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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 11:34

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Bernard Madoff pilier du système tant aimé de Sarkozy



Bernard Madoff n’est pas vraiment un « escroc ». En tous cas, pas dans cette société mondialisée où nous vivons. Il est le cœur, le symbole, l’excellence du système : Madoff avait commencé dés 1960, il affichait des résultats de haut niveau et constants en les expliquant par son « flair » pour « sentir le marché ». Il était décrit comme un génie, un dieu du marché en quelque sorte. il a réussi – lui, ex-président du Nasdaq - pendant plus de 20 ans à faire de l’argent avec de l’argent, sans argent, avec l’approbation de tous les rouages essentiels officiels du capitalisme mondial tel qu’il fonctionne.

Il faisait du “tupperware” sans vendre de boite en plastique.

Il faisait du Tchuruk sans le dire : une entreprise sans entreprise.

Il faisait du Daniel Bouton sans banque.

Du Jean-Marc Sylvestre sans Jean-Marc Sylvestre.

Il faisait du Sarkozy sans Sarkozy.

C’est “le comble” des histoires de Toto à l’école. Y’a pas d’école et y’a pas de Toto.

 

Mais c’est un rêve de Sarkozy qui nous a « vendu » haut et fort dans sa campagne électorale la déréglementation boursière, les prêts hypothécaires, subprimes, et autre « main invisible du marché ». Sarkozy dont la vision du monde est d’encourager les riches à être plus riches sous prétexte qu’ils tireraient tout le monde vers le haut.

Mais les riches, ils trichent ce sont des rapaces, ils enfoncent tout le monde vers le bas, et  eux, ils n’en ont jamais assez !


Bernard Madoff a joué sur leur avidité pour détourner 50 milliards de dollars, presque 20 % du budget de la France,  et il n’est même pas en prison : il a versé 10 millions de dollars de caution et ne porte qu’un bracelet électronique à son domicile. Dites cela à un môme de banlieue qu’on a traité de racaille, menacé de passer au Karcher et mis en préventive à Fresnes… Même un enfant de 12 ans irait en prison ! Pas Madoff.

Avec sa BMIS (« Bernard Madoff Investments Securities » sic) Madoff est l’ami des nantis de Wall Street et des people’s du Fouquet’s ou autres Philippe Junot, Caroline Barclay, Daniel Hetcher, Elie Wiesel, Spielberg, mais aussi des dirigeants d’AGF-Allianz, Rotschild, BNP Paribas (perte de 350 millions d’euros), Natixis (250 millions d’euros), Santander (2,33 milliards de perte) BBVA (Espagne) Crédit Mutuel CIC, Axa, Groupama, Dexia (encore) Crédit Agricole HSBC (1 milliard) Royal Bank of Scotland (600 millions de dollars) le fonds Man Group (600 millions de dollars) Swiss Life (57,2 millions d’euros). Ils ont tous des comptes à Clearstream. Le compte de Madoff à Clearstream est le n°UO646 intitulé Bernard L. Madoff O N DTC646 2/11/99 New York USA. Ils se tenaient tous, entraînés par leur cupidité, dans un système où l’argent des nouveaux investisseurs servait à rémunérer les plus anciens. Sans rien produire. Alors que le monde se meurt de faim, de pandémies, de guerres, de bas salaires.


La SEC (« gendarme » de la la Bourse à New York) couvrait le fonds de placement de Madoff : l’enquêteur de la SEC chargé de le contrôler était le mari de sa nièce et l’un des hauts responsables de BMIS est le fils de l’actuel ministre de la justice de Bush. La Sec avait trouvé des dysfonctionnements graves… en 2006 mais avait laissé sans suite.  


Ils se tiennent tous dans ce monde-là. Un peu comme lorsque Nicolas Sarkozy, ministre concerné, avait été informé en 2004 de la caisse noire de 600 millions d’euros de l’UIMM-Medef et n’avait donné aucune suite, son frère Guillaume postulant à la tête du Medef. Ou lorsque le même Sarkozy s’était occupé de Aventis-Sanofi dont son autre frère François est l’un des dirigeants. Ou quand il soutient TF1 de son ami Martin Bouygues en saignant la télévision publique. Tandis que Vincent Bolloré, prêteur de bateau, se développe avec l’aide de l’état et que les “initiés” d’EADS attendent encore d’être sanctionnés, notamment l’autre ami Lagardère.


