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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 08:40

 

Lundi, 17 mai 2010

 

L'avenir du Portugal en cours d'être compromis

Nous devons agir! Nous devons d'urgence déclarer:"C'est assez"!

 

 

1. L'avenir de notre pays est en cours d'être compromis. Sous le prétexte de la crise et du déficit public, le grand capital vise à liquider les droits historiques qui ont été acquis il y a des année, en s'attaquant aux conditions de vie des travailleurs et du peuple, poussant le pays vers le déclin,  ciblant les droits démocratiques et  compromettant la souveraineté nationale.

 

Le vol authentique perpétré sur les salaires et les pensions de retraite, et l'augmentation des prix de tous les biens et services, y compris les plus essentiels, sont la plus récente expression d'un bond qualitatif dans l'offensive en marche.Le Parti Socialiste (PS) et le Parti Social-Démocrate (PSD), largement responsables, au côté du Parti Populaire (CDS-PP), de la politique du désastre national qui a conduit le pays à la situation présente, remplissent leur " mission" au service des groupes économiques et financiers. Dans chaque réunion commune, ils invoquent faussement les intérêts du pays, ils adoptent ensemble de nouvelles mesures qui approfondissent l'exploitation et les injustices sociales.

 

Arrogants les défenseurs du capitalisme et de sa nature exploiteuse, spéculative et prédatrice, insatisfaits avec les sacrifices imposés aux travailleurs et au peuple à prévoir avec la stabilité et le Programme de Croissance (SGP), le PS et le PSD, renoncent à leurs engagements, conspirent ensemble pour prendre de nouvelles   et plus graves choses 

afin d' attaquer les droits,  assaillir les salaires et les revenus du travail,et, trahir le pays, le livrer aux intérêts du capital financier et des groupes économiques, nationaux ou étrangers, aux intérêts qu'ils partagent et dont ils étaient les délégués pour les  défendre. 

 

Une politique destinée de façon flagrante à prendre aux travailleurs  afin de donner aux banques, aux spéculateurs, au grand capital. Prendre au pays pour servir les ambitions recherchées par les pays qui dirigent le processus capitaliste d'intégration en Europe.

 

2. Au Portugal et dans l'Union européenne, le grand capital et les structures internationales du capitalisme (comme le FMI) applaudissent et jouent un rôle actif dans chacune de toutes ses mesures décrétées contre le peuple portugais et les peuples d'Europe. Des mesures qui étaient une partie des objectifs du grand capital pour des années,  qui trouve aujourd'hui une occasion pour une progression ultérieure violente. Des mesures pour imposer un nouveau cadre dans le rapport des forces entre le capital et le travail, privé de droits démocratiques, un champ ouvert pour imposer l'exploitation et le ravage des ressources. 

 

Le vol pratiqué à travers la spéculation financière sur les économies les plus vulnérables- au travers d' une dramatisation artificielle et sélective des déficits publics - est une partie intégrale des objectifs d'édification des profits du grand capital, au prix d'un exploitation accrue du travail et de la paupérisation de la masse immense de millions de travailleurs. L'intervention et le chantage façonnés sur la souveraineté des pays, avec la connivence de leurs gouvernements respectifs, comme le Portugal, l'Espagne et la Grèce, au travers de l'imposition de conditions inacceptables- des réductions de salaires, des privatisations, l'élévation de l'âge de départ à la retraite, l'augmentation des impôts- révèlent la nature de classe de la politique de concentration capitaliste et de l'accumulation conduite sous la direction des grandes puissances, particulièrement l'Allemagne.

