia informe les militants qu’ils sont démis de tous leurs mandats syndicaux, à l’exception de ceux du Nord. Ce coup de force est précédé d’une campagne abjecte de ragots et de propos calomnieux les accusant d’être des « fractionnistes et des voleurs ».

 

Le 5 novembre 2004, à leur corps défendant, les « exclus » créent le CGT-E comme outil alternatif pour continuer le syndicalisme de lutte au sein de Dalkia et plus largement au sein du groupe Veolia.

 

Coïncidence fortuite ou non, depuis cette date, de nombreuses pages de publicité vantant les mérites de Veolia et de Dalkia inondent les revues de la fédération CGT de la Construction… En parallèle, ces soi-disant syndicalistes engagent plusieurs plaintes en pénal contre le CGT-E, contre des travailleurs ! Dans l’entreprise, ces mêmes responsables, devenus  jaunes se lancent dans un partenariat morbide avec la Direction. Ils multiplient les gages d’intégration en approuvant les sanctions disciplinaires infligées aux militants CGT-E de même qu’ils sont partie prenante dans le licenciement d’Evelyne Gaillet, aujourd’hui réintégrée. Ils  n’ont plus pour mission que d’entraver ou saboter les actions revendicatives sur les salaires, l’emploi, les conditions de travail initiées et impulsées par le CGT-E.  Les  nouveaux responsables de la CGT valident les contre-réformes de la direction en signant des accords scélérats.

 

A la demande de la Direction de l’entreprise, la CGT devenue jaune organise ostensiblement un front syndical uni (FO, CGC, CFDT, CFTC, UNSA-SLEC), non pour réclamer des hausses de salaires, mais pour contrer la représentativité du CGT-E !

Plus de 34 procédures ont été engagées à Lille, Lyon, Tours, Paris; Bordeaux, Libourne, Vanves, Metz, Poitiers, etc. C’est ainsi que le 3 décembre 2008, le Tribunal d’instance de Lille a annulé les mandats nationaux du CGT-E et prononcé contre lui et ses 3 délégués nationaux une lourde sanction pécuniaire de 16 000 €. Le manque d’impartialité de cette décision semble transparaître notamment à travers cette condamnation financière pour « procédure abusive », pourtant initiée par Dalkia et la CGT, où nous ne faisions que nous défendre. Le CGT-E se pourvoit en cassation.

 

Comment expliquer l’acharnement des dirigeants de la fédération CGT de la Construction, pourtant extérieurs à l’entreprise, à vouloir « bouffer du CGT-E » ?

 

Pour mémoire, dans les années 1970, la Fédération CGT de la Construction comptait prés de 120 000 adhérents et seulement 4 permanents nationaux. Aujourd’hui, il y a un peu moins de 10 000 adhérents et près de 30 permanents. Cela atteste, chacun en conviendra, d’une dérive bureaucratique, peut-être d’un nouveau moyen de « faire carrière ». Ce constat pose la question du financement de cette fédération moribonde. Existe-il des emplois « fictifs », des mises à disposition accordées par des groupes monopolistes comme Veolia, Vinci, Suez, Forclum, Bouygues…, un financement public de formations syndicales « bidon» et de la publicité ? Cette manne occulte n’a-t-elle pas eu raison de son indépendance ? N’est-ce pas une source de financement visant à créer un syndicat-maison « sage » et aligné ?  Sinon, comment sont pris en charge les frais des dizaines de militants investis dans les instances nationales, régionales, départementales et paritaires ; comment sont payés les 2800 € de salaire de base mensuel des permanents (hors primes et frais)? Les répressions et les exclusions dont sont victimes de nombreux militants et syndicats combattifs (Elyo, Vinci, Dalkia, Forclum, Cegelec, Sec, etc.) témoignent de l’inquiétant naufrage de cette fédération.