L’AMF, autorité des marchés financiers reconnaît que « certains OPCVM – Sicav - de droit français détiennent dans des proportions variables des actifs liés à Madoff ». Il y aurait en France 11 689 OPCVM (organismes de placement collectif de valeurs mobilières) pour une valeur d’encours de 1,2 milliards d’euros (dont 40 millions auprès de petits porteurs). Pendant que le FBI lance des appels aux “victimes” pour qu’elles se fassent connaître, Bercy s’alarme, non pas du scandale mais de ce que les propos de l’AMF « pourrait faire peur aux gens». (Le Monde du 19/9, p 14). Sarkozy a affirmé cet automne, rappelle Le Monde, qu’il « n’accepterait pas qu’un seul déposant perde un seul euro ». Il ne cesse en effet de sauver sur tous les fronts ses amis banquiers et banqueroutiers en trouvant plusieurs centaines de milliards d’euros alors qu’il prétendait, il y a peu, que « les caisses étaient vides » pour les salaires. Et alors qu’il prétend qu’il manque 3 milliards à La Poste et qu’il faut donc la liquider en tant que service public. Il propose aussi d’enlever aux mères de famille le maigre avantage fiscal qu’elles avaient pour leur retraite. Sarkozy affirme même “qu’on ne peut empêcher les licenciements » et qu’il laissera donc les actionnaires et spéculateurs chasser de leur emploi, abusivement, des centaines de milliers de salariés dans notre pays sans s’y opposer. Ils ont pris de mauvaises habitudes : ils veulent toujours 15 % de profits, mieux qu’avec BMIS,  et ils licencient à tour de bras s’ils ne les atteignent pas, ils font tous partie du système Madoff  et ils veulent nous faire payer les frais.

 

Assez !


 
Gérard Filoche

 

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 07:41

Salim Lamrani

 

            Les élections régionales et municipales du 23 novembre 2008 ont une nouvelle fois démontré la popularité du gouvernement du président vénézuelien Hugo Chávez. Pour la douzième fois en dix ans, le leader bolivarien a remporté le processus électoral par une écrasante majorité. En effet, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) a remporté 17 Etats sur 22 et 264 municipalités sur les 328 en jeu dont 18 capitales régionales sur 22, s’affirmant comme la première force politique du pays. Ainsi, Chávez et ses partisans ont remporté 77% des Etats et 80% des mairies. De son côté, l’opposition a ainsi perdu contrôle de deux Etats passant de sept à cinq, même si elle a remporté la mairie de la Caracas, capitale du pays1.

 

            « Il s’agit d’une grande victoire du PSUV », a déclaré Chávez au sujet de son nouveau parti2. La participation a atteint les 65,25%, un chiffre sans précédent pour des élections régionales. « Il s’agit de la victoire du Venezuela et le chemin démocratique choisi par le peuple a été ratifié », a-t-il ajouté3. Ainsi, le PSUV a gagné 1,4 million de voix par rapport au référendum du 2 décembre 2007 sur la réforme constitutionnelle, ce qui représente une hausse de 20%, alors que l’opposition a subi une baisse de 10% par rapport au dernier scrutin4.

 

            Quatre des cinq gouverneurs élus avec les voix du chavisme en 2006 et qui étaient entrés en dissidence par la suite ont été sanctionnés par les électeurs et ont perdu les Etats de Sucre, Guárico, Trujillo et Aragua. « La dissidence a été pulvérisée », a souligné le leader bolivarien, en référence à la trahison politique de ses anciens partisans. Au total, l’opposition a obtenu 25,17% des voix5.

 

            « Le peuple, autant ceux qui ont voté pour les candidats de la révolution que ceux qui ont voté pour les autres candidats, a démontré qu’il y a ici un système démocratique et que l’on respecte les décisions du peuple », a affirmé Chávez. Le président vénézuelien a tenu à féliciter l’opposition : « Je veux féliciter les vainqueurs des partis d’opposition. Je reconnais leur victoire et je leur lance un appel au plus grand engagement démocratique ». Il les a mis en garde contre toute tentative « de reprendre les vieux chemins du putschisme », en référence au coup d’Etat d’avril 20026.