 

La vie confirme ce que le PCP a dénoncé: le marché commun, l'union économique et monétaire ( l'Euro et la Banque Européenne) ont servi suivant leur seul objectif les intérêts du capital financier et des grandes puissances européennes. Du Traité de Lisbonne à la Stratégie de 2020, l'objectif n'est pas la coopération et le développement équilibrée pour les peuples , mais le renforcement de la capacité du grand capital d'imposer ses lois, de continuer à ravager les ressources et à intensifier le commerce inégal. La menace intolérable indiquée par le Président de la Commission européenne, José Manuel Durao Baroso, en imposant l'approbation des budgets nationaux à la validation par l'UE, constitue un pas géant à la dynamique fédéraliste et à l'amputation de la souveraineté nationale. Ils parlent d'"Aide" et "soutien", mais en réalité ce qu'ils cherchent c'est de serrer l'emprise sur les pays les plus faibles. Une attitude qui est inséparable de l'approfondissement des contradictions et rivalités  entre impérialistes, principalement au regard, des questions monétaires, et dont les développements sont de plus en plus imprévisibles et dangereux.

 

Le capitalisme - dont la crise systémique et globale est évidente- n'est pas résolue mais elle accroît continuellement  les problèmes de l'humanité, révélant encore plus ses contradictions, sa nature exploiteuse et oppressive. D'un côté, les groupes économiques et financiers, les banquiers, les gros propriétaires, les administrateurs, les spéculateurs, les hommes à tout faire des grands intérêts et les gouvernements qui les servent; de l'autre côté, des millions d'ouvriers, de paysans, d'intellectuels, de pensionnés, de chômeurs, de petits et moyens agriculteurs et entrepreneurs.

 

3. Le PCP condamne et rejette l'attaque en cours sur les salaires et les pensions, sur les subventions aux chômeurs - la réduction de la protection sociale, les licenciements stimulés et l'encouragement des  diminutions des salaires - et également comme il est annoncé l'augmentation de la Valeur Ajoutée du Travail (VAT), qui pénaliserait largement la population aux bas revenus, et les réductions de l'investissement public, qui compromettrait le développement, la croissance économique et la création des emplois. 

 

Moins de revenu en fin de mois, plus de biens et services coûteux, cela est le véritable vol déterminé par la nouvelle attaque annoncée sur les salaires - avec une imposition d'une nouvelle taxe de 1-1,5% - ensemble avec l'augmentation de la Valeur ajoutée du travail. Une choquante mesure donnant récemment plus de 4 milliards d'euros qui furent seulement transférés à la Banque Portugaise des Affaires (BPN). Une mesure injuste donnant les profits bien connus aux cinq principales banques nationales, dépassant 5,5 millions d'euros par jour, ou ce qui leur a été donné à la fin de 2008 qui fut supérieur à 16 milliards d'euros du capital Portugais dans des comptes off-shore.

 

Le gouvernement PS et le PSD mentent quand ils disent que les sacrifices affecteront tout le monde. Ils veulent beaucoup masquer la  totale protection garantie aux profits, les dons, les avantages - que les changements annoncés n'affectent pas essentiellement  l'impôt  des revenus des sociétés (CIT)- dont continue à bénéficier le capital financier et les principaux groupes économiques. Ils ne changent pas les impôts effectifs des gains sur les marchés des valeurs, l'impôt sur les bénéfices reste intouchable, des millions d'euros continuent à être drainés hors des rivages sans être taxés, et les taux de l'impôt sur les revenus des sociétés (CIT) payé par les banques sont une insulte aux travailleurs et aux petites sociétés. 

 

Durant les six dernières années, les principaux groupes économiques et financiers ont eu des profits supérieurs à 32 milliards d'euros, alors que les travailleurs ont vu leurs salaires et leur pouvoir d'achat diminuer, le chômage augmenter substantiellement et les emplois temporaires  se généraliser. Le PCP accuse le gouvernement PS et PSD, en accord avec CDS-PP, pour sa politique d'abdication des intérêts nationaux, avec l'objectif de la privatisation des sociétés qui sont stratégiques pour la pays. Le Service postal CTT, la banque des dépôts propriété de l'état Caixa Geral , la compagnie aérienne TAP, la compagnie ANA des aéroports, le réseau national routier REN, le réseau national du rail CP  sont publiques, et ils devraient être au service du peuple et du pays. Les résultats de la privatisation sont visibles dans un pays toujours plus dépendant, dans la strangulation des petites sociétés, dans la destruction de notre secteur productif, dans des asymétries régionales, dans des injustices sociales et le chômage.

