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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 11:48

 

CLIP OFFICIEL du titre "Madame La République!"

issu du nouvel album "Madame La République"

(Sortie le 10 Avril 2012)

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 20:23

 

 

101ème Conférence Internationale du Travail

 

Discours de George Mavrikos, Secrétaire Général de Fédération Syndicale Mondiale(FSM)

 

Mesdames, Messieurs

 

Ainsi cette année la Conférence Annuelle de l’OIT s’est tenue dans les conditions de la crise du système capitaliste. Une crise profonde qui affecte tous les niveaux de tous les champs de l’économie, de la politique, de la vie culturelle et de l’environnement.

 

L’Union Européenne est en profonde crise la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Belgique etc. Maintenant, la crise a atteint le cœur, elle frappe à la porte de la France et envoie des messages à l’Allemagne, elle-même.

 

La crise profonde qui affecte presque tous les pays de l’Union Européenne intensifie dangereusement la compétition entre tous les pays. L’Allemagne essaie de construire ses propres alliances avec la Russie et d’autres. La France essaie tout aussi bien de construire ses propres alliances.

 

La compétition entre tous ces pays pour contrôler de nouveaux marchés pour la formation de nouveaux encadrements, pour le gaz naturel, pour le pétrole, pour les royalties sur les pipelines de l’énergie présente de graves problèmes pour la paix et de graves dangers pour les peuples.

 

En Libye, 120 000 personnes sont mortes à cause du contrôle des ressources productives de richesses.

 

En Syrie, les émirs, les rois et les sultans du Golfe Persique en droite ligne avec le gouvernement turc, fournissent des armes aux Syriens pour en tuer d’autres.

 

Les impérialistes poussent le Sud Soudan à faire de nouvelles réclamations jour après jour. En Somalie au Nigéria, dans les Iles Falkland la situation est très dangereuse.

 

Les calomnies des Etats Unis et de l’Union Européenne contre le Venezuela, contre Cuba avec ce blocus inhumain, la situation au Pakistan, en Afghanistan : tout cela donne une image complète des interventions impérialistes.

 

Nous, en tant que travailleurs, que mouvement syndical de classe, que Fédération Syndical Mondiale (FSM), nous avons le devoir d’exposer les manigances des exploiteurs et d’édifier chez les travailleurs un esprit militant de luttes, d’internationalisme de luttes constantes contre les guerres impérialistes.

 

La FSM et ses membres et amis autour du monde ont mené d’importantes luttes durnt cette dernière année. Le centre de ces luttes a été la lutte contre le chômage. Le chômage est un phénomène social, un produit du capitalisme. Le chômage vise tout le monde, surtout les femmes, et les jeunes. Le graphique montre que 75 millions de jeunes cherchent du travail.

L’OIT exprime facilement ses voeux, des généralités et de vagues promesses. Depuis longtemps maintenant, nous avons écouté des mots gentils pour la dignité, pour l’égalité, pour les droits démocratiques etc.

 

Aujourd’hui, gentlemans de l’OIT il y a 200 jeunes Palestiniens emprisonnés dans les prisons israéliennes. Qu’avez-vous fait pour leur libération, pour qu’ensuite ils aient une vie et un avenir décent avec un travail dans leur propre pays.

Aujourd’hui, en Amérique Centrale, 4000 enfants sont obligés de participer au trafic de drogues. Comment intervenez-vous ?

 

 

En un jour, 1500 enfants meurent au fait du manque d’eau et de la misère constatée. Quelles ont été vos interventions et quels en ont été les effets ?

En Grèce, les deux dernières années plus de 2350 personnes, pauvres, pensionnés, sans travail se sont suicidées. Qu’a fait l’OIT pour dénoncer le gouvernement grec ?

Aujourd’hui en Grèce 52°/° et en Espagne 50,5 des chômeurs sont des jeunes. La FSM a envoyé une lettre à l’OIT pour qu’elle intervienne contre les licenciements des jeunes. Vous n’avez rien à ce sujet.

Des milliers de jeunes sont atteints du HIV et ils ne peuvent pas obtenir de soin ni de médicaments. L’espérance de vie au Botswana est tombée à 20ans, en Swaziland à 16 et à 13 ans au Lesotho et en Zambie durant les dix dernières années.

En Swaziland, les jeunes sont chassés hors de leur pays tandis que les syndicats et les organisations syndicales sont criminalisés.

Au Kazakhstan les grévistes et les syndicalistes sont tués. En Malaisie, les syndicalistes sont licenciés.

En Colombie, des syndicalistes sont tués tous les jours et l’OIT a enlevé le gouvernement de Colombie de la Liste de non-respect des normes.