 

            Depuis son arrivée au pouvoir en 1998, le nombre de votes obtenus par Chávez n’a cessé d’augmenter. En 1998, il avait obtenu 32% des voix lors des élections régionales contre 41% pour l’opposition, avec une abstention de 47,6%. En 2000, le chiffre passa à 34% contre 45% pour l’opposition. En 2004, le leader bolivarien a obtenu 68% des voix contre 21% pour l’opposition. Ainsi, d’une mairie en 1998, Chávez est passé à 114 en 2000, 226 en 2004 et 264 en 20087.

 

            Malgré l’écrasante victoire des partisans de Hugo Chávez, malgré le fait que l’opposition ait perdu deux Etats et 38 mairies par rapport au statu quo préélectoral, les médias occidentaux tels que Associated Press, l’Agence France Presse ou Reuters ont tenté d’occulter le nouveau triomphe électoral du leader bolivarien, essayant de transformer une véritable débâcle en un succès pour ses adversaires8.

 

            L’extraordinaire popularité du président Chávez s’explique principalement par les spectaculaires réformes économiques et sociales entreprises depuis 1998, qui ont singulièrement amélioré le niveau de vie des catégories les plus fragiles de la population. De plus, l’opposition reste profondément divisée et n’a pas d’autre discours à proposer que celui d’une aversion viscérale à l’égard du gouvernement. Elle ne dispose pas de programme crédible et ne doit sa survie politique qu’à la forte campagne de soutien orchestrée par les médias privés, ainsi qu’au financement octroyé par Washington.

 

Vers une proposition d’amendement constitutionnel

 

            En dix ans, Hugo Chávez n’a souffert qu’un seul revers électoral. Le 2 décembre 2007, sa proposition de réforme constitutionnelle, pourtant progressiste mais complexe et mal expliquée à la population, a été rejetée par une infime majorité de 124 961 électeurs, représentant 1,41% des votants9. L’implacable campagne de désinformation nationale et internationale lancée par l’opposition à ce sujet avait été sous-estimée par les partisans du président. Ces derniers avaient fait preuve d’un excès d’optimisme, pensant que la bataille électorale était gagnée d’avance, et n’avaient pas réussi à mobiliser leurs électeurs, entraînant une abstention de plus de 40%, qui s’est révélée fortement préjudiciable. La victoire étriquée des détracteurs de Chávez fut néanmoins un échec pour le pouvoir en place.

 

            Fort de la nouvelle victoire du 23 novembre 2008, le PSUV a décidé de lancer un référendum en faveur d’un amendement de l’article 230 de la Constitution afin d’abolir la limite des mandats présidentiels et permettre à Hugo Chávez de se représenter en 2013. Pour cela, le projet doit avoir le soutien d’au moins 30% des parlementaires de l’Assemblée nationale ou de 15% des électeurs inscrits. Le PSUV a décidé d’utiliser la voie parlementaire tout en lançant une campagne de collecte de signatures auprès des électeurs10. Pourtant, pour simplifier les choses, Chávez aurait pu présenter lui-même le projet d’amendement en Conseil des ministres et le soumettre à référendum. Mais il a préféré laisser l’initiative aux élus et à la population, suite à l’échec de 200711. Le référendum devrait avoir lieu en février 200912.

 

            L’opposition vénézuelienne a déjà commencé son travail de sape, avec la complicité des médias occidentaux, qui tentent eux aussi de présenter cet amendement comme étant anti-démocratique. Pourtant, la limite des mandats présidentiels est inexistante dans de nombreuses démocraties occidentales telles que la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie ou le Portugal. De la même manière, le Congrès colombien vient d’approuver un projet de référendum similaire permettant la réélection du président Alvaro Uribe en 2014, sans déclencher d’hystérie médiatique13.

 

Par ailleurs, en mai 2005, les Français avaient rejeté le traité constitutionnel européen à une large majorité. En février 2008, passant outre la volonté populaire, le président Nicolas Nicolas Sarkozy l’a fait ratifier par le Parlement, dans un silence médiatique assourdissant.