 

C’est dans ce contexte nauséabond que certains dirigeants inventent ce qui pourrait ressembler à une forme de « corruption » syndicale, piétinant toutes les règles déontologiques tacites du syndicalisme qui impose une certaine éthique aux militants. Ces dirigeants bureaucrates veulent de l’argent (cotisations, publicité, formations « bidon », dommages et intérêt et article 700 contre les travailleurs)… Il suffit de regarder leur train de vie, et leurs comportements pour comprendre que leur seul objectif est de préserver leur statut de « salariés protégés » de toutes vicissitudes professionnelles et économiques et défendre ainsi une véritable  rente de situation.

 

Pourquoi la direction et la CGT-jaune de Dalkia, s’acharnent-elles à contester, systématiquement, le CGT-E ?

 

Les raisons de cet acharnement politique et judiciaire sont à rechercher dans la stratégie du groupe Veolia, dont la situation économique et financière se tend dangereusement. Aussi, pour protéger les intérêts de ses actionnaires et poursuivre sans heurts ses restructurations dangereuses pour les personnels, aujourd’hui plus qu’hier, Veolia a besoin de syndicats d’accompagnement bien intégrés à ses politiques managériales. Direction et syndicalisme d’accompagnement sont unis pour combattre sans concession le syndicalisme de lutte, indépendant, incarné ici par le CGT-E. Ainsi, profitant de la crise économique, Veolia impose aux salariés un plan d’économie de plus de 600 millions € articulé essentiellement autour de la réduction de la masse salariale et de l’allongement de la durée du travail et de carrière.

 

La violence des attaques contre le CGT-E, dont se rendent complices la CGT-jaune et les autres syndicats connus comme étant de véritables rouages de l’entreprise, témoigne non seulement du degré de trahison de leurs dirigeants, mais aussi de leur détermination à éliminer tous leurs opposants, précisément afin que le « plan d’économies » avec toutes les régressions qu’il comporte, puisse être imposé pour la satisfaction du patronat. La direction de la CGT Dalkia atteste également de son  adhésion à la politique d’aménagement du système capitaliste.

 

Chers camarades, malgré les coups, vous pouvez compter sur nous pour ne pas être détournés de notre mission syndicale au service des travailleurs de l’entreprise. Aujourd’hui, l’urgence est de bâtir l’action convergente des salariés et de la jeunesse, de défendre nos salaires, nos emplois, nos conditions de travail et notre retraite. L’urgence est de défendre les militants syndicaux sincères et honnêtes et les organisations syndicales menacées par la dérive de leurs directions et de refuser que des syndicalistes s’attaquent aux côtés des patrons à d’autres syndicalistes ! S’en prendre au CGT-E et à ses militants, c’est restaurer le droit divin patronal ; c’est participer à l’accélération de la liquidation de nos acquis sociaux dans le groupe ; c’est porter atteinte aux libertés individuelles, au droit d’expression et au droit de syndiquer dans les entreprises…

 

Chers camarades, vous ne pouvez accepter sans réagir cette idylle honteuse entre la CGT et la direction de Dalkia. Le CGT-E vous demande de vous désolidariser de la compromission à laquelle se livrent les bureaucrates carriéristes de la CGT. Le CGT-E vous appelle à témoigner à ses militants votre soutien et votre encouragement pour que vive le syndicalisme de lutte, indépendant dans l’entreprise, pour que vive l’unité des salariés, pour que nous puissions porter ensemble et unis nos revendications légitimes.

 

 Adressez votre soutien au CGT-E  par mail :  solidaritecgtedalkia@gmail.com

Courrier:  CGT-E c/o Bendris  -  1 avenue du général Dodds 75012 Paris

 

Dénoncez la trahison des bureaucrates de la CGT Construction (texte à reproduire avec  nom – syndicat – signature)

 

« Non à la compromission de la CGT avec le patronat de Dalkia  !  Arrêt de toutes les procédures judiciaires contre le CGT-E et ses militants ! Solidarité avec le CGT-E Dalkia France ! »

 

Par mail : construction@cgt.fr   - 

par courrier : FD Construction CGT– case 413 -263 rue de Paris 93514 Montreuil Cedex

 

Merci d’adresser copie de vos messages à : solidaritecgtedalkia@gmail.com

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