Dans les mines du Chili et du Pérou, des travailleurs meurent tous les jours Où sont les moyens de sécurité imposés par l’OIT ?

Le droit de grève est très largement attaqué. Les attaques contre les travailleurs à Helleniki Halvouria qui sont en grève depuis 200jours et les travailleurs d’Unilever en France qui sont en grève depuis 600 jours le prouvent. Au Panama les travailleurs du Canal de Panama sont empêchés de faire grève.

 

Pour nous, la FSM, les mots de dignité, d’égalité et aussi de justice sociale ne sont pas des généralités. Ils ont un contenu concret. C’est pourquoi les bureaux régionaux de la FSM et les Unions Internationales (UIS) de la FSM développent l’action dans tous les secteurs de base, dans toutes les régions.

 

C’est pourquoi le 3 Octobre 2012, la FSM a annoncé une Journée Internationale d’Action avec comme mot d’ordre «Nourriture, eau potable, livres, médicaments, logement pour tous les travailleurs et tous les peuples »

 

Nous avons choisi ce contenu parce que nous croyons profondément qu’au 21ème siècle, c’est un crime que des travailleurs meurent de faim, de soif, que les gens vivent dans les rues que des millions d’ élèves n’aient pas de livres, que les gens malades n’aient as accès aux médicaments.

Nous considérons que c’est un crime que les transnationales et les monopoles pillent les ressources productives de richesses des pays et des peuples qui sont laissés à souffrir. Ce monde est un mode à l’envers, ce monde n’est pas démocratique et nous, comme la FSM continueront à nous battre jusqu’à que nous l’ayons changé et pour construire un monde sans exploitation de l’homme par l’homme.

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 23:07

 

 

 Mon cher Pierre,

 

Je viens de recevoir le 4 pages pour les élections législatives intitulé « rassemblés pour réussir à gauche » ou tu figures avec ta suppléante Charlotte Ougier-Bischung. Comme il s’agit du N°1, je suppose qu’il y en aura d’autres.

 

Je ne compte pas détailler le contenu du texte, mais te faire part de ce qui me pose problème.

Dans l’encart l’Humain d’abord des propositions pour vivre mieux, il est écrit

 

1°) « partager les richesses et abolir l’insécurité sociale ».

Si le problème du capitalisme, terme curieusement absent du 4 pages, n’était qu’un problème de répartition, il n’y aurait pas de crises, et la solution eut été trouvée depuis fort longtemps.

 

Or, Pierre, tu l’as peut être quelque oublié, entrainé comme tant d’autres dans l’alter mondialisme qui a tant fait dans la perte de conscience de classe, mais les richesses produites par le travail salarié qui est un travail exploité sont appropriés par le capital. La part de ses richesses transférée à l’Etat sous forme d’impôt retourne majoritairement au capital. Comme les besoins de financement de ce dernier sont colossaux, c’est autant qui est enlevé aux dépenses socialisées indispensables à reproduction de la force de travail.

 

Cette conception de la répartition est typiquement social démocrate (oui je sais le terme peut te faire sourire, mais pour moi il a un sens historique profond). L’Etat représentant l’intérêt général doit veiller au bien commun et donc être plus équitable qu’il n’est avec la droite au pouvoir. Le problème, c’est que l’Etat à une nature de classe qui est celle de la classe dominante, celle de la bourgeoisie capitaliste en l’occurrence. Or pour que les services publics l’éducation nationale, etc, etc…soient financés à hauteur des besoins, il faut s’attaquer à la gestion capitaliste de l’Etat et là c’est une autre paire de manche que la faribole de la répartition.

 

2°) Reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers

Cette prise du pouvoir ne concerne pas les entreprises industrielles. Il y aurait un bon capitalisme l’industriel et un mauvais capitalisme, le bancaire et financier, qu’il s’agirait de remettre dans le droit chemin grâce à la magie d’un pôle public financier.

 

Je constate que tu ne demandes pas la nationalisation du système bancaire, c’est un peu fort de café.

 

C’est la condition sine qua non d’une autre gestion financière de l’Etat, elle n’est certes pas suffisante, les nationalisations de 1981 l’ont amplement démontré, mais elle permet à l’Etat d’exercer sa puissance sur les choix du capital. Encore faut il que les entreprises nationalisées soit gérées différemment que celles du privées. Mais sans nationalisation, il n’est pas possible de gérer autrement le système bancaire et financier.

 

Reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers laisse penser que les banques et les marchés financiers agissent indépendamment de la société et des Etats. Visiblement il a du t’échapper que le capital industriel, bancaire et commercial a fusionné dans le courant des années 1970 et 1980. Au Conseil d’Administration des groupes industriels siègent les PDG de groupes bancaires. Les banques et établissements financiers ont des activités qui se recouvrent de plus en plus. Les groupes industriels ont créé leurs propres établissements financiers. Quant aux marchés financiers, ils ne proviennent pas de la planète Mars mais ont été créés par les gouvernements pour servir de sources de financement aux groupes privés pour permettre leur redéploiement international.