 

Il ne peut y avoir de doute. Le PS et le PSD n'ignorent pas que ces mesures - et quand elles sont des menaces de nouvelles modifications du code du travail-  peuvent seulement aboutir à plus de stagnation économique et à la récession, une plus grande asphyxie du marché intérieur, à moins d'activité productive, et à plus de banqueroutes. Le PS et le PSD savent mieux que quiconque que, derrière les phrases fausses et circonstancielles sur l'"intérêt national", ces mesures ne servent pas le pays mais les intérêts du grand capital et des "marchés" spéculatifs qu'ils défendent et représentent. Le PCP rejette et lutte contre cette voie du désastre et fera tout pour sa défaite. 

 

4. Avec une politique à droite, avec les mesures prévues dans le SGP et autres annoncées à présent, avec la stratégie de concert entre le PS et le PSD, le pays est en danger. Il est urgent d'arrêter cette course qui se dirige vers un désastre national, en assurant une rupture avec la politique de l'aile droite. En affirmant une autre politique, patriotique et de l'aile gauche, pour sauver le pays du gouffre et assurer l'amélioration des conditions de vie des travailleurs et du Peuple Portugais.

 

Contrairement à ceux qui déclarent, chaque jour, qu'il n'y a pas d'autre voie, en combattant ceux qui cherchent à imposer une seule  politique d'exploitation et d'injustices, le PCP insiste qu'il y a une autre politique et une autre voie  pour le Portugal.

 

Une politique qui défend l'économie nationale, augmente les salaires et pensions comme un facteur favorable à la justice sociale, stimule le marché intérieur, et qui en même temps valorise et augmente les droits des travailleurs, principalement  le droit à la négociation collective et aux contrats. 

 

Une politique qui produit  plus de ressources nationales, qui défend et encourage la production nationale, qui investit dans l'industrialisation du pays, dans son agriculture et dans la pêche, et qui est orientée vers la création des emplois, en combattant le chômage et le travail temporaire, et en  soutenant les micro, petites et moyennes sociétés. 

 

Une politique qui renforce l'investissement public, construisant les équipements qui sont nécessaires aux populations, et au développement de l'activité économique; qui élargissent les fonctions sociales de l'état pour la protection de la santé, l'éducation et la sécurité sociale; et qui, dans le présent moment, donne une réponse urgente à la situation qui s'aggrave par l'élargissement des bénéfices du chômage.

 

Une politique qui conduit vers la récupération  du contrôle public sur les secteurs stratégiques de base de notre économie - principalement dans les banques, l'énergie, les communications et les transports - en arrêtant le processus en cours de privatisation, en plaçant ces sociétés au service du pays. 

 

Une politique qui combat l'évasion et est pour une juste imposition fiscale, principalement en imposant aux banques un taux effectif à l'impôt  ( CIT)  d'au moins 25%  sur ses profits, en appliquant une taxe sur les transactions du marché des valeurs, y compris sur les bénéfices du marché des valeurs, et en éliminant les bénéfices fiscaux et les privilèges attribués au grand capital.

 

Une politique incessante de défense des intérêts nationaux et une affirmation de la souveraineté devant l'impérialisme en général et l'Union Européenne en particulier.

 

Une politique patriotique de gauche et un gouvernement qui l'applique. Un gouvernement de rupture et de changement qui répond aux problèmes du pays, qui respecte et se soumet à la constitution Républicaine, et qui sera plus proche d'être acquise en renforçant le PCP et en élargissant la lutte des travailleurs et du peuple. 