 

Les raisons de cette collusion des transnationales de l’information sont relativement simples : Uribe et Sarkozy sont des dirigeants de la droite dure, farouche défenseurs de l’ordre économique dominant, alors que Chávez est un président progressiste qui prône un modèle d’intégration régionale où l’être humain est placé au centre du projet de société.

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 08:58

 

 

Scandaleuse augmentation des cotisations de 10 %

On fait payer a cotisant la politique du gouvernement, tout en permettant au actionnaires de cette entreprise privée de bien s’engraisser.

 

Voir la lettre adresser au cotisant publier avec cet article

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 07:46

Et on nous dis que c'est la faute des travailleurs,

si les comptes des ASSEDICS sont dans le " Rouge" !!!

 

 

 

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 19:59

 

 

Depuis le début août, la FED (réserve fédérale US) est déjà intervenue plusieurs fois pour injecter plus de 500 milliards de dollars afin d’éviter la faillite d’établissements de crédits en lien avec les subprimes (crédits Hypothécaires) Freddies Mac et Fanny Mae banques hypothécaires ont bénéficié chacune de 100 milliards de $ mi-août/début septembre. Lehmann Brothers ayant un encours douteux  de plus de 400 milliards de $ a été abandonné d’après certains analystes financiers en raison de la présence dans le capital de cette société de forts capitaux chinois et russes. Il s’agirait donc plus d’une spoliation que d’un rappel à l’ordre de la FED au monde financier US d’ailleurs la suite des évènements va conforter cette analyse.

 Revenons sur la crise des subprimes et de ses conséquences sur le marché immobilier américain :

Les crédits qui avaient été accordés aux ménages américains étaient à taux révisables ( ces crédits existent en France et mettent en commission de surendettement de nombreuses familles). Ils ont été accordés au début à taux révisables c’est à dire révision des conditions tous les 2 à 3 ans. Ainsi, régulièrement les traites augmentent, dans un premier temps l’échéance s’allonge, puis c’est le montant de la traite mensuelle. Lorsque le ménage ne peut plus payer, la maison est saisie et mise en vente. Sauf que beaucoup de maisons à vendre cela fait  baisser les prix de l’immobilier!

L’ensemble de ses crédits hypothécaires mélangés à des prêts aux sociétés à risque sont titrisés* dans le système bancaire international et vendus en bourse avec des taux d’intérêts élevés ( "Junk bond", appellation traduite en français par "obligations pourries"). Ces titres de très gros rapport ont été très recherchés jusqu’en 2006 en raison de leur fort rendement, puis, lorsque les banques se sont rendu compte des énormes risques, elles ont cherché à s’en séparer, ensuite elles ont dû commencer à provisionner des risques pour perte mais jamais pour l’importance réelle de leur valeur. A ce jour leur valeur est quasi nulle! D’où les pertes énormes et la faillite de certaines entreprises bancaires. De nombreuses banques françaises sont touchées pour des montants qui ne sont pas encore divulgués : BNP, Société Générale, Caisse d’Epargne, Natexi, Crédit Agricole et bien d’autres...

Mais attention à Wall Street se négocie chaque jour 1,5 milliard d’actions (à Paris 20 fois moins). Cela veut dire que le capital financier aujourd’hui a toujours pour centre les Etats-Unis ; ce qui signifie que la légère remontée des  bourses européennes n’empêchera pas l’aggravation de la crise financière que les capitalistes voudront faire payer au monde entier.

Ce qui s’est passé la semaine dernière est la conjugaison de l’effet des subprimes et de la spéculation boursière.

En période de crise ou de déprime interviennent en masse les vendeurs à découvert appelés baissiers (ils vendent sans posséder de titres, et se rachètent lorsqu’ils jugent que le cours est au plus bas, ce qui leur rapportent des gains énormes) ce qui a provoqué en partie la hausse de vendredi, le reste venant de l’annonce de la FED US qui nationalisait l’assureur AIG (N°1 mondial) et rachetait les créances douteuses (Junk Bond) aux sociétés financière pour 2000 milliards de $.