 

 

3°) Pour la planification écologique

Tu demandes l’instauration « d’une règle verte ». C’est joli, mais concrètement cela signifie quoi ?

Coucou nous retrouvons la création d’un autre pôle qui cette fois est celui de l’énergie. Le Front de Gauche semble avoir pris référence sur Paul Emile Victor, avec la conquête des pôles, pôle financier, pôle de l’énergie. C’est une approche somme toute très technocratique : de la structure découle la politique ! Et là à nouveau pas de nationalisation, ni d’EDF ni de GDF !

 

Et le pire est à venir : Référendum sur le nucléaire ! Tu es donc prêt au nom du Front de gauche à envoyer 50 ans d’histoire énergétique du pays à la poubelle. Le PCF n’a plus d’opinion sur la question du nucléaire. Plus exactement il a une opinion mais qu’il se garde bien de l’exprimer. Il est vrai que Mélenchon manifestait avec le réseau Sortir du nucléaire dont son parti est membre 2 jours après Fukushima !

 

Le problème n’est pas d’être pour ou contre telle ou telle forme d’énergie, mais de voir quels sont les besoin énergétique de l’Humanité et comment on y répond.

 

Or, tous ceux qui sont anti-nucléaires sont dans une logique de décroissance. La décroissance quelque soit la façon avec laquelle elle est présentée est incompatible avec la satisfaction des besoins sociaux, puisque elle implique une diminution des richesses produites.

 

En outre, les autres sources d’énergie, sauf l’hydraulique, contribuent à la production des fameux gaz à effet de serre, j’inclus bien entendu l’éolien et le photovoltaïque qui par leur production aléatoire nécessite d’être doublés par des centrales thermiques.

 

Enfin, l’abandon du nucléaire rend dépendant de la situation internationale pour les besoins énergétiques tant au niveau de la fourniture que des prix. Or, l’évolution de la situation internationale concoure à une envolée des prix des énergies fossiles.

 

Promotion d’une agriculture paysanne durable basée sur les circuits courts. Il fallait bien que le terme durable apparaisse au moins une fois ! L’agriculture paysanne est comme le développement durable une tautologie. Il s’agit donc de combattre l’organisation capitaliste de l’agriculture en revenant à des formes d’organisation précapitaliste ! Les circuits courts, c’est bien mais explique moi comment font les habitants de Roubaix pour se fournir en pêches, nectarines et ceux de Perpignan pour se fournir en endives, devront ils se cotiser pour louer un semi remorque et venir s’approvisionner en produits que leur région ne fournissent pas. Le développement de l’Humanité s’est fait et continue de se dérouler par la libération du travail vivant. Or avec le circuit court les agriculteurs se transforment en commerçants. Autant dire que leurs journées risquent d’être sacrément longues. Quel retour en arrière !

 

4°) Pour une VI eme République.

Il y avait Gérico et ses trompettes dont le son a fait écrouler les murailles. Voici maintenant le Front de gauche qui par le miracle des urnes va modifier l’organisation de l’Etat. La bourgeoisie va se laisser faire. En 1981, elle n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot, elle est intervenue auprès de l’équipe dirigeante et des élus PS pour infléchir les choix gouvernementaux dans son sens. Je pourrais te rappeler 1936 et te renvoyer aux ouvrages d’Annie Lacroix-Riz sur les manœuvres de la bourgeoisie pour revenir sur le Front Populaire.

 

Plutôt Hitler que le Front populaire, l’Allemagne était exemplaire pour avoir réussi à éliminer le PC et écraser le mouvement de lutte.

 

Pour la critique du texte j’en resterai là.

 

En bas de la dernière page, figure la liste des organisations composant le Front de gauche. Hormis le PCF, les autres c’est quoi ? Le parti de gauche est construit autour de la personne de Mélenchon. Le PG ne s’est pas présenté aux élections sous ses couleurs, quant aux autres … cela à un aspect bobo, , excepté le PCOF qui fait un peu… Jurassik Park !

 

Pour mémoire le Font populaire, le vrai, était un accord électoral entre 3 partis qui ont eu le courage de se présenter sous leurs couleurs aux élections.