 

5. Le sérieux de l'offensive en cours exige une lutte énergique et combative, de tous ceux qui se sentent frappés par cette politique. L'indignation, la protestation, la lutte - c'est la réponse patriotique nécessaire au cours  que veulent imposer  le  PS,PSD,CDS-PP, et les groupes économiques et financiers. 

 

Le PCP appelle à l'intensification de la protestation et de la lutte et une participation massive dans une large manifestation appelée par la Confédération des unions syndicales CGTP-IN le 29 mai à Lisbonne. 

 

Seule la lutte de la classe ouvrière, et de tous les travailleurs, des secteurs non-monopolistes, peut arrêter de telles sévères mesures et garantir un avenir de justice sociale et de développement dont le Portugal a besoin.

 

Le PCP intensifiera son action et son intervention politique. Dans les sociétés et les lieux de travail, dans les cités, les villages et les villes, à l'Assemblée Républicaine, au Parlement Européen, dans les Assemblées régionales Législatives, dans les municipalités locales, Le PCP et la Jeunesse Communiste Portugaise (JCP) feront tout ce ce qui est en leur pouvoir pour combattre et battre les politiques de l'aile-droite.

 

Une intervention plus dynamique et plus affirmée qui intègre l'action nationale  du 20 mai, de contact des ouvriers et des populations nationales, sous le thème:" Non au vol de nos salaires" et qui  culmine avec le rassemblement de Lisbonne; le "En Avant ! Pour les droits des jeunes" du 22 mai, défendu  par la JCP ; et le groupe des initiatives programmé sous la Campagne de la Nation des "500 actions contre le SGP".

 

Une action qui, donnant une réponse au profond sentiment de protestation, accompagnant l'actualité de la lutte qui grandit dans le pays, intègre la présentation d'une motion de censure à l'Assemblée Républicaine par le groupe parlementaire du PCP. 

 

Une motion de censure qui va au delà de son expression institutionnelle et assume essentiellement une dimension politique. Une censure du gouvernement, ainsi assumée au plan institutionnel, mais surtout une censure dirigée envers une politique de l'aile-droite, PS et PSD. Une censure qui contient un jugement au sujet de la voie imposée au pays  toutes ces dernières années  par la politique de l'aile-droite et par ses principaux promoteurs. Une condamnation sans équivoque des mesures imposées maintenant et les injustices croissantes et les inégalités qui y conduisent. Une censure qui est une claire expression du rejet de la voie  de la stagnation économique, de l'échec social, de la liquidation de la souveraineté et du désastre national. Une censure qui est l'affirmation du besoin d'un pays plus développé et plus juste, d'un Portugal de l'avenir.

 

L'action et l'intervention du PCP seront présentes dans toutes les dimensions de la vie politique nationale, elles seront un facteur d'espoir et de confiance dans une vie meilleure.

 

Quand cette violente offensive se développe au Portugal, quand le capitalisme révèle, d'une manière la plus grossière, ses contradictions et ses objectifs, c'est en soutenant et en renforçant le PCP que tous ceux qui sont visés par la politique  de l'aile droite peuvent et devraient converger. Ouvriers , et autres travailleurs, intellectuels, petits et moyens agriculteurs et entrepreneurs, pensionnés, les jeunes, hommes et femmes qui aspirent à une vie meilleure, à un Portugal de progrès et de justice sociale, c'est dans le Parti communiste Portugais qu'ils trouvent une force capable de combattre les injustices, de mobiliser les volontés, d'imposer une politique qui répond aux aspirations et à la volonté du peuple Portugais.

 

Le PCP présente une voie alternative et une démarche pour des politiques nationales, il intervient au côté des travailleurs et des populations en mobilisant pour la résolution de leurs problèmes, il prend l'initiative, il présente des propositions et des mesures qui abordent les problèmes et les aspirations du peuple Portugais et il affirme son projet d'une rupture et d'un changement, d'une application d'une politique patriotique de l'aile-gauche, de construction d'une démocratie avancée et du socialisme pour le Portugal. 

 

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