Cette opération, dans un premier temps, se fera par la planche à billets, les USA ont l’habitude de payer en monnaie de singe grâce à la puissance de leur armée et à la dette qu’ils doivent au monde entier et qui se chiffre à près de 40.000 milliards de dollars de même niveau que la dette cumulée de tous les pays du monde. Chaque jour les USA empruntent en moyenne 2,3 milliards de $ par jour

Prochainement, si le sénat US donne son accord, ils émettront des bons du trésor permettant aux monarchies pétrolières, aux oligarchies financières, aux pays à forte production industrielle de  venir au secours du système capitaliste mondial ( certainement pas par philanthropie), par la voie des fonds souverains* . Ils obligeront les banques centrales, y compris la banque européenne, à apporter leur contribution au plan du gouvernement américain. Rappelons-nous comment Bush père avait fait payer la première guerre en Irak aux pays dits riches!

Cette crise capitaliste va donc se poursuivre en faisant payer les frais aux peuples du monde entier, des émeutes de la faim sont à prévoir dans les pays du tiers monde, une baisse du pouvoir d’achat et l'accentuation du chômage dans les autres pays dits développés. Le risque maintenant c’est que les spéculateurs qui se sont remplis les poches avec les junk bond se portent à nouveau sur le pétrole (ce qu’ils viennent de faire depuis vendredi 19 septembre), sur le café, le cacao et les céréales ainsi que les métaux (rappelons que pour spéculer sur ces produits, il suffit de ne posséder que 4%  des contrats engagés)

Enfin pour l’anecdote, vendredi 19 septembre sur France Info le directeur du fond mondial contre la faim (FAO) disait ne pas trouver 35 milliards de $ pour venir en aide à 15 millions  de personnes qui risquent de mourir dans un cours délai et pendant ce temps la même radio annonçait le déblocage de 2000 milliards de $ pour sauver les capitalistes! OUI VRAIMENT ACCUSONS LE CAPITALISME!

 Marly le 23 septembre 

*titriser : mettre des créance sous la forme de titres, cela permet de les vendre comme des actions. Ces titres existent depuis la dérégularisation des marchés financiers

* fonds souverains : capitaux d'Etats ou détenus par les Etats  provenant principalement des pétrodollars comme les monarchies pétrolières, ou  d'excédents commerciaux des Etats(principalement asiatiques) à fortes productions industrielles : Japon, Chine, Corée du Sud, Inde, Russie... leurs force de frappe totale  représente 4000 milliards de $ mobilisables de suite . La Chine, l'Inde, la Russie sont à l'origine à eux trois de la moitié de la richesse mondiale créée chaque année.

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 11:04

Nous reproduisons l’article de l’Agence de Presse Cubaine ACN

 

ACN 2

Service en langue française

 

Le Honduras devient le sixième membre de l’ALBA

 

La Havane, 26.08.08 (acn) Le président du Honduras, M. Manuel Zelaya, a signé à Tegucigalpa le document d’adhésion à l’ALBA (l’Initiative bolivarienne pour les Amériques) en présence des présidents de la Bolivie, du Nicaragua, du Venezuela et de Carlos Lage, vice-président du Conseil d’Etat de Cuba.

 

« Nous adhérons aujourd'hui à l’ALBA, à la culture et à la dignité, pour faire des Honduriens un peuple libre », a déclaré le président Manuel Zelaya au cours de la cérémonie d’adhésion, qui s’est déroulée sur la Place de la Liberté de Tegucigalpa, la capitale hondurienne, en présence des délégations des Etats membres de l’ALBA et de plusieurs milliers de travailleurs, de syndicalistes, d’étudiants, de paysans et d’Amérindiens.

 

Le président du Honduras a indiqué que dans l’adhésion de son pays à l’ALBA les seuls perdants sont ceux qui avaient peur de lutter pour aller de l’avant.

 

« Nous luttons pour aller de l’avant. Si vous aviez peur de cette lutte, chers amis, adversaires et critiques, vous avez déjà perdu », a souligné le président Manuel Zelaya.

 

Il a dénoncé ensuite la campagne de désinformation que les médias privés de son pays ont déclenchée au sujet de l’ALBA, l’initiative d’intégration régionale lancée par le Venezuela et Cuba en 2004 à laquelle ont adhéré successivement, la Bolivie, le Nicaragua et le Commonwealth de la Dominique.