 

Pierre, une question me taraude l’esprit. Où nous mène cet assemblage hétéroclite de sommet centré sur Mélenchon? L’exemple de la gauche unie en Espagne, et de Linke en Allemagne ne milite pas en faveur de la stratégie du Front de gauche. En Espagne, la gauche unie ne structure rien, son influence est assez confidentielle sauf au dernier scrutin où elle a bénéficié du recul du PSOE, mais c’est conjoncturel ! Quant à Die Linke, dans lequel les communistes constituent une tendance après la fusion de la WAGS (le PG allemand) et le PDS, c’est la dégringolade !

 

La stratégie électoraliste du Front de Gauche peut faire illusion un moment mais son handicap majeur (une stratégie de sommet) la voue à l’échec.

Et là, quelle responsabilité pour tous ceux qui en sont à l’initiative. Car l’espoir suscité risque de faire place à une déception un désarroi, ce qui serait terrible pour les salariés et permettrait au patronat d’aller encore plus loin dans la casse du code du travail et des acquis sociaux.

 

Au plaisir de te lire et de te rencontrer

Fraternellement

Gilles Mercier

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 10:41

 

 

Le PCL appelle à des actions politiques et populaires

Pour renforcer la paix civile face aux combats confessionnels

 

Le bureau politique du Parti Communiste libanais a étudié les développements politiques et la sécurité dans tout le pays, en particulier dans la région du Nord :

1-Le Bureau politique du PCL considère que le pays va droit à un nouveau précipice, à cause des combats itinérants et de l’atmosphère de mobilisation confessionnelle qui exacerbe la tension. Cette situation, jointe à des tentatives de régionalisation, pousse le Liban vers la division en cantons confessionnels et la liquidation des institution, l’armée notamment ; ce qui mènerait à supprimer les bases de l’unité du Liban et, par suite, son existence même.

2-Il considère aussi que ce qui se passe dans la région du Nord ne peut être isolé de la situation qui prévaut en Syrie ; surtout que les combats ont suivi de près la visite de Jeffrey Feltmann et de Joe Liebermann à nos frontières avec la Syrie. Sans oublier qu’ils ont commencé le lendemain des appels que certains pays du Golfe avaient lancés, demandant à leurs concitoyens de quitter le territoire libanais. Tout cela laisse penser que les Etats-Unis continuent leurs pressions afin de transformer le Liban en une base arrière d’où arriveraient armes et appui logistique afin d’aider la partie de l’opposition syrienne affiliée à Washington à poursuivre son offensive contre le régime.

3-Il exprime son mécontentement de ce que le Liban, à la veille du douzième anniversaire de la Libération (25 mai) se trouve à nouveau dans la tourmente. La libération de la majorité de notre territoire de l’occupant israélien n’a pas libéré en même temps le citoyen libanais qui reste la proie de la pauvreté, de l’humiliation et de l’injustice, mais aussi de l’insécurité ; parce que la libération nationale n’a pas été accompagnée du changement démocratique qui pouvait, seul, prémunir le Liban contre les menaces extérieures et, surtout, intérieures qui pèsent sur son unité, et donner aux Libanais le sentiment qu’ils vivent dans la dignité, la sécurité et la stabilité.

4-Dans ce contexte, le Bureau politique du PCL rend le gouvernement actuel responsable, au même titre que ses prédécesseurs, de ce qui se passe dans le pays. Parce que ce gouvernement n’a pas pris les mesures nécessaires capables de mettre le Liban à l’abri des interférences régionales et internationales mais aussi de consolider les éléments nécessaires à sauvegarder l’unité nationale, dont, en premier lieu, les réformes nécessaires. Parce qu’il s’est contenté de gérer la crise qui sévit au lieu de tenter de s’en sortir et de faire face à l’état d’insécurité et à la situation de clivage et de propagandes confessionnels. Le résultat, aujourd’hui, est la menace de chute de la république née de l’Accord de Taëf et avec elle celle des institutions nationales.

Cette escalade demande une solution rapide et radicale avant que la crise n’entraine, une fois de plus, les Libanais dans une nouvelle guerre civile dont le seul résultat serait la destruction du pays, la liquidation des victoires de la Résistance et la facilitation du plan préconisé par Israël contre nous.

Voilà pourquoi le PCL appelle toutes les forces politiques démocratiques ainsi que toutes les forces populaires à prendre en main leur responsabilité, à œuvrer par tous les moyens démocratiques mis à leur portée, et à manifester leur volonté de renforcer la paix civile et l’unité nationale, bases nécessaires à la création de l’Etat libanais démocratique et résistant.

Le Bureau politique du Parti Communiste libanais                     

  Le 23 mai 2012                                     

 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 06:36

 

 Alexis Tsipras

Conférence de presse à Paris avec le Front de gauche

 

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 08:07

 

ADRESSE AU PRESIDENT F. HOLLANDE
HUMANISER LA FRANCE EN ABROGEANT LES LOIS RACISTES !


5 ans de chasse à l’étranger, 5 ans de lois xénophobes successives, 5 ans de discours racistes de Sarkozy/Hortefeux/Besson/Guéant ont donné sur un plateau 6 millions 400.000 électeurs à l’original – Le Pen et le FN - dont ils sont des pâles copies. 5 ans de sarkozisme qui a poursuivi et amplifié la souffrance populaire, écrasé les droits des travailleurs et désigné les sans papiers et l’immigration comme responsables de la « francisation de la misère du monde ». 5 ans d’ethnicisassions, de communautarisation, d’islamophobie et d’insultes faisant des sans papiers et des immigré(e)s le « cancer » à éradiquer de la France pour le mensonge que « les Français(e)s vivraient mieux ».


Pour Sarkozy et Le Pen si il y a chômage, licenciements, pauvreté, délinquance, insécurité, toxicomanie, bas salaires, c’est parce qu’il y a en France 400.000 sans papiers et parce que les immigré(e)s sont 6 à 7% de la population.


« Ventre affamé n’a point d’oreilles » dit l’adage, tel est la stratégie de criminalisation et de division pour mieux régner de Le Pen et de Sarkozy. En effet le patronat du CAC 40 qui fraude le fisc et surexploite le travail non déclaré a intérêt à ce que les travailleurs Français(e)s et immigré(e)s se concurrencent et s’opposent pour que les financiers du Medef maximalisent les profits.


Sarkozy et Le Pen ont servi les intérêts des patrons pour éviter que ceux et celles qui vivent de leur travail légal ou illégal, ceux et celles qui en sont dépossédés parce qu’il est plus rentable de délocaliser les entreprises, ceux et celles qui n’ont d’autres moyens de vivre que le travail se regardent en « adversaires » afin qu’ils, qu’elles ne prennent conscience que leur véritable ennemi n’est rien d’autre que le patronat, l’actionnariat.


Sarkozy et Le Pen ont développé des programmes et des discours qui distillent le poison du racisme en utilisant toutes les différences religieuses, culturelles, de couleurs pour opposer les populations du pays. Ils ont même utilisé aussi ou suscité des actes, des faits divers qu’ils ont exploité pour nous opposer les uns aux autres, pour créer la méfiance, la peur des uns vis-à-vis des autres.


Une fois cet objectif atteint, l’attaque contre les autres catégories de « français(e)s » peut aller bon train : les chômeurs considérés comme « fainéants », les jeunes comme « délinquants », les vieux comme « chers », les femmes comme « génitrices de bons Français », etc.


Cette décadence inhumaine, antidémocratique et antisociale ne peut prospérer que parce que les travailleurs tombent dans le piège des patrons exploiteurs et des politiciens à leur service qui poussent des travailleurs à devenir des «ennemis » d’autres travailleurs.


6 millions de travailleurs du pays ont ainsi été offerts en bétail électoral par Sarkozy à Le Pen, c’est effrayant, mais la majorité des travailleurs de ce pays résiste à ce poison dangereux.


Les sans papiers sont des travailleurs qui refusent la clandestinité imposée par des lois racistes et continuent à s’adresser aux travailleurs légaux pour qu’ensemble ils, elles disent
NON A LA DIVISION et FORMENT UN FRONT DE LUTTE POUR UNE VIE MEILLEURE DANS LA LEGALITE ET DANS L’EGALITE.


La campagne électorale a été l’occasion pour les sans papiers organisés en collectifs de lutte pour accroître leur visibilité et occuper les locaux électoraux de l’UMP en réaffirmant leurs légitimes revendications de REGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS. Ce furent des moments comme le premier mai  fête de solidarité internationale des travailleurs - pour réaffirmer les valeurs de fraternité et d’égalité entre tous les travailleurs, entre tous les peuples.


Il est impossible pour un pays civilisé de déporter 400.000 sans papiers, il est dangereux pour la démocratie et l’état de droit de prendre en otage électoral les sans papiers et l’immigration, il est injuste que les travailleurs sans papiers soient punis alors qu’ils sont fabriqués par des lois indignes pour des patrons négriers qui fraudent le fisc en creusant les déficits et la dette publique, il est ingrat que les enfants Français de l’immigration qui a reconstruit et fait la richesse de la France d’après guerre soient exclus et marginalisés, il est inadmissible que la religion musulmane soit criminalisée et déclarée incompatible avec la laïcité.

 

Pour sortir du cercle infernal de la fascisation, la CNSP propose ces critères POUR UN PROJET DE LOI : - L’insertion, la solidarité, la citoyenneté et la durée de présence - La défense du Droit d’Asile, notamment la situation dans les pays d’origine - La vie privée et familiale - Le travail, la promesse d’embauche, le projet professionnel, les sans papiers licenciés - La maladie, les études et les raisons humanitaires.