 

Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a déclaré pour sa part que l’ALBA constitue  « l’alternative à l’hégémonie néolibérale ».

 

« Les pays du Sud nous rassemblons pour être indépendants et pour assurer à nos peuples le développement. L’ALBA est le mécanisme dont disposent les peuples et les gouvernements de l’Amérique latine pour faire face aux crises qui ravagent le monde », a expliqué le président Hugo Chavez.

 

Il a ajouté que la souveraineté en matière d’énergie étant un des piliers de l’ALBA, l’adhésion à cet organisme d’intégration régionale garantit aux Honduriens la sécurité en matière d’énergie « pour cent ans au moins ».

 

Le président du Venezuela a annoncé que, dans le cadre de la coopération entre les membres de l’ALBA, le gouvernement du Honduras va recevoir prochainement 100 tracteurs munis de tout l’équipement nécessaire pour le travail agricole, comme première contribution de l’ALBA au renforcement de la capacité de production des agriculteurs honduriens.

 

Toujours dans le cadre de la cérémonie de signature de l’adhésion du Honduras à l’ALBA, Carlos Lage, vice-président du Conseil d’Etat de Cuba, a souligné que cette initiative d’intégration latino-américaine est basée avant tout sur la solidarité entre ses membres.

 

« Dans 3 centres ophtalmologiques, 24 541 Honduriens ont déjà été opérés et ont récupéré la vue », a annoncé Carlos Lage avant de signaler que 332 médecins et travailleurs cubains de la santé travaillent actuellement dans les régions les plus éloignées de tous les départements du Honduras.

 

« Pour le médecin de l’ALBA, le malade n’est pas un client mais un patient ; le malade n’est pas son gagne-pain, mais sa raison d’être. Ce nouveau médecin ne gagne de l’argent, il gagne des vies », a précisé le dirigeant cubain.

 

 

« L’ALBA a été d’abord une inspiration et ensuite un projet. Aujourd'hui, c’est un espoir », a relevé Carlos Lage avant d’ajouter que « l’ALBA constitue le véritable modèle d’intégration latino-américaine ».

 

Le dirigeant cubain a énuméré ensuite plusieurs des succès de l’ALBA.  

 

« Plus de 1,3 millions de Latino-américains ont été opérés et ont récupéré la vue. Le libre marché les avait condamnés à la cécité. 3,25 millions de Latino-américains ont appris à lire et à écrire. 6 693 médecins ont été formés et on est en train d’en former plus de 40 000 autres. Treize pays reçoivent 125 000 barils de pétrole par jour avec des conditions de  paiement hautement avantageuses », a précisé le Carlos Lage.

 

Il a rappelé aussi que les Etats membres de l’ALBA travaillent en ce moment sur la constitution de la Banque de l’ALBA et la mise en place d’ALBA-aliments, organisme qui sera chargé de coordonner la lutte contre la crise provoquée par la hausse des prix des aliments.

 

Laissez vous commentaires sur ce texte et plus globalement sur « l’ALBA » face a l'impérialisme US

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 11:06

Non les capitaines d’Industrie ne sont pas nos Alliés

 

Non monsieur André Gérin les capitaines d’industries ne sont pas comme vous le déclaré dans le nouvel Obs et dans votre lettre parlementaire, des alliées, mais bel et bien nos ennemis irréductibles avec lequel vous faite alliance depuis des années comme vous avez fait alliances avec les pires fanatiques religieux musulmans, dans le seul but de conserver le pouvoir. Comme vous avez fait alliance, au dernières élections municipale, avec ceux qui on par le passé trahie systématiquement la classe ouvrière les trotskistes de Lutte Ouvrière. Toujours dans le seul but de conserver votre pouvoir personnel.

 

Une nouvel fois vous trahissez les intérêts de la Classe Ouvrière et celle de vos concitoyens, si les capitaines d’industries sont vos alliés alors que vous vous prétendez communiste, vous n’êtes q’un renégat a votre idéal, un traître, tous les traites paye un jour leurs trahisons, vous aussi vous la payerez.

 

Je m’en réjouis d’avance

 

Stéphane Dubois

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