Fait le 10/05/12

 

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 07:52

 

Que l'Allemagne règle les 1.500 milliards d'euros de dédommagements de guerre quelle doit à la Grèce!!!

 

 

Déclaration de 15 partis communistes européens appelant à une opposition maximale aux Traités européens, dont celui sur le Mécanisme européen de stabilité (MES)

 

L'Union européenne et les classes dirigeantes des Etats-membres sont décidés à faire payer le prix fort au peuple pour la crise de plus en plus profonde que rencontre le système.

 

Nous, partis communistes et ouvriers des Etats-membres de l'Union européenne, appelons les travailleurs de toute l'Europe à résister et à s'opposer à l'adoption du Traité sur la stabilité, de la coordination et de gouvernance dans l'Union économique et du traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

 

Les deux traités instaureraient dans les Etats-membres de la « zone euro », et en réalité dans tous les autres pays signant ces accords, l'austérité économique à perpétuité, avec des coupes de plus en plus importantes dans les dépenses publiques, des augmentations des impôts indirects, des baisses de salaire, la poursuite de la libération des marchés et de la privatisation des entreprises et des services publics, des ressources nationales fondamentales.

 

Il s'agit d'une stratégie visant à créer une Europe des bas salaires, avec des dépenses publiques réduites au minimum, une pauvreté massive et des travailleurs privés de l'essentiel de leurs droits. Ces traités visent à faire de ces mesures un horizon indépassable de l'UE, sur lequel il serait impossible de revenir en arrière.

 

L'impact de ces traités ne se réduira pas aux Etats-membres de la zone Euro. Il offrira un point d'appui pour de nouvelles attaques contre les droits des travailleurs et leurs conditions de travail dans l'ensemble de l'UE. Les classes dirigeantes ont déclaré une guerre ouverte contre les travailleurs dans le cadre d'une offensive généralisée.

 

Ces traités sont pensés comme étant un moyen de neutraliser la capacité des formations ouvrières à l'échelle nationale à influer ou à changer les politiques sociales et économiques nationales. Dans la lignée des traités précédents, ils bloquent pour la classe ouvrière toute perspective de se défendre par ses propres moyens ou d'avancer une alternative de progrès social, une alternative socialiste.

 

Ils instaureront l'austérité perpétuelle par une ingérence extérieure permanente des institutions de l'UE dans les affaires des Etats-membres, pour ce qui est de leur politique économique et sociale, dans les intérêts du capitalisme monopoliste.

 

Dans cette perspective, ils peuvent compter sur la collaboration active de la classe dirigeante et de leurs représentants politiques, dans chaque pays. Ces traités iront plus loin dans la négation et la remise en cause des droits nationaux et souverains.

 

Toute politique menée par les classes dirigeantes, à travers l'Europe, ne visera inévitablement qu'à faire payer au peuple la crise du capitalisme. Défendre les intérêts de la classe ouvrière ne pourra passer que par l'affrontement et la rupture avec ce système destructeur.

 

Nous, partis communistes et ouvriers, apprécions à sa juste valeur et saluons la réponse de masse apportée par les travailleurs et les autres couches sociales touchés par ces mesures et par les politiques du grand capital, en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne et en Italie et appelons les travailleurs et leurs syndicats, les organisations populaires de masse, à résister à ces attaques réitérées, à se mobiliser et à affirmer une réponse de classe à la crise du capitalisme monopoliste d’État.

 

Dans les batailles immédiates que nous menons actuellement, nos partis porteront la vision du Socialisme comme réponse à la crise du système capitaliste.

 

Partis signataires :


Nouveau Parti communiste des Pays-Bas

Parti du travail de Belgique

Parti communiste de Grande-Bretagne

Parti communiste portugais

Parti communiste de Finlande

Parti communiste au Danemark

Parti communiste du Luxembourg

Parti communiste d'Irlande

Parti communiste ouvrier hongrois

Parti communiste de Grèce

Parti des communistes Italiens

Parti communiste de Malte

Parti communiste de Pologne

Parti communiste d'Espagne

Parti communiste de Suède

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 21:20

Parti communiste de Grèce, Déclaration de la Secrétaire général de KKE,

Aleka Papariga, sur les les élections à la Présidence Française

 

Le 23/04/2012

 

Les élections françaises, leurs résultats au premier tour et ce qui se prépare pour le second tour sont une importante leçon qui confirme les raisons  du refus de KKE  de participer au Front dénommé anti-mémoradum et dénommé Forces de gauche. Quand un Parti communiste, quand un mouvement ouvrier assimile les  protestations des masses populaires autour d'une alliance qui accepte la négociation exclusivement dans le cadre de l'Union européenne et le dialogue social avec les monopoles, alors il ne peut y avoir un résultat qui est celui dont nous pouvons être témoins en rapport au  second tour en France: Pour Le peuple celui d'être conduit à voter à tour de rôle pour le Parti libéral ou la Social-démocratie et au radicalisme d'être sapé et émoussé et au conservatisme de se répandre.

 

On se souvient du second tour des élections en France, où tout le monde  vota pour Chirac afin que Lepen ne soit pas renforcé. Aujourd'hui ils sont appelés à voter pour la gauche française, ainsi dénommée, à voter pour Hollande afin que Sakorzy ne sera pas Président. Avec cette façon de raisonner le mouvement sera toujours vaincu et particulièrement en période de crise quand le mouvement ouvrier et populaire doit s'élever de l'avant.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 10:09

“Toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l’apologie du terrorisme, ou véhiculant des appels à la haine ou à la violence, sera puni pénalement”, a déclaré Nicolas Sarkozy.

Une telle proposition est une atteinte gravissime à la démocratie et aux libertés.

Une telle proposition, si elle était adoptée, ferait basculer la France vers un État dictatorial.

Une telle proposition s’inscrit dans le processus de fascisation de l’État bourgeois tel que le PRCF le dénonce depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir.

“Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.” Assumer cette phrase de la Constitution de 1793 pourrait amener les républicains les plus conséquents devant les tribunaux !

 

Le PRCF appelle tous les communistes, tous les progressistes, tous les républicains à s’élever contre ce projet liberticide.

 

Le secrétariat du PRCF.

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 08:08


Préface de Paul Estrade au livre

 

 « État de siège » de Salim Lamrani*

 

 

 

Ce livre présente une réalité méconnue, tergiversée, voire sciemment occultée, tue en tout cas par les médias chargés de sélectionner et de décrypter l’information. Ces médias dominants, multiples mais univoques, dissimulent au sujet de Cuba une réalité que s’emploie à restituer ici Salim Lamrani.

 

 

 

Les « spécialistes » institutionnels de Cuba et les envoyés « spéciaux » à La Havane mentionnent certes l’existence d’un « embargo » dans leurs commentaires sur les difficultés endurées par le peuple cubain. Toujours de la même façon : le plus brièvement et le plus vaguement possible, au détour d’une phrase, d’un seul mot. Ils ne peuvent pas nier l’existence d’un embargo, mais ils font, dans leurs analyses, comme s’il n’existait pas. Ainsi, point n’est besoin pour eux d’en rappeler les origines (ni, du coup, le nom de l’Etat qui en est responsable), ses motivations changeantes, son caractère illégal, ses modalités perverses, sa durée insupportable, ses effets déplorables.

 

 

 

Pour certains, l’embargo est un facteur accidentel sans importance, une circonstance dépourvue de sens et de conséquence. Quand ils daignent en dire un peu plus, ils en font presque tous un alibi et même une aubaine pour Cuba. « Et voilà justement comment on écrit l’Histoire ! » dirait Voltaire. Mais, quel curieux hasard que cette convergence !

 

 

 

On ne saurait expliquer, en 2011 moins que jamais, que la seule cause de son actuelle et grave stagnation économique est due au blocus imposé par les gouvernements étasuniens depuis 1960. Les réformes drastiques en cours à Cuba prouvent le contraire. D’aucuns prétendent que le gouvernement cubain se sert, depuis des décennies et à des fins de propagande, des sanctions injustes qui frappent son peuple, pour minimiser ses propres erreurs et les carences de son système. Il conviendrait, dans ce cas, d’expliquer alors pourquoi le gouvernement des Etats-Unis n’y a pas mis fin, comme chaque année l’Assemblée Générale de l’ONU quasi unanime le lui demande, et comme, en octobre 2010, 187 Etats (contre 2 : les Etats-Unis et Israël, et 3 abstentions : La Micronésie, les Iles Marshall et Palau) le lui ont encore demandé en votant la résolution « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique » ?

 

 

 

Ou bien l’embargo est contourné, coûteux et inutile, et il faudrait que ses exécutants y renoncent vite. Ou bien, pire, l’embargo fournit un argument commode au gouvernement cubain, et il serait judicieux alors que ses instigateurs le suppriment de suite.

 

 

 

Or, voilà, ils le maintiennent – Démocrates comme Républicains, Obama comme Bush – contre le vœu des nations, contre l’opinion majoritaire des citoyens de leur pays, contre les intérêts vitaux de la population cubaine victime de l’état de siège. Comment ? Pourquoi ? Dans quel but ultime ?

 

 

 

Salim Lamrani ne se contente pas de souligner les dégâts humains de cet embargo d’un autre siècle (pensons au boycott d’Haïti) qui sévit pourtant depuis un demi-siècle. Il examine, point par point, les étapes de sa mise en place et de son renforcement, le replaçant dans une perspective historique et le considérant du point de vue du droit international. Il n’a pas de mal à en montrer l’iniquité. Cependant, il le fait sans emphase et sans acrimonie, prenant appui, comme à son habitude, sur des sources très nombreuses en provenance, pour la plupart, de documents officiels publiés aux Etats-Unis.

 

 

 

Ce faisant, l’auteur accumule des faits précis, datés, établis, et reproduit tout un éventail d’opinions autorisées. Mesuré dans le ton, sobre dans le propos, il est prolixe dans la démonstration. Trop sérieux ? L’affaire traitée n’incite évidemment pas à la plaisanterie, mais on sourit de-ci de-là à la lecture des imbécillités qu’entraîne l’application stricte de l’embargo. On y apprend de la plume de juges étasuniens qu’importer des dauphins de Cuba ou vendre des pianos à Cuba sont des négoces attentatoires aux intérêts et à la sécurité intérieure des Etats-Unis. Le ridicule ne tue plus depuis longtemps. Mais le blocus tue, ne serait-ce que par l’interdiction d’introduire à Cuba des médicaments irremplaçables.

 

 

 

Qu’on les appelle comme on voudra – « bloqueo » ou embargo –, les sanctions économiques qui frappent Cuba sont sans fondement. Les prétextes sous lesquels elles ont été justifiées à Washington se sont évanouis un à un. En outre, qui peut prétendre que Cuba ait menacé et menace encore les Etats-Unis ? Chacun sait lequel de ces deux Etats a été l’agresseur au cours de l’Histoire, et lequel a été l’agressé, notamment depuis 1959. Chacun sait que la Baie des Cochons, où des mercenaires tentèrent de débarquer en 1961, se situe à Cuba et non en Californie.

 

 

 

Chacun sait aussi – ou devrait savoir – que lorsque les Tours Jumelles de New-York se furent effondrées, le gouvernement cubain proposa immédiatement son concours, et lorsque le cyclone Katrina eut dévasté la Nouvelle-Orléans, les autorités cubaines offrirent spontanément leur aide désintéressée. Malgré la recrudescence de l’embargo…

 

 

 

Les succès incontestés qu’a remportés Cuba dans les domaines de l’éducation et de la santé, de la culture et du sport, l’ont été eux-aussi malgré l’embargo… Le coût de celui-ci, en dehors du coût généré par les agressions et les menaces d’intervention armée, a été évalué en octobre 2010 par le ministre cubain des Affaires Etrangères, M. Bruno Rodriguez, à plus de 750 milliards de dollars (valeur actuelle de cette monnaie) pour les 50 années passées. De quoi renflouer bien des dettes publiques, à commencer par celle de Cuba.

 

 

 

En dépit de l’incongruité de cet « Etat de siège » permanent et de l’énormité des souffrances qu’il entraîne, l’auteur ne hausse pas le ton, n’ironise pas, n’invective pas, il se montre même gentil à l’égard du président Barack Obama dont il reconnaît les mesures favorables à l’assouplissement des conditions de voyage à Cuba. Mais combien Obama sortirait grandi de son passage à la Maison Blanche s’il ordonnait la levée totale de l’embargo ! Le Prix Nobel qu’il a reçu avant l’heure apparaîtrait mérité.

 

 

 

La France, par l’intermédiaire de son représentant à l’ONU, vote régulièrement en faveur de la résolution qui préconise la levée de cet embargo. Mais l’engagement de la France s’arrête là, alors qu’ailleurs, en Afrique ou en Asie, elle préconise à l’envi une politique musclée de « protection des populations civiles », qu’elle met en œuvre, hélas, de manière tout à fait inadéquate.

 

 

 

Salim Lamrani ne nous dit pas ce que nous avons à faire. Mais son exposé rigoureux serait sans objet, si les amis de la Justice et du Droit, ne s’en emparaient pas. Il faut répandre ce livre étayé, implacable et fort. Il faut s’indigner de la poursuite de cet état de siège, le combattre et contribuer ainsi à son retrait inconditionnel.

 

Paul ESTRADE.

 

 

 

* Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba

 

Prologue de Wayne S. Smith

 

Préface de Paul Estrade

 

Paris, Editions Estrella, 2011

 

 

 

Disponible en librairie et sur http://www.amazon.fr/Siege-Sanctions-Economiques-Etats-Unis-Contre/dp/2953128425/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1317400645&sr=8-1

 

Pour toute commande dédicacée, veuillez contacter : lamranisalim@yahoo.fr

